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Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations célèbres de Germaine de Staël.

1 — Notre citation favorite de Madame de Staël :

Photo de Germaine de Staël La culture des lettres m’a valu plus de jouissances que de chagrins. Il faut avoir une grande véhémence d'amour-propre pour que les critiques fassent plus de peine que les éloges ne donnent de plaisir, et d'ailleurs il y a dans le développement et le perfectionnement de son esprit une activité continuelle, un espoir toujours renaissant, que ne saurait offrir le cours ordinaire de la vie. Tout marche vers le déclin dans la destinée des femmes, excepté la pensée, dont la nature immortelle est de s’élever toujours. (Extrait de : Les lettres sur les ouvrages et le caractère de J.-J. Rousseau, préface de 1789.)
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2 — Les pensées et citations célèbres de Madame de Staël :

La femme de bonne réputation est celle dont on ne parle pas.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La plupart des gens du monde ne conseillent pas mieux que le renard.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La réflexion hérite du temps.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Tous les hommes qui ont un cœur, et qui lui obéissent, doivent se respecter mutuellement.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Les jouissances intérieures de la vertu sont préférables à tous les avantages de l'égoïsme.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Gardez-vous d'apprendre à vos ennemis comment ils peuvent vous faire du mal.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le dédain impose toujours silence à la moquerie.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

L'homme passe aisément d'une opinion à l'autre lorsque son intérêt l'exige.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La plaisanterie française veut toujours humilier par les ridicules.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La tyrannie d'un parti, prenant la forme de l'opinion publique, porte atteinte à l'émulation.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Trop de puissance déprave la bonté, altère toutes les jouissances de la délicatesse.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Les malheurs des nations grandissent les individus en les corrigeant de la frivolité.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le génie de l'homme est créateur quand il sent la nature ; imitateur, quand il croit l'inventer.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

La jalousie tient plus à la vanité qu'à l'amour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Dès qu'on écarte une illusion, il faut y substituer une qualité réelle.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'éducation de la vie déprave les hommes légers, et perfectionne ceux qui réfléchissent.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Lorsqu'on détruit un ancien préjugé, l'on a besoin d'une nouvelle vertu.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'esprit humain ne pouvant jamais connaitre l'avenir, la vertu doit être sa divination.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La première des vérités, la morale, est aussi la source la plus abondante de l'éloquence.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'immoralité du cœur est la preuve des bornes de l'esprit.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le talent d'écrire peut devenir une puissance dans un État libre.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La destinée des femmes doit consister dans un acte continuel de dévouement à l'amour conjugal, la récompense de ce dévouement, c'est la scrupuleuse fidélité de celui qui en est l'objet.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Dans le silence de la retraite, rien ne semble plus triste que l'esprit du monde.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Quand on se rend le jouet d'une passion, on le devient de ceux qui l'inspirent.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La pitié d'une âme supérieure tombe d'en haut comme la rosée sur l'aridité de la vie.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'ignorance facilite à la bassesse les plus misérables calomnies.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La flatterie ne s'en tient pas toujours à la platitude, et la bassesse est très facilement féroce.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le sublime en tout genre est un reflet de la divinité.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

En abandonnant noblement ce qui nous quitte, on se fait voir au-dessus de ce qu'on perd.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Qui veut penser, qui veut écrire, ne doit consulter que la conviction d'une raison méditative.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Ce n'est point assez de pardonner les offenses, il faut aussi les oublier.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

O la société, la société ! comme elle rend le cœur dur et l'esprit frivole ! comme elle fait vivre pour ce que l'on dira de vous ! Si les hommes se rencontraient un jour, dégagés chacun de l'influence de tous, quel air pur entrerait dans l'âme ! que d'idées nouvelles, que de sentiments vrais la rafraîchiraient !

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le remords est la seule douleur de l'âme que le temps et la réflexion n'adoucissent pas.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

La poésie traduite en prose n'est plus qu'un canevas dont on a ôté la broderie.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La poésie, comme tous les beaux-arts, captive autant les sensations que l'intelligence.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le seul acte de la vie de l'homme qui atteigne toujours son but, c'est l'accomplissement de son devoir.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Hélas ! il s'est arrêté, ce cœur qui battait si vite.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand l'amour est malheureux, il refroidit toutes les autres affections, on ne peut s'expliquer à soi-même ce qui se passe dans l'âme : tout ce que l'on avait gagné par le bonheur, on le perd par la peine.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

En ce monde ingrat et égoïste, rien ne dure aussi longtemps que les larmes.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Il n'y a au monde de sûr que la peine ; il n'y a qu'elle qui tienne impitoyablement ce qu'elle promet.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand la passion se rend maîtresse d'un esprit supérieur, elle sépare entièrement le raisonnement de l'action, et pour égarer l'une, elle n'a pas besoin de troubler l'autre.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les passions font tourner nos forces contre nous-mêmes.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

La nuit laisse toute sa puissance à la douleur, et n'affaiblit que la raison.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

L'imagination de quelques hommes est comme un levier avec lequel ils voudraient soulever le monde.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le génie est essentiellement créateur, il porte le caractère de l'individu qui le possède.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes aiment la peine, pourvu qu'elle soit bien romanesque.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes ont besoin d'appui, et rien ne les refroidit comme la nécessité d'en donner.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il y a dans la destinée de presque tous les hommes, quand on se donne la peine d'y regarder, la preuve manifeste d'un but moral et religieux dont ils ne se doutent pas toujours eux-mêmes, et vers lequel ils marchent à leur insu.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

La délicatesse est pour les âmes élevées un devoir plus impérieux encore que la justice.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

La beauté est une dans l'univers, et sous quelque forme qu'elle se présente, elle excite toujours une émotion religieuse dans le cœur de l'homme.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour, dans un caractère incertain et faible, trompe à demi ; la raison éclaire à demi, et c'est l'émotion présente qui décide laquelle des deux moitiés sera le tout.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Une trop grande admiration impose le silence à notre vanité : nous ne louons hautement que ce que nous pourrions critiquer de même.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'imagination détache de ce qu'on possède, elle embellit trop ce qu'on craint de ne pas obtenir.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Il y a dans un mariage malheureux une force de douleur qui dépasse toutes les autres peines.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La vie est une partie d'échecs dans laquelle le succès est tout.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Une vulgarité révoltante dans les manières se trouve souvent réunie à l'exercice d'une autorité quelconque.

Germaine de Staël - De la littérature (1799)

De tous les hommes que je n'aime pas, c'est certainement mon mari que je préfère.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

On ne peut s'empêcher de redouter les femmes tout en les aimant.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes sont le sultan, et les hommes le sérail.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le désir de plaire rend dépendant de l'opinion, le besoin d'être aimé en affranchit.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Par l'amour, il est vrai, l'on peut être égaré, mais par lui plus souvent l'on doit être éclairé.

Germaine de Staël - Sophie ou les sentiments secrets (1786)

On cesse de s'aimer si quelqu'un ne vous aime.

Germaine de Staël - Sophie ou les sentiments secrets (1786)

Voyager est, quoi qu'on en puisse dire, un des plus tristes plaisirs de la vie.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Notre choix fait nos amitiés, mais c'est Dieu qui fait notre amour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La monotonie dans la retraite tranquillise l'âme ; la monotonie dans le grand monde fatigue l'esprit.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Respectez ce que vous aimez, cherchez l'immortalité dans l'amour.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La poésie est le langage naturel à tous les cultes.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La critique littéraire est bien souvent un traité de morale.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

La parfaite vertu est le beau idéal du monde intellectuel.

Germaine de Staël - La littérature dans ses rapports... (1799)

Les hommes peuvent abandonner leurs actions au vice, mais jamais leur jugement.

Germaine de Staël - La littérature dans ses rapports... (1799)

La vie ne semble souvent qu'un long naufrage, dont les débris sont l'amitié et l'amour.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

La puissance d'aimer, l'activité de la pensée, le prix qu'on attache à l'opinion, font de tel ou tel genre de vie une existence douce pour les uns, et tout à fait pénible pour les autres.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

L'inflexible loi du devoir est la même pour tous, mais les forces morales sont purement individuelles.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

L'âme ne reçoit aucun plaisir de ce qu'elle reconnaît elle-même pour passager.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour est un égoïsme à deux.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La douleur perfectionne beaucoup le caractère ; on rattache dans sa pensée ses fautes à ses malheurs.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)
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3 — Autre œuvre de Madame de Staël :

De l'influence des passions (1796) »

4 — La liste des auteurs populaires :

Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
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