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Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Joseph Roux.

1 — Qui est Joseph Roux ?

Photo de Joseph Roux Biographie courte : Ecrivain, poète, philologue occitan et homme d'église français né le 19 avril 1834 à Tulle en Corrèze, Joseph Roux est décédé le 4 février 1905 dans sa ville natale. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 28 juillet 1897. Il meurt à l'âge de 70 ans d'une grippe qui dégénéra en pneumonie, Joseph Roux est inhumé au cimetière du Puy Saint-Clair à Tulle. Ses principales œuvres : Les Hymnes et poèmes en l'honneur de la Vierge (1865), Les pensées, notes et réflexions (1866), Les proverbes limousins (1834-1905), et Les nouvelles pensées publiées en 1887. (Source : Wikipédia)

2 — Les 128 pensées et citations de Joseph Roux :

Il est des coups de plume qui sont des coups de couteau. Rien n'obéit à la tête comme le bras.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Le plaisir tue ses fidèles en leur chatouillant la plante des pieds et les forçant à rire.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Oh ! les jours d'ennui et de prostration ! Alors, rien ne plaît, tout lasse ; l'on voit d'un œil morne les agitations de la vie : tel un passager, en proie au mal de mer, demeure, parmi ses nausées, stupidement insensible à la tempête qui l'entoure du bruit de ses mille voix, et le secoue violemment.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Chaque fois que je reviens du pays des hommes, je n'en rapporte qu'illusions et désillusions.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

La différence n'est pas moins grande d'un homme instruit à un homme inculte que d'un roi à un mendiant.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Si nous pardonnions aux bons qui ont un peu de mauvais comme nous pardonnons aux mauvais qui ont un peu de bon ?

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Est bel esprit qui peut ; est bon cœur qui veut.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Les esprits faux faussent tout ; les esprits droits redressent tout.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Toujours le malheur rend malheureux ; rarement le bonheur rend heureux.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Il est des rires qui donnent envie de pleurer, des pleurs qui donnent envie de rire.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Combien de lignes brisées composent la ligne courbe de notre destinée !

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

À l'homme droit, les succès d'estime ; à l'homme adroit, les succès de vogue.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Quand ça va bien, tout nous porte ; quand ça va mal, nous portons tout.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Ton bonheur n'est pas dans la main d'autrui, mais dans la tienne. Si tu veux être heureux, sois-le.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Celui qui loue aussi nos défauts nous paraît plus intelligent et plus aimant que cet autre qui vante seulement nos qualités.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Un coquin nous trompa-t-il, c'est d'un brave homme qu'on se méfiera.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Le libertin éprouve parfois des ressentiments de pudeur, semblable à l'invalide qui a mal à sa jambe amputée depuis longtemps.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Le sot procède toujours très gravement ; l'homme d'esprit ne se fait pas faute de caracoler quelquefois le long des questions sérieuses.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Tel flatteur, pour éviter de le paraître, affecte le sans-gêne, la rudesse : c'est le pire flatteur.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Ni le mérite ne s'acquiert en peu de temps, ni en peu de temps on ne le reconnaît.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

La calomnie prend ses aises aux lieux où d'être accusé, c'est être coupable.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Il n'y a pas moins d'éloignement entre bons et mauvais qu'entre sots et gens d'esprit.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Les esprits solides, bâtis à chaux et à sable, vont diminuant de jour en jour. On ne fait plus guère les esprits qu'à pierres sèches, avec maintes doctrines futiles, ce pourquoi ils croulent au premier coup de vent.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Toutes les grandes places ne sauraient être occupées par des hommes de grand talent, car il y a moins de ces hommes que de ces places ; mais tous les hommes de grand talent devraient occuper de grandes places.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Les petits esprits n'admettent pas qu'on soit homme de sens, homme d'expérience, si l'on fait, si l'on pense autrement qu'eux.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Les nobles cœurs exagèrent volontiers la reconnaissance, semblables à ces grands seigneurs qui récompensent d'une pièce d'or une petite commission.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Une flatterie souveraine est de chatouiller un homme justement à l'endroit où lui, sans se douter qu'on le remarque, laisse pressentir qu'il lui serait doux d'être chatouillé.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Qu'est-ce que la passion ? — Presque toujours une explosion de la folie qui est chez presque tous ; quelquefois l'explosion de la sagesse qui est en quelques-uns.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Les grandes places encadrent bien les grandes âmes.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Ce qui manque aux petits esprits ce sont les idées ; aux grands esprits, ce sont les mots.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Nul n'est bon juge ni mauvais avocat dans sa propre cause.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Un bon caractère nous met en paix avec autrui ; une bonne conscience nous tient en paix avec nous-même.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

L'on évite quelquefois d'être bon de peur d'être dupe ; et l'on a évité non pas d'être dupe, mais d'être bon.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Fais comme tous, si tu veux qu'on ne t'estime pas un propre-à-rien.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Qui fait plus que sa besogne est suspect ; qui fait plus que son devoir est ridicule.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Louer ceux d'autrefois au détriment de ceux d'aujourd'hui, c'est lapider les vivants avec les ossements des morts.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Faire des compliments ironiques, c'est flageller avec des fleurs.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Les natures franches veulent qu'on les connaisse telles qu'elles sont, ni meilleures, ni pires.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Tel s'estime plein de talent et de mérite, qui n'est plein que de lui-même, autant dire plein de vide.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

J'admire l'homme qui n'est riche que d'esprit et indépendant que de caractère ; je l'admire et je le plains.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Chacun estime qu'autrui manque de sens.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Deux espèces d'avares : les cupides qui n'ont jamais trop d'argent, et les prodigues qui n'en ont jamais assez.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Quelques vertus que possède un homme, nous l'admirons médiocrement s'il lui en manque une qui nous soit profitable.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Quelque chose est plus rare qu'un homme d'esprit, c'est un homme de sens ; plus rare qu'un homme de sens, c'est un homme de cœur ; et plus rare qu'un homme de cœur, c'est un homme de caractère.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Il y a naturelle attraction d'âme noble à âmes nobles et d'âme vile à âmes viles.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Tout est difficulté aux caractères faibles.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Pourquoi as-tu du talent, ô toi qui n'es rien ? Pourquoi n'as-tu pas de talent, ô toi qui es tout ?

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Les âmes ont besoin, ainsi que les eaux, de se donner du mouvement pour ne pas se corrompre.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Se tromper n'est pas rare, ni avouer qu'on s'est trompé n'est commun.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

L'homme qui trop se répand s'évapore ; l'homme qui trop se renferme s'aigrit.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Toute fleur a son insecte, tout fruit son ver, tout caractère a son défaut, tout cœur sa peine.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Niais qui se scandalise de tout ; dépravé qui ne se scandalise de rien.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Le soleil jette plus d'éclat à grande distance ; le génie aussi.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Nous envions plus la liberté d'autrui que nous n'estimons la nôtre.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Écoute chacun pour savoir ; n'écoute que toi pour connaître.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Toute nation qui cesse de croire cesse de croître.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Le despote aime à tirer du néant, à créer de rien. Favoriser le mérite, la belle affaire ! mais protéger la servilité, c'est se faire des créatures, c'est créer, c'est être Dieu !

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Le despote, en même temps qu'il donne une charge, croit donner l'aptitude et le mérite.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Le despotisme est naturellement révolutionnaire, et la révolution est naturellement despotique.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)

Quand la terreur gouverne, le plus lâche devient le plus cruel, le plus peureux devient le plus violent.

Joseph Roux - Les nouvelles pensées (1887)
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