Les citations de Louis-Philippe de Ségur.

1 - Qui est Louis Philippe, marquis et comte de Ségur ?

Photo / portrait de Louis-Philippe de Ségur Biographie courte : Historien, diplomate, homme politique et poète français né le 10 septembre 1753 à Paris, Louis-Philippe de Ségur est décédé le 28 août 1830 dans sa ville natale. Il est nommé membre de l'Académie française et conseiller d'État en 1803, sénateur en 1813, pair de France, Grand-croix de la Légion d'honneur. Ses principales œuvres : les Pensées politiques (1795), Histoire des principaux événements du règne de Fréderic-Guillaume (1800), la Galerie morale et politique (1818), Histoire de France (1824-1834), Histoire des juifs (1827), et ses Mémoires publiées en 1824. (Louis-Philippe de Ségur sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 132 citations et pensées de Louis-Philippe de Ségur :

La partie la plus nombreuse de l'humanité travaille, souffre, désire, et n'a jamais la dose de repos et de bonheur nécessaire pour composer l'ennui.

Louis-Philippe de Ségur - Galerie morale et politique (1816)

Lorsqu'une vérité est présentée d'une manière absolue, c'est une maxime.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Tantôt l'homme désire tout ; tantôt il se dégoûte de tout : jamais content, toujours insatisfait.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Le pouvoir, la fortune et le plaisir, trois idoles que nous prenons sans cesse pour le bonheur.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Hors de la modération et la bienveillance, il ne peut exister ni vraie sagesse ni vrai bonheur.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Trop de désir de perfection nous nuit quelquefois. Corrigeons-nous, modérons nos désirs, mais ne plaçons pas trop haut notre modèle idéal du bien ; nous ne pourrions y arriver, et nous nous découragerions.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

On ne plaît à l'esprit de parti que par l'exagération ; le moyen d'y primer est de se montrer plus fou que les autres.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

En amitié il y a deux biens principaux : le premier, c'est d'aimer ; et le second, de se confier. Pour jouir de ces deux biens, vous comprenez ce qu'il faut : la bonté, pour aimer ; et l'estime, pour avoir confiance.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Si vous recherchez, au lieu des qualités et des vertus, l'intérêt pour base à l'amitié, vous obtiendrez toutes les amitiés vulgaires qui peuvent amuser l'esprit, mais qui trompent le cœur et qui ne le remplissent jamais. C'est avec de tels amis qu'on se trouve en foule dans la prospérité, quand tout va bien, et en solitude dans l'adversité, quand tout va mal.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Nos aïeux avaient peu d'amis, et ils sentaient tout le prix et la rareté de la véritable amitié. Nous ne sommes assurément pas comme eux ; de nos jours non seulement nous avons des amis en foule, et nous en trouvons partout, mais il n'y a pas de nom plus prodigué, plus prostitué que celui d'ami ; il devient souvent dans notre langue un terme de familiarité ou de mépris.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

On peut trouver le bonheur sous le règne irrésistible des illusions ; il faut seulement que le char de l'imagination soit doucement dirigé par la raison, mais par une raison sensible dont le siège soit dans le cœur ; car l'homme ne peut être heureux que lorsque le cœur gouverne l'esprit.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Consacrer le génie à la morale, c'est lui assurer une couronne immortelle ; c'est l'asseoir à côté du vertueux Virgile, du tendre Racine et du bon La Fontaine.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

On a dit que l'homme était un petit monde, et il est certain que l'enfant est un petit homme. Si vous voulez suivre l'oracle de la sagesse qui nous a donné ce précepte, « connais-toi toi-même, » étudiez l'enfance ; vous y verrez votre portrait en miniature et votre histoire en abrégé.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

La crédulité est une faiblesse attachée à notre nature ; elle ne meurt jamais, et ne fait seulement que changer, suivant le temps, de forme, d'objet et de langage.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Le nécessaire et le superflu sont des mots relatifs, et que chacun traduit suivant ses goûts et sa position.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Si les hommes convenaient tous d'une juste définition des mots âme, liberté, justice, honneur, devoirs, droits et bonheur, ils auraient détruit la plupart des causes qui les divisent et qui les égarent.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

L'égoïste, qui s'agite sans cesse dans le cercle le plus étroit, croit en même temps parcourir un horizon immense, et parce qu'il en touche facilement les extrémités, il s'imagine qu'il le remplit.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

En nous tenant les yeux perpétuellement fixés sur notre propre image, l'égoïsme tord notre esprit, dessèche notre âme, fascine notre vue, égare notre jugement ; et, en rapetissant tout notre être, grandit notre ombre, et la rend colossale comme elle nous le paraît quand nous tournons le dos au soleil.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

L'amour de la patrie renferme et réunit en lui tout l'amour qu'on a pour ses amis, pour sa famille et pour soi-même.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

L'orgueil ne doit tendre qu'à la seule supériorité légitime, celle du talent. Toute autre est illusoire et opiniâtrement contestée.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Si vous aspirez à la considération, sachez qu'il en est beaucoup d'apparentes et de trompeuses, et qu'il n'en est qu'une réelle ! Les honneurs, les dignités, la fortune, vous donnent de l'entourage et de l'éclat ; mais si un vrai mérite ne les accompagne pas, ou si une insolente vanité les gâte, l'hommage rendu dans un premier temps se change ensuite en mépris ; on rit d'un homme élevé sans vertu, décoré sans mérite, comme d'un diamant faux magnifiquement monté.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

L'orgueil est d'autant plus difficile à vaincre qu'il impose à l'esprit par sa grandeur ; il se fait prendre pour l'élévation d'âme, il s'associe même quelquefois à plusieurs vertus qu'il trompe, en se présentant à elles sous les traits d'une noble fierté ; son principe même, comme celui de beaucoup d'erreurs, est un bon germe ; c'est son excès qui le transforme en vice.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

L'enfance n'est qu'un faible crépuscule où l'on voit encore le jour combattre contre la nuit. Tout étonne l'esprit de l'enfant voyageur entrant dans le monde ; tout lui semble incertain, vague et confus : on dirait qu'il se trouve alors dans une sorte de rêve entre le sommeil et le réveil.

Louis-Philippe de Ségur - Les quatre âges de la vie (1816)

Vous n'avez connu que la moitié de l'existence quand vous avez vécu seul ; doublez-vous pour la sentir tout entière, et connaissez enfin les charmes d'un sentiment pur, qui a tout le feu de l'amour et toute la sagesse de l'amitié.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

L'homme souvent n'évite un excès que pour se jeter dans l'autre ; en cherchant la modération, n'allez pas tomber dans la faiblesse ; avec la force vous n'aurez que vos propres défauts ; la faiblesse vous donnera ceux de tout ce qui vous entoure.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

La puissance et la richesse des grands s'accroissent toujours en proportion de l'abaissement et de l'oppression des peuples.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Les armes de l'éloquence exigent la même sagesse, la même probité dans leur emploi. Cette éloquence a ses dangers comme son utilité ; tout dépend de l'usage qu'on en fait ; c'est le bouclier de l'innocence, l'épée du courage, ou le poignard de la calomnie.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

La vérité est le premier besoin de l'homme ; l'erreur est la source la plus commune de toutes ses fautes et de tous ses malheurs.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Pardonnez à ceux qui vous haïssent ; rendez-leur le bien pour le mal ; montrez leur injustice en prouvant vos vertus ; forcez-les ainsi à l'admiration, à la reconnaissance, et vous aurez remporté le plus beau triomphe qu'une âme généreuse puisse souhaiter.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Les rêves de l'ambition ne m'ont jamais tourmentés ; j'ai toujours préféré ma liberté à un servage brillant, mais gênant.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

La fortune est comme la nature, elle réserve toutes ses fleurs pour le printemps.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Dans le labyrinthe du monde, le chemin qu'on suit, la pente qui nous entraîne, l'issue qu'on trouve, et le but où l'on arrive, tous ces événements dépendent tellement d'une infinité de petites causes que notre prévoyance et notre volonté n'y sont presque jamais pour rien.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Le hasard a presque toujours plus d'influence sur notre sort que nos calculs et nos penchants.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Échappé au naufrage et arrivé dans le port, on aime à se rappeler avec calme les tempêtes qui nous ont tant agités ; on veut rendre compte à sa famille, et même à ses amis, de la part que le sort nous a fait prendre à tant de passions, à tant d'événements, à tant de vicissitudes.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Le dernier rayon de l'esprit de l'homme qui finit sa carrière sert parfois d'utile fanal au jeune homme qui entre dans la sienne.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

La jeunesse veut savoir ce que les vieillards ont vu et fait, et les vieillards aiment à le raconter.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Se retracer tout ce qu'on a éprouvé jadis, c'est reculer vers sa jeunesse, c'est presque recommencer à vivre ; c'est un dernier plaisir d'autant plus pur que notre expérience peut instruire ceux qui n'en ont pas.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Tout mortel cherche le bonheur ; il faut l'accompagner dans sa marche, l'aider dans sa recherche, le prévenir contre l'emportement qui l'égare, lui montrer que toute ivresse lui fait perdre son chemin, et que la modération est le seul guide qui puisse le faire arriver à son but.

Louis-Philippe de Ségur - Galerie morale et politique (1816)

Le dernier malheur de l'homme vicieux est de se rendre, par habitude, insensible aux remords, comme Mithridate aux poisons.

Louis-Philippe de Ségur - L'habitude (1816)

Il est rare que l'on ne fasse pas un bon marché en achetant des espérances par des privations.

Louis-Philippe de Ségur - Pensées diverses (1823)

Il est une fermeté de caractère qui éloigne tous les dangers parce qu'elle empêche de les craindre. La peur les attire, le mépris les écarte, et l'on inspire toujours la confiance qu'on éprouve.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Si la vie est un bien, la mort est son fruit ; si la vie est un mal, la mort est son terme.

Louis-Philippe de Ségur - Les quatre âges de la vie (1816)

Le despotisme est condamné à l'inconséquence, puisqu'il est par lui-même tout ce qu'on peut concevoir de plus opposé à la raison, à la nature, et à la justice.

Louis-Philippe de Ségur - Souvenirs et anecdotes (1824)

Le jeune homme n'emploie pas ses forces, il les prodigue ; s'il joue, ce n'est pas de l'argent, c'est l'émotion qu'il cherche. S'il se livre au plaisir, ce n'est pas l'amante, c'est l'amour qu'il aime ; s'il combat, ce n'est pas l'ennemi, c'est le danger qu'il poursuit. On dirait qu'il se hâte de dépenser sa vie.

Louis-Philippe de Ségur - Galerie morale et politique (1816)

Tous les hommes entendent la voix des passions ; très peu sont susceptibles d'écouter celle de la raison.

Louis-Philippe de Ségur - La raison (1816)

La prudence est le fruit de la réflexion aidée par l'expérience.

Louis-Philippe de Ségur - La prudence (1816)

Tout le monde aime la simplicité, l'admire ; peu de gens l'adoptent ; personne ne l'envie.

Louis-Philippe de Ségur - La simplicité (1816)

Un goût fin et délicat plaît toujours, il est à l'esprit ce que la grâce est au corps.

Louis-Philippe de Ségur - Le goût (1816)

La paresse des ambitieux assure le repos du monde.

Louis-Philippe de Ségur - Galerie morale et politique (1816)

Le mariage, on y rentre par la douceur, on en sort par la violence.

Louis-Philippe de Ségur - Le mariage (1816)
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