Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Madame de Sévigné.

1 — Qui est Madame de Sévigné ?

Photo de Madame de Sévigné Biographie courte : Épistolière, écrivaine et philosophe française née le 5 février 1626 à Paris, Marie de Rabutin-Chantal, connue comme Madame de Sévigné, est décédée le 17 avril 1696 à 70 ans au château de Grignan, situé en région Rhône-Alpes. La marquise de Sévigné est devenue célèbre pour son abondante correspondance, des lettres principalement destinées à l'intention de sa fille Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan, mais aussi à son cousin Roger de Rabutin, comte de Bussy, connu sous le nom de Bussy-Rabutin. Madame de Sévigné a été élevée au rang d'auteur classique et de modèle à suivre grâce à son style incomparable, à la proportion parfaite entre la pensée et la forme et au mélange de raison et de sentimentalité. (Source : Wikipédia)

2 — Les 80 pensées et citations de Madame de Sévigné :

Être un dévot, c'est un sentiment qui est bien naturel dans le malheur et dans la vieillesse.

Madame de Sévigné - Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 9 octobre 1675.

La tristesse est un poison, c'est le chagrin qui la fait naître, et la crainte qui l'entretient.

Madame de Sévigné - Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 9 octobre 1675.

Je fais souvent des réflexions et des supputations, et je trouve les conditions de la vie assez dures. Il me semble que j'ai été traînée, malgré moi, à ce point fatal où il faut souffrir la vieillesse ; je la vois, m'y voilà, et je voudrais bien au moins ménager de ne pas aller plus loin, de ne point avancer dans ce chemin des infirmités, des douleurs, des pertes de mémoire, des défigurements qui sont près de m'outrager, et j'entends une voix qui dit : « Il faut marcher malgré vous, ou bien, si vous ne voulez pas, il faut mourir, » qui est une extrémité où la nature répugne.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 30 novembre 1689.

Il est vrai, ma fille, que le temps passe partout, et il passe vite : vous criez après lui parce qu'il vous emporte toujours quelque chose de votre belle jeunesse ; mais il vous en reste beaucoup. Pour moi, je le vois courir avec horreur, et m'apporter en passant l'affreuse vieillesse, les incommodités, et enfin la mort.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 8 janvier 1674.

La vie est courte, le fleuve qui nous entraîne est si rapide qu'à peine pouvons-nous y paraître.

Madame de Sévigné - Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 3 avril 1681.

Ma belle, c'est dans les petites choses que l'on témoigne son amitié. Il est vrai, ma fille, qu'on ne saurait trop les estimer, l'amour-propre a trop de part à ce qu'on fait dans les grandes occasions : l'intérêt de la tendresse est noyé dans celui de l'orgueil.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 15 octobre 1677.

L'amour, c'est une fièvre trop violente pour durer.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 14 juillet 1688.

Il faut jouir du bien présent, les chagrins reviennent toujours assez tôt.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 29 novembre 1671.

L'avenir, en amour, fait oublier le passé.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

Il faut être bien exempte d'amour-propre pour n'être pas sensible à des louanges.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 2 décembre 1664.

L'éloquence et la facilité de parler donnent un certain éclat aux pensées.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 4 novembre 1671.

Il y a certaines pensées qui égratignent la tête.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 4 novembre 1671.

Il est des inquiétudes qui ne vous servent de rien, mais qu'il est impossible de ne pas avoir.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 4 novembre 1671.

Il y a des hommes qui, pour douze sous, font ce que d'autres ne feraient pas pour cent mille écus.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 4 novembre 1671.

Le temps marche toujours assez sans qu'on le hâte d'aller.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 11 novembre 1671.

Je regarde l'avenir comme une obscurité, dont il peut arriver des biens et des clartés à quoi l'on ne s'attend pas.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 5 juin 1680.

La santé est toujours un solide et véritable bien, on en fait ce qu'on veut.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 5 juin 1680.

Il n'est rien de longue durée en ce monde, ni bonheur ni malheur.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 26 juin 1680.

Il faut toujours douter de ce qu'on ne sait point par soi-même.

Madame de Sévigné - Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 25 février 1686.

Si quelquefois un peu d'absence fait grand bien, quelquefois beaucoup d'absence fait grand mal.

Madame de Sévigné - Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 17 juin 1687.

L'éloignement nous fait dire et faire bien des choses à contretemps.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

Il faut supporter avec patience l'éloignement d'un enfant qu'on aime passionnément.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

Il y a des cœurs qui ont tant de sympathie qu'ils ressentent ce que pensent les autres cœurs.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

On va loin sans mourir d'ennui pourvu qu'on se donne des occupations.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

La mémoire est dans le cœur, et quand elle ne nous vient pas de cet endroit, nous n'en avons pas plus qu'un lièvre.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

Les jugements sur les apparences sont si souvent faux qu'il est étonnant qu'on ne s'en désaccoutume pas.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

La raison supporte les disgrâces ; le courage les combat ; la patience les surmonte.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

Les longues maladies usent la douleur, comme les longues espérances usent la joie.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

Le pouvoir de rendre service et de faire des heureux est le dédommagement des fatigues.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

L'impatience aigrit et aliène les cœurs ; la douceur les ramène.

Madame de Sévigné - Les maximes et pensées extraites de ses lettres (1704)

Les avis d'une amie aimable persuadent toujours plus que ceux d'une sœur sévère.

Madame de Sévigné - Lettre à Mlle de L'Enclos, le 12 novembre 1679.

Un malheur continuel pique et offense, on hait d'être houspillé par la fortune.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 9 mars 1672.

Je pardonne au passé en faveur de l'avenir puisqu'il est éclairé par l'espérance.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 15 septembre 1680.

Je suis bien loin d'abonder dans mon sens.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 15 janvier 1690.

Rien n'est aussi bon que d'avoir une belle et bonne âme : on la voit en toute chose comme au travers d'un cœur de cristal, on ne se cache point.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 9 septembre 1675.

Vous devez vous défier de vous, quand vous êtes seul de votre avis.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 9 septembre 1675.

On n'a jamais pris longtemps l'ombre pour le corps : il faut être, si l'on veut paraître. Le monde n'a point de longues injustices.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 9 septembre 1675.

Il faut baisser la tête et souffrir quand nous ne sommes pas les plus forts.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 6 juillet 1689.

Les choses n'arrivent quasi jamais comme on se les imagine.

Madame de Sévigné - Lettre à Mme de Grignan (sa fille), le 3 juillet 1680.

La vie est courte, c'est la consolation des misérables et la douleur des gens heureux.

Madame de Sévigné - Lettre au comte de Bussy-Rabutin, le 19 décembre 1685.
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