Les 122 pensées et citations de Madeleine de Puisieux :
Tout se peut dire ; le ton seul y met des différences.
La paresse est un vice de l'espèce la plus vile.
La paresse est l'ennemie mortelle de l'application, et la compagne de l'ignorance.
Il n'est de bonheur en ce monde que pour les coquettes.
Les amitiés qui paraissent les plus fortes ne sont assez souvent que des intérêts concertés.
L'ouvrage le plus pénible est l'examen de nos défauts.
On n'a jamais conservé un coeur avec de la mauvaise humeur.
Dieu pardonne tout, et les hommes ne pardonnent rien.
N'ayez point de finesse, il est trop difficile d'en avoir assez.
La sincérité est l'amie inséparable de la vérité.
La curiosité a perdu plus de jeunes filles que le penchant.
En toutes circonstances, il n'y a pas de mal qui n'ait son remède.
Une tête bien faite s'accommode de tous les oreillers que la fortune lui présente.
Le vrai moyen de vivre sans inquiétude, et de mourir sans regrets, est de régler toute sa vie sur la droite intention et l'équité.
La première faute, entre des gens mariés, est de se manquer d'égards.
On fait tout ce qu'on veut d'un homme vain en flattant sa vanité.
Une femme d'esprit fait tout ce qu'elle veut d'un mari qui l'estime.
La patience est nécessaire quand on a longtemps à vivre.
Insulter au malheur des autres, c'est mettre le comble à l'inhumanité.
Il n'y a point de remèdes à la sottise et à l'imbécilité, ni même à la fourberie.
La fourberie porte avec elle sa marque distinctive, les physionomies trompent rarement.
Il y a beaucoup d'esprit à n'en pas montrer quelquefois, et surtout à ne pas voir que les autres en manquent.
La raillerie est toujours indécente.
Il y a des gens qui vivent ensemble faute de pouvoir se passer l'un de l'autre.
L'amitié a ses moments de tiédeur, comme la dévotion
Le plus grand obstacle à la fortune est une délicatesse de penser.
Savoir bien penser et bien agir est la plus grande sagesse.
Une femme qui s'irrite change de sexe.
Si vous souhaitez vivre paisiblement, évitez les gens belliqueux et les sots.
On ne se trouvera jamais assez riche s'il faut accumuler l'or au niveau de ses fantaisies.