Les citations de Marcel Jouhandeau.
1 — Qui est Marcel Jouhandeau ?
Biographie courte : Écrivain français né le 26 juillet 1888 à Guéret dans la Creuse, Marcel Henri Jouhandeau, dit Marcel Jouhandeau, est décédé le 7 avril 1979 à Rueil-Malmaison dans le département des Hauts-de-Seine. Il s'éteint à l'âge de 90 ans à son domicile, Marcel Jouhandeau repose au cimetière de Montmartre à Paris. (
Source : Wikipédia )
2 — Les 176 pensées et citations de Marcel Jouhandeau :
Prenez garde, jamais le Ciel n'est plus serein qu'à l'approche des orages.
Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970) Le désir, c'est l'infini dans un battement de cœur et plus l'objet se dispute et se dérobe, plus il grandit et s'auréole de lumière, plus il vous brûle aux entrailles.
Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967) Il n'y a d'intéressant dans l'amour que les sentiers du désir. La possession est peu de chose.
Marcel Jouhandeau - Les Argonautes (1959) L'ivresse de la bonté, l'ivresse de la charité, l'ivresse de l'amour, c'est ce que je connais. Je ne suis tranquille que lorsque tout ce qui dépend de moi est satisfait.
Marcel Jouhandeau - Le nouveau testament (1968) Parmi les hommes seul est libre celui qui se détourne de tous les autres, pour vivre intérieurement.
Marcel Jouhandeau - De la grandeur (1952) La misère suprême, c'est de ne pas se contenter jusqu'à l'ivresse de ce qu'on a, de ce qu'on est.
Marcel Jouhandeau - De la grandeur (1952) Un moment vient où l'on n'a plus l'illusion de vivre, où l'existence n'est qu'allusive. Un beau jour n'est plus que le rappel d'un plus beau jour d'autrefois.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) Les joies de l'amitié l'emportent parfois par leur délicatesse sur celles de l'amour.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) Les joies de l'amitié l'emportent parfois par leur charme sur celles de l'amour.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) On s'exagère bien souvent la difficulté ou la durée de l'effort qui incombe au point de s'y dérober, alors que le courage consiste seulement à se conduire avec les obstacles ou les dangers comme s'ils n'existaient pas, au point qu'il supprime presque le mérite.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) La sagesse consiste, dès qu'on ouvre les yeux le matin, à faire avec plaisir tout ce qui nous inspire au premier abord.
Marcel Jouhandeau - Parousie (1968) Rien n'est triste tout à fait, on peut tout amener à la joie, tout convertir au bonheur.
Marcel Jouhandeau - Confrontation avec la poussière (1970) La vie est un don du Ciel qu'il faut accepter avec reconnaissance et convertir en joie. La fatigue même est bonne quand on approche de son repos. Elle vous relève de tout désir et invite à entrevoir la mort sans appréhension.
Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966) Convertir l'amertume en douceur est le propre d'une âme bien née.
Marcel Jouhandeau - Les instantanés de la mémoire (1962) Vous avez beau vous convertir, jamais la religion ne fera qu'un muflier porte des roses, pas davantage qu'une vache en rossignol se change, une hyène en brebis.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) Pour souffrir vraiment, il faut tenir encore à quelque chose et je vis comme si je n'étais plus, comme si je n'étais plus tout à fait où je suis, déjà en allé, ailleurs.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) Pour moi, je tiens à ma mort autant qu'à nulle chose au monde et je ne voudrais à aucun prix qu'elle me fût dérobée, escamotée. Un drame sans dénouement n'est pas parfait. L'épreuve est pathétique et c'est là que je m'attends.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) Mourir, c'est vivre encore un instant, avant de n'être plus. Ô l'ultime démarche ! On ne connaît pas les gens, avant de savoir comment ils se tireront de ce dernier pas.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) Les problèmes sont individuels, chacun a les siens et doit les résoudre seul.
Marcel Jouhandeau - Aux cent actes divers (1971) L'ultime souffrance du désespoir, c'est quand il n'y a plus de remède, aucun moyen d'en sortir qu'en descendant de plus en plus bas le long de la spirale sans fin qu'est ce vice épouvantable.
Marcel Jouhandeau - Les Argonautes (1959) La vieillesse apporte une lucidité dont la jeunesse est bien incapable, et une sérénité bien préférable à la passion.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) La vérité a toujours été l'ultime pureté de l'impur que je ne peux pas me cacher que je suis.
Marcel Jouhandeau - Un second soleil (1965) La mort n'est qu'une ultime naissance, le linceul notre dernier lange.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) Sourire est notre dernière politesse, la suprême coquetterie, l'ultime parure de nos visages.
Marcel Jouhandeau - Écrits secrets (posthume, 1988) Bien connaître quelqu'un, c'est l'avoir aimé et haï.
Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935) Loin de vous, tout m'est exil ; avec vous seul, je ne suis pas seul.
Marcel Jouhandeau - L'école des garçons (1953) L'enfer est un lieu d'exil où se rassemblent ceux qui n'ont pas permis à Dieu de les fréquenter.
Marcel Jouhandeau - La mort d'Élise (1971) La politesse n'est qu'une forme du respect que les autres nous inspirent.
Marcel Jouhandeau - Être inimitable (1964) L'amour est une religion royale, souhaitée, embrassée avec ferveur et dont je serais volontiers le martyr, il nous pourvoit d'antennes qu'on croyait l'apanage exclusif des mages.
Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949) À force de se croire dans la vérité, on se trompe ou on risque de le faire.
Marcel Jouhandeau - Le bien du mal (1964) Il arrive que deux êtres se comprennent, qu'ils s'aiment, exception qui ressemble au miracle.
Marcel Jouhandeau - La Malmaison (1965) L'amour des bêtes, quand il devient exclusif, relève d'un déséquilibre, d'une aliénation. Les gens qui aiment exagérément les animaux, à mes yeux ressemblent à des églises désaffectées.
Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973) J'ai tant d'amour au fond de moi, tant d'amour qui ne demande qu'à s'exprimer. Venez boire à la source si vous en trouvez le chemin.
Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973) Les mots se perdent dans le labyrinthe de mon esprit, avant d'atteindre mes lèvres.
Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973) Mon cœur ne se règle sur celui de personne, surtout pas sur le cœur de ceux que j'aime, du moment que j'aime.
Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Élise (1962) L'amour ne peut supporter le temps ni l'espace, tout ce qui divise.
Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau intime (1926) Celui-là est glorieux qui, jouissant de lui-même, n'a pas besoin de louanges étrangères.
Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935) L'amour, un drame dont l'enjeu est l'infini et qui oscille longtemps entre un compromis avec la raison et une folie.
Marcel Jouhandeau - Jeux de miroirs (1966) Le sexe est l'instrument d'une fonction, à laquelle chacun donne la solution qu'il peut selon les moyens du bord.
Marcel Jouhandeau - Souffrir et être méprisé (1976) L'amour fait le vide autour d'un seul visage.
Marcel Jouhandeau - Orfèvre et sorcier (1975) Pour l'avare l'amour est un intérêt, l'être aimé un capital.
Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933) L'amour, c'est d'apprendre par cœur le corps et l'âme de quelqu'un.
Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1967) Du moment que le bonheur, c'est de vivre, on doit le trouver aussi bien dans la douleur que dans le plaisir et parfois jusque dans l'ennui.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vie et le bonheur (1956) Vieillir, ce n'est pas du tout diminuer, mais grandir.
Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956) Il y a des couples heureux, des moitiés qui se respectent mutuellement.
Marcel Jouhandeau - La vertu dépaysée (1968) Le miracle, ce n'est pas Dieu, c'est nous.
Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935) Chaque âme est à elle seule une société secrète.
Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935) Les vertus sont sujettes à des vices particuliers qui les rendent inutiles.
Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935) La sensualité s'éteint à quatre-vingts ans.
Marcel Jouhandeau - Parousie (1968) Qu'y a-t-il en moi ? Une nation de tigres qui s'entre-déchirent.
Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939) On ne s'exprime bien que par un acte. Toutes nos paroles mentent jusqu'au jour où l'on se surprend à agir contrairement non seulement à tout ce qu'on a l'habitude de dire, mais à tout ce qu'on croyait penser et aimer.
Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939) Il y a deux manières de se délivrer de son désir : En y renonçant ou bien on le réalise.
Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939) Toute personnalité qui se cherche est commune.
Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939) Il y a en chacun de nous deux ou trois êtres qui cheminent sans se faire de confidences.
Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970) La gentillesse ce n'est que la bonne humeur, une bonne humeur constante, inaltérable et à la fin comme inaliénable, qui nous accompagne et ne nous lâche plus, pas même devant la mort et par-delà.
Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966) Mieux vaut mourir d'un excès de vigueur que d'un manque de vitalité.
Marcel Jouhandeau - La vertu dépaysée (1968) L'homme est fait pour un instant de labeur, et pour une éternelle paresse.
Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935) Mieux vaut d'être haï par un doux qu'aimé par un cruel.
Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau marié (1933) Mieux vaut se quitter bons amis que de s'entêter à faire toute sa vie mauvais ménage.
Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959) Dans la vie les problèmes se posent toujours plus ou moins de travers, aussi ne trouvent-ils de solution conforme absolument à aucun système, à aucun principe. Rien n'est préconçu dans la vie, elle improvise toujours et nous force à sortir des conventions. Aucune situation n'en répète une autre tout à fait, aucune morale ne suffit tout à fait dans toutes les circonstances, dans toutes les situations. Il faut s'inventer soi-même et se créer une éthique privée à son usage propre et exclusif.
Marcel Jouhandeau - La Malmaison (1965) La vie est faite de problèmes à résoudre, de difficultés à surmonter, sans perdre sa sérénité.
Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959) Un baiser n'engage pas, l'amour n'a rien à voir avec ces divertissements.
Marcel Jouhandeau - Aux cent actes divers (1971) La confiance en en soi n'est supportable que si elle a surmonté une timidité native, et plus cette peur originelle de la vie était profonde, plus le courage a de prix.
Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1961) J'aime trop le mouvement qui mène vers le but pour ne pas oublier l'obstacle à surmonter.
Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981) Une maladresse avouée humblement comme sienne ressemble parfois à une élégance.
Marcel Jouhandeau - Le bien du mal (1964) On se pardonne difficilement de ne pas être admirable en toutes choses.
Marcel Jouhandeau - Eléments pour une éthique (1955) Passer pour bon et ne pas l'être est la pire des escroqueries.
Marcel Jouhandeau - Eléments pour une éthique (1955) Parfois, j'envie mon chien, couché à mes pieds. Son attitude, l'expression de ses yeux, tout en lui confesse qu'il a foi en moi. Il sait que, du moment que je suis là, il ne lui arrivera rien de fâcheux, que je pourvoirai à tous ses besoins. Il croit en son maître, comme je voudrais croire en Dieu.
Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967) À partir d'un certain âge il faut prendre l'habitude de vivre comme les fantômes. Ne rien regretter, ne rien désirer. C'est de tout repos. Rien ne vous pèse, on ne pèse sur rien.
Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967) Pour être sans cesse pleinement heureux et quitte avec Dieu, les autres et soi-même, considérer tout ce qui arrive de fâcheux, de mal comme naturel, par conséquent avec bonne humeur et tout ce qui se présente de bien, le beau temps ou certaines rencontres, comme des dons gratuits.
Marcel Jouhandeau - Jeux de miroirs (1966) Le bonheur, c'est de considérer tout ce qui nous arrive d'agréable comme gratuit, et de fâcheux comme incomparablement moins pénible que ce que nous avons mérité de subir.
Marcel Jouhandeau - Journaliers (1959) Il n'est pas de pire sottise que de se croire exempt d'erreur.
Marcel Jouhandeau - La Malmaison (1965) La pire des erreurs, ce n'est pas du tout de se tromper, mais d'être si sûr de ne pas le faire qu'on veuille imposer son opinion à tout le monde.
Marcel Jouhandeau - De la grandeur (1952) Chacun porte en lui son Enfer à la mesure de sa méchanceté ou son Ciel modelé sur la générosité de son cœur.
Marcel Jouhandeau - Magnificat (1963) Le Jugement dernier est dans la suite et la fin de nos sentiments et de nos actions.
Marcel Jouhandeau - Magnificat (1963) L'amour est un élixir qui me rend léger à en perdre mon poids.
Marcel Jouhandeau - Chronique d'une passion (1949) L'inoubliable, c'est la beauté d'un visage souriant et serein.
Marcel Jouhandeau - Souffrir et être méprisé (1976) En amour, ce que je cherche, ce n'est ni tout à fait l'amour, ni la beauté, ni le plaisir, mais une sorte de défi à l'orgueil et l'occasion de vaincre quelqu'un par une suprême élégance du cœur.
Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966) Aimer, c'est la liberté dans les chaînes, c'est l'apothéose dans le sacrifice.
Marcel Jouhandeau - Le gourdin d'Elise (1967) Aimer, c'est une présence qui domine sur tout ce que nous sommes.
Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)
3 — La liste des auteurs populaires :