Les citations de Marcel Pagnol.

Si vous voulez aller sur la mer, sans aucun risque de chavirer, alors, n'achetez pas un bateau : achetez une île !

Les morts des batailles perdues sont la raison de vivre des vaincus.

Nos pensers sont à nous, mais leur fin n'est point nôtre.

Tous nos rêves n'étaient que des rêves, les baisers d'hier sont morts pour jamais.

Tous nos rêves n'étaient que des rêves, et notre bel hier s'est enfui pour jamais.

Il vaut bien mieux souffrir le mal que de le faire.

Les affaires de famille, c'est toujours de sales histoires.

Au fond, voyez-vous, le chagrin, c'est comme le ver solitaire : Le tout, c'est de le faire sortir.

Il n'y a que les petits garçons ou les petites filles pour croire l'amour éternel.

Je ne te reproche pas d'être cocu, ce n'est pas de ta faute, et puis tout le monde le sait !

Une goutte de philosophie est un poison pour un ignorant !

C'est déjà bien assez triste de mourir... s'il faut encore voir pleurer les autres !

Tu n'es pas cocu par accident : tu es cocu de naissance !

À mon avis, tu devrais avoir la pudeur de ne pas me demander mon avis !

Le rire, c'est une chose humaine, une vertu qui n'appartient qu'aux hommes, et que Dieu peut-être leur a donnée pour les consoler d'être intelligents.

Ce pauvre cerveau, petit à petit, il est devenu comme un pois chiche ; peuchère, quand il marchait dans la rue, ce petit cerveau lui sautait dans la grande tête, et ça sonnait comme un grelot de bicyclette.

Dieu juge votre repentir, et il m'inspire la pénitence que je dois vous infliger.

Soyez vous-même, c'est votre seule chance d'être original.

Pour gagner de l'argent, il faut bien le prendre à quelqu'un.

Notre volonté que le destin conduit, pourra vouloir demain autrement qu'aujourd'hui.

Voyons, tu crois qu'un homme qui se gagne une femme aussi belle que toi peut avoir l'envie de la quitter pour courir les mers ? Il sera bien trop occupé à surveiller les galants qui seront autour de toi comme les mouches sur une fraise.

Non, d'être cocu, ce n'est pas un péché... Va, tu iras au Paradis quand même !

Une séparation prolongée détruit n'importe quel amour.

Les observations d'un ancien cocu et d'un cocu de l'active n'ont sur moi aucune influence !

Il n'est pas prudent de dire jamais.

Soyez héroïque, mais prudent.

Les serments, comme les personnes, perdent leur force en vieillissant.

Elle est amoureuse... amoureuse à crever... ça risque de lui taper sur le cerveau !

Pour être jaloux, il faut être amoureux !

On a tort de dire des mensonges ; mais dans la vie, des fois, il faut être plus fin que les gens !

Oui, l'habit ça flatte toujours ; et ce n'est pas moi qui suis élégant, c'est mon costume.

De tous les vices, la vanité est décidément le plus ridicule !

On trouve des raisons parce qu'on a toujours besoin de raisons : ça tranquillise.

Eh bien, son mari, c'est moi ! ça veut dire que j'ai eu de la chance, une chance de cocu !

Moi, ça rentre par une oreille, ça sort par l'autre.

L'argent ne fait pas le bonheur, mais on est tout de même bien content d'en avoir !

C'est bien la peine d'avoir un estomac comme deux monuments, et de ne pas pouvoir faire un enfant.

Quand on a peur de quelqu'un, on croit facilement le mal qu'on dit de lui.

Si les péchés faisaient souffrir quand on les fait, nous serions tous des saints !

Tu n'es pas un de ceux qui nourrissent la flamme, mais tu la protèges de tes pauvres mains.

Le mépris des proverbes, c'est le commencement de la fortune.

Qui sème l'injustice récolte l'injure.

Le plus affreux de la médiocrité, c'est qu'on finit par l'accepter.

Comme tu as la tronche un peu faible, ça te frappe sur le cigare, et après, tu inventes des romans !

Comme on est faible, quand on est dans son tort !

Telle est la faiblesse de notre raison : elle ne sert le plus souvent qu'à justifier nos croyances.

Si tu n'as pas le goût de ton métier, tu n'auras jamais rien de propre.

J'aime mieux être barbeau que d'être président de la République.

Bon à rien, ce serait encore trop dire : Tu n'es pas bon à rien, tu es mauvais à tout.

Nos vœux et nos destins s'opposent constamment.