Les citations de Marie du Deffand.
1 — Qui est Marie du Deffand ?
Biographie courte : Épistolière, salonnière, écrivaine et femme de lettres française née le 25 septembre 1697 au Château de Chamrond près de Charoles (Saône-et-Loire), Marie de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand, est décédée le 23 août 1780 à Paris. Elle est morte au couvent de Saint Joseph, paroisse de Saint-Sulpice, à l'âge de 83 ans. Marie du Deffand laisse, à sa mort, une correspondance abondante représentative de l'esprit du XVIII
e siècle français. (
Source : Wikipédia )
2 — Les 104 pensées et citations de Marie du Deffand :
Les trahisons et les infidélités, jamais elles ne s'effacent, rien ne peut les réparer.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Faire du bien à ses ennemis, c'est ressembler à l'encens qui parfume le feu par lequel il est consumé.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Le paradis le plus facile à concevoir est celui des Turcs : rien ne ressemble plus à un ange qu'une femme parfaite.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Souvent on exagère son malheur pour faire admirer son courage.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) La vanité perd plus de femmes que l'amour.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Pour mener les hommes où l'on veut, il suffit de leur persuader que le bonheur y est.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Les consolations sont pour la santé de l'âme ce qu'est la tisane pour celle du corps.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Les hommes sont bien différents des statues : la distance de celles-ci les rapetisse, et c'est l'approche des autres qui les réduit presque à rien.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) L'amitié est la seule passion que l'âge n'amortit pas.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Toute femme qui ne se donne pas la peine de vous paraître aimable fait fort peu de cas de vous.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Tous discours sur certaine matière me paraissent inutiles ; le peuple ne les entend pas, la jeunesse ne s'en soucie guère, les gens d'esprit n'en ont pas besoin, et peut-on se soucier d'éclairer les sots ?
Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 28 décembre 1765. Ne nous flattons jamais d'établir la tolérance ; les persécutés la prêcheront toujours, et s'ils cessaient de l'être, ils ne l'exerceraient pas. Quelque opinion qu'aient les hommes, ils y veulent soumettre tout le monde.
Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 28 décembre 1765. Que chacun pense et vive à sa guise, et laissons chacun voir par ses lunettes.
Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 28 décembre 1765. Les vieilles connaissances valent mieux que les nouveaux amis.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 24 mars 1760. La meilleure manière de vivre heureux, c'est de prendre le temps comme il vient.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Malgré tous vos défauts, je vous aime à la rage.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 9 juillet 1766. C'est mourir tous les jours que de vivre sans aimer.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 8 mars 1767. Qui trop raconte ses plaisirs fait naître la haine chez les envieux.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 1er avril 1769. En amour, il n'y a que le premier pas qui coûte.
Marie du Deffand - Lettre à d'Alembert, le 7 juillet 1763. Nos années, nos ennemis, sont toujours en plus grand nombre que nous croyons.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Les imaginations vivent aiment mieux de loin que de près.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Les imbéciles et les sots sont les plus exacts, parce qu'ils ont tous la tête vide ; les sots suivent le plan, la marche qu'on leur indique, et par manque de réflexion et d'initiative, ils ne s'en écartent jamais.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Parlez-moi comme à une bête, mais à une bête bon enfant, à qui l'on peut tout dire, pourvu qu'on lui dise la vérité.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 5 mai 1766. J'aime mieux la vérité toute crue ou toute nue, je n'ai pas besoin qu'on me dore la pilule.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 5 mai 1766. J'aime l'amitié à la folie, mon cœur n'a jamais été fait que pour elle. Tout ce qui ressemble à l'amour m’est odieux, et je suis presque bien aise d'être vieille et hideuse pour ne pouvoir pas me méprendre aux sentiments qu’on a pour moi, et bien aise d'être aveugle pour être bien sûre que je ne puis en avoir d'autres que ceux de la plus pure et sainte amitié.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 5 mai 1766. Le plus grand des plaisirs est de faire le bonheur de quelqu'un qui n'en a jamais eu de véritable dans sa vie.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 5 mai 1766. Des gens plats, le plus grand bien dont je jouisse en leur absence, c'est de n'y plus penser.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Il est dangereux de dire ce qu'on pense à une personne fourbe ; ce sont des armes qu'on lui donne contre soi, et dont elle fait usage selon son caprice.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Il est difficile de pouvoir contenter quelqu'un de qui le bonheur ne peut être que surnaturel.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Il est impossible d'aimer ceux dont notre amour-propre est sans cesse humilié.
Marie du Deffand - Lettre à Mlle de Lespinasse, le 9 mai 1764. Il est agréable d'être loué par quelqu'un qui se connaît bien en mérite.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) L'ennui est le tombeau de tous les sentiments.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 27 juin 1770. La société est composée de deux classes d'hommes, les sots et les fripons.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 21 mai 1766. La paresse, la douce paresse, la sainte paresse m'endort et m'enchaîne.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Le fanatisme dans tous les genres fait dire et faire bien des absurdités.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 26 mai 1767. Contentez-vous de vous ennuyer, abstenez-vous d'ennuyer les autres.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 23 mai 1767. Le vrai bonheur est d'être exempt d'ennui ; tout ce qui en préserve est également bon.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 3 mai 1767. Soyez philosophe jusqu'au point de ne vous pas soucier de le paraître.
Marie du Deffand - Lettre à d'Alembert, le 22 mars 1755. L'ennui est un mal dont on ne peut se délivrer, c'est une maladie de l'âme.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 7 février 1773. Les phrases et les lieux communs dénotent une disette de sentiments et de pensées.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 20 juin 1779. La finesse de l'esprit et la délicatesse du goût sont des qualités bien dangereuses lorsqu'elles ne sont pas accompagnées de l'indulgence et de la prudence.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) L'orgueil à découvert vaut mieux que le masque de la modestie.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 30 janvier 1768. La calomnie n'est bonne qu'à déprécier les talents, c'est l'arme préférée des envieux.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Il ne faut jamais baisser les bras, le succès vient avec la ténacité, et la persévérance.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Un homme qui plaît par ses propres défauts, on serait bien fâché qu'il fût plus parfait.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Le langage de la passion est la sublime et véritable éloquence.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Quand vous n'avez rien d'intéressant à dire, ne dites rien, c'est tellement plus agréable.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 21 février 1769. Il n'y a de bonne recette pour trouver le bonheur que de prendre le temps comme il vient, les gens comme ils sont, et d'être bien avec soi-même.
Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780) Il ne peut y avoir de liaisons solides qu'entre les gens raisonnables.
Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 25 octobre 1775. Se supporter soi-même est le plus difficile, surtout pour ceux qui ne sont que des poules mouillées.
Marie du Deffand - Lettre à Victor-François de Broglie, le 22 septembre 1764.
3 — La liste des auteurs populaires :