Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Marie du Deffand (2)

Les citations célèbres de Marie du Deffand :

La vie se passe en absence, on est toujours entre le souvenir, le regret et l'espérance.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les phrases et les lieux communs dénotent une disette de sentiments et de pensées.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 20 juin 1779.

La finesse de l'esprit et la délicatesse du goût sont des qualités bien dangereuses lorsqu'elles ne sont pas accompagnées de l'indulgence et de la prudence.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

L'orgueil à découvert vaut mieux que le masque de la modestie.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 30 janvier 1768.

La calomnie n'est bonne qu'à déprécier les talents, c'est l'arme préférée des envieux.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il ne faut jamais baisser les bras, le succès vient avec la ténacité, et la persévérance.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Un homme qui plaît par ses propres défauts, on serait bien fâché qu'il fût plus parfait.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Le langage de la passion est la sublime et véritable éloquence.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Quand vous n'avez rien d'intéressant à dire, ne dites rien, c'est tellement plus agréable.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 21 février 1769.

Il n'y a de bonne recette pour trouver le bonheur que de prendre le temps comme il vient, les gens comme ils sont, et d'être bien avec soi-même.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il ne peut y avoir de liaisons solides qu'entre les gens raisonnables.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 25 octobre 1775.

Se supporter soi-même est le plus difficile, surtout pour ceux qui ne sont que des poules mouillées.

Marie du Deffand - Lettre à Victor-François de Broglie, le 22 septembre 1764.

Qui n'ose rien, n'a rien ; qui se donne les moyens de réussir, obtient.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Faire des courbettes dans le but d'obtenir d'autrui, c'est se rabaisser.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les choses qui ne peuvent nous être connues, ne nous sont pas nécessaires.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il n'y a, pour toute entreprise, que le premier pas qui coûte.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

L'indépendance financière est un trésor, l'étude et le travail en sont la clé.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il n'y a pas de mensonges plus nuisibles que ceux que nous nous faisons à nous-mêmes.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Ce qui est doux dans la vie, c'est de retrouver chez un ami, toutes les pensées de son âme.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Il n'est de maux qui ne puissent être soulagé par l'amitié.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

On plaît souvent en parlant peu ; on plaît rarement en parlant trop.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Ceux qui ont d'urgentes choses à faire, doivent fuir ceux qui n'ont rien à dire.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

La volonté et la réflexion, nous permettent de gravir, bien souvent, les plus hautes montagnes.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

J'aime l'ordre, j'aime la raison, et si je m'en écarte quelquefois, ce n'est pas sans remords.

Marie du Deffand - Lettre au chevalier de l'Isle, le 10 décembre 1773.

Rien n'est si embarrassant que de répondre à une jolie et charmante lettre ; il en coûte beaucoup à l'amour-propre, surtout quand, dans cette lettre, on y trouve des flatteries que l'on ne mérite point, et qui, malgré qu'on en ait, donneraient l'envie de les mériter.

Marie du Deffand - Lettre au chevalier de l'Isle, le 11 octobre 1773.

Les sots, par leurs consolations maladroites, élargissent les blessures du cœur.

Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 22 octobre 1773.

Il y a tant d'injustice, de supercherie et de violence dans ce monde, qu'il faut, quand on n'a pas de talents pour les combattre et s'y opposer, plier les épaules et se taire.

Marie du Deffand - Lettre à Voltaire, le 8 octobre 1773.

L'oisiveté étouffe les talents, et de plus, engendre la nécessité.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

Les amis de la table disparaissent après le dessert.

Marie du Deffand - Les lettres à Horace Walpole, le 12 juillet 1769.

La complaisance est une monnaie avec laquelle les moins riches peuvent payer leur écot.

Marie du Deffand - Les maximes et pensées (1780)

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