Les citations célèbres de Marie du Deffand :
La vie se passe en absence, on est toujours entre le souvenir, le regret et l'espérance.
Les phrases et les lieux communs dénotent une disette de sentiments et de pensées.
La finesse de l'esprit et la délicatesse du goût sont des qualités bien dangereuses lorsqu'elles ne sont pas accompagnées de l'indulgence et de la prudence.
L'orgueil à découvert vaut mieux que le masque de la modestie.
La calomnie n'est bonne qu'à déprécier les talents, c'est l'arme préférée des envieux.
Il ne faut jamais baisser les bras, le succès vient avec la ténacité, et la persévérance.
Un homme qui plaît par ses propres défauts, on serait bien fâché qu'il fût plus parfait.
Le langage de la passion est la sublime et véritable éloquence.
Quand vous n'avez rien d'intéressant à dire, ne dites rien, c'est tellement plus agréable.
Il n'y a de bonne recette pour trouver le bonheur que de prendre le temps comme il vient, les gens comme ils sont, et d'être bien avec soi-même.
Il ne peut y avoir de liaisons solides qu'entre les gens raisonnables.
Se supporter soi-même est le plus difficile, surtout pour ceux qui ne sont que des poules mouillées.
Qui n'ose rien, n'a rien ; qui se donne les moyens de réussir, obtient.
Faire des courbettes dans le but d'obtenir d'autrui, c'est se rabaisser.
Les choses qui ne peuvent nous être connues, ne nous sont pas nécessaires.
Il n'y a, pour toute entreprise, que le premier pas qui coûte.
L'indépendance financière est un trésor, l'étude et le travail en sont la clé.
Il n'y a pas de mensonges plus nuisibles que ceux que nous nous faisons à nous-mêmes.
Ce qui est doux dans la vie, c'est de retrouver chez un ami, toutes les pensées de son âme.
Il n'est de maux qui ne puissent être soulagé par l'amitié.
On plaît souvent en parlant peu ; on plaît rarement en parlant trop.
Ceux qui ont d'urgentes choses à faire, doivent fuir ceux qui n'ont rien à dire.
La volonté et la réflexion, nous permettent de gravir, bien souvent, les plus hautes montagnes.
J'aime l'ordre, j'aime la raison, et si je m'en écarte quelquefois, ce n'est pas sans remords.
Rien n'est si embarrassant que de répondre à une jolie et charmante lettre ; il en coûte beaucoup à l'amour-propre, surtout quand, dans cette lettre, on y trouve des flatteries que l'on ne mérite point, et qui, malgré qu'on en ait, donneraient l'envie de les mériter.
Les sots, par leurs consolations maladroites, élargissent les blessures du cœur.
Il y a tant d'injustice, de supercherie et de violence dans ce monde, qu'il faut, quand on n'a pas de talents pour les combattre et s'y opposer, plier les épaules et se taire.
L'oisiveté étouffe les talents, et de plus, engendre la nécessité.
Les amis de la table disparaissent après le dessert.
La complaisance est une monnaie avec laquelle les moins riches peuvent payer leur écot.