Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Maurice Chapelan

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Maurice ChapelanJournaliste, grammairien et scénariste français né le 1er janvier 1906 à Valence dans la Drôme, Maurice Chapelan est mort le 14 mars 1992 à son domicile de Coye-la-Forêt situé dans l'Oise. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 112 pensées et citations de Maurice Chapelan :

Instruction : Des pierres dans un sac. Culture : une graine dans un pot. Si grand le sac et nombreuses les pierres, rien n'y pousse. Si modeste la graine et petit le pot, cela germe, croît et fleurit. Et c'est parce que les esprits sont ou des sacs ou des pots, qu'il arrive qu'on rencontre plus de culture chez un cordonnier de village que sous la toque d'un professeur en Sorbonne.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Séduction des hommes mûrs : Savent enfin, peuvent encore.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Les agneaux n'ont jamais converti les loups en égorgeurs.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Le romantisme est un état d'âme ; le classicisme, un état d'esprit.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

J'écris pour me surprendre, c'est-à-dire à la fois pour me découvrir et pour m'étonner.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Penser est beau ; prier est mieux ; aimer est tout.

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

Un livre de maximes est une confession pudique.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Il est un certain état que j'éprouve trop souvent, où absolument incapable de penser, dégoûté de tout, impatienté de tout, voulant agir sans le pouvoir, la tête lourde, l'esprit nul, je suis modifié de la manière la plus désagréable.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Qui me conteste m'atteste.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

La chair et l'esprit ne sont conciliables que par le cœur.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

La poussière, qui couvre la tête de chacun des livres de ma bibliothèque, n'est enlevée que par moi, d'un souffle, quand je dérange l'un d'eux, dont j'ai besoin. L'absence de cette poussière, ou les différentes épaisseurs de sa couche, selon les auteurs et les titres, témoignent assez justement de mes goûts, de mon savoir, de mes lacunes, de mes ferveurs et de mon mépris.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Cela m'est égal que d'autres aient écrit avant moi ce que je suis en train d'écrire, car c'est à la vie et non dans les livres que je prends mon bien.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Ce qui me charme le plus, en rouvrant les Pensées de Goethe, ce sont les feuilles et les petites fleurs des bois desséchées que j'avais mises un jour entre leurs pages.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Je suis, tu es, il est, nous sommes tous des vaniteux, et sans vanité, la vie fade.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Il y a des sots si divertissants que leur compagnie m'enchante. Mais quand la sottise est drôle, pourquoi ne pas la considérer comme une façon tout involontaire d'avoir de l'esprit ?

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

L'amour-propre ne choisit pas entre l'orgueil et la vanité, il s'habille à sa taille.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Il y a les femmes avec qui on fait l'amour, et celles avec qui l'on en parle.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Je vous aime : que vous me plaisez ! vous m'avez déplu.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

L'absence est un arsenic : un peu fortifie l'amour, beaucoup le tue.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Les chagrins d'amour sécrètent un poison qui le tue.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

On ne possède vraiment que par l'esprit, même une femme.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'intrigant partout voit l'intrigue : il la porte dans son œil.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'air de franchise est impénétrable, on ne sait jamais ce qu'il cache.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'hypocrite est peut-être le premier à se prendre pour ce qu'il voudrait qu'on le prît.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'âge, qui raréfie, aiguise.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Longtemps l'enfant persiste dans l'homme et l'accompagne, jusqu'au jour où il semble soudain lui lâcher la main et le voici qui s'éloigne, qui rapetisse et qui disparaît. C'est que nous avons franchi notre sommet, et commençons à descendre. Les rides, les poches sous les yeux, la calvitie, le pourrissement de la denture, le ramollissement des chairs, vus de l'intérieur de soi-même, c'est un petit garçon qui les supporte et s'en afflige, tout étonné du mauvais tour qu'a fini par lui jouer la vie.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Il faut beaucoup d'amour pour aller jusqu'au bout d'un peu.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

S'étendre est plus facile que s'entendre, et s'étreindre que s'atteindre.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Plus de gens meurent ou tuent par amour-propre que par amour.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

La simplicité a toujours été l'attribut de la vérité.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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