Les citations de Paul de Kock.

1 - Qui est Paul de Kock ?

Photo / portrait de Paul de Kock Biographie courte : Écrivain, romancier, chansonnier, librettiste, auteur dramatique et poète français né le 21 mai 1793 à Passy dans le 16e arrondissement de Paris, Paul de Kock est décédé le 29 août 1871 à Paris dans le 10e arrondissement à l'âge de 78 ans. Romancier populaire, il est également l'auteur de près de deux cents drames et vaudevilles, et de nombreuses chansons et poèmes, dont ces vers écrits à son fils encore enfant : Un baiser de mon fils.

Ses principales oeuvres :

L'enfant de ma femme (1812), Gustave le mauvais sujet (1821), Une soirée bourgeoise (1821), Georgette ou La nièce du tabellion (1821), Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824), André le savoyard (1826), La laitière de Montfermeil (1827), La femme, le mari et l'amant (1829), Le cocu (1831), Un bon enfant (1833), Le barbier de Paris (1833), La pucelle de Belleville (1834), Ni jamais ni toujours (1835), Zizine (1835), Un Tourlourou (1837), La jolie fille du faubourg (1840), L'amant de la lune (1847), Mon voisin Raymond (1849), Le maître d'école de Coubron (1849), Les enfants de Marie (1849), La bouquetière du château d'eau (1855), Une femme à trois visages (1860), La fille aux trois jupons (1867), Madame Tapin (1868), La mariée de Fontenay-aux-Roses (posthume, 1872). (Paul de Kock sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 151 citations et pensées de Paul de Kock :

Dans les grands chagrins il y a des moments où les consolations même sont importunes.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Il y a certains négligés dans la toilette de certaines femmes qui demandent beaucoup de préparation.

Paul de Kock - La laitière de Montfermeil (1827)

Bien fous sont ceux qui comptent sur l'avenir et négligent le présent.

Paul de Kock - Une fin d'année (1834)

Il y a une sorte de misère qui sait se faire respecter, comme il y a une opulence qui n'est jamais respectable.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

La sympathie qui entraîne deux êtres l'un vers l'autre ne naît pas toujours des rapports d'humeur et d'esprit. On voit la gaieté s'unir à la mélancolie, et les gens les plus sérieux, les plus graves, rechercher la société des personnes les plus facétieuses, se plaire avec les caractères les plus bouffons. Il faut au paresseux quelque chose qui le réveille ; l'esprit a besoin de contrastes. Que de gens qui ne se trouvent bien qu'avec ceux avec lesquels ils se disputent sans cesse ! On peut se convenir sans s'aimer ; pour ce dernier sentiment, malgré les différences apparentes, il faut qu'il y ait au fond de l'âme ce rapport secret que l'on éprouve mais que l'on ne peut définir.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Au diable la constance ! je ne connais que le plaisir, moi ! ... Buvons ! à la santé des jolies femmes !

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Quand on est amoureux, on est bête à couper au couteau.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Lors des repas entre hommes, chacun conte son histoire, chacun a une aventure galante dont il veut régaler ses amis ; le chapitre des femmes est intarissable, et les hommes y reviennent toujours avec plaisir, car il n'en est aucun auquel cela ne rappelle d'agréables souvenirs.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Les bons ménages sont ceux où les femmes ferment les yeux sur les infidélités de leurs maris... Oh ! quand on les laisse faire tout ce qu'ils veulent, aller, sortir, courir, sans jamais leur demander compte de leurs actions, alors on est ce qu'ils appellent une bonne femme, et ils daignent une fois par mois nous donner le bras.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Il n'est rien de plus amusant que d'entendre causer les autres, ça instruit ; on n'a l'air de rien à côté d'eux, et on écoute leur conversation ; d'autant plus que quand les gens parlent haut, c'est qu'ils ne se disent rien qu'ils veulent cacher. Les femmes sèment toujours de l'esprit dans leur conversation... quand je dis toujours, c'est-à-dire celles qui en ont, de l'esprit.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Le temps ! c'est là le plus puissant remède. Mais si avec le temps on surmonte les chagrins les plus profonds, ils laissent toujours des traces. Identiques à ces blessures graves que l'on guérit, mais dont on porte à jamais les cicatrices.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Savoir se contenter de ce qu'on a c'est le meilleur moyen d'être heureux ; et puisqu'on entend tous les jours les riches de ce monde se plaindre, il faut bien que les pauvres se montrent satisfaits.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Mon mariage ne m'a laissé des hommes qu'une triste opinion. Je les crois, en général, égoïstes, inconstants, injustes avec les femmes... ils ne leur passent rien, et il faut tout leur passer ; ils veulent être infidèles, et exigent de nous de la constance ; ils sont aimables tant que nous avons le bonheur de leur plaire ; mais dès qu'ils soupirent pour une autre femme, ils ne se préoccupent plus de leur épouse.

Paul de Kock - La maison blanche (1840)

Jurer est chose très facile... Depuis un demi-siècle seulement, que de serments on a prêtés et rompus !... Mais ne parlons que des serments d'amour, ceux-là sont plus gais, et pour les trahir on n'est pas indigne de pardon.

Paul de Kock - Le barbier de Paris (1833)

Il faut être homme plutôt qu'amant, l'amour ne dure pas éternellement.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Rien ne ramène l'accord comme le rire : avec les gens gais on a rarement des disputes.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Jurer ne coûte rien.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les gens jaloux ont souvent tort.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Une belle-mère, c'est souvent un cauchemar !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les querelles ne sont que des petits nuages qui ne font que passer.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Rien n'ôte l'appétit comme les disputes.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Il n'y a rien de plus sot qu'un mari qui n'ose point faire un pas sans la permission de sa femme.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

On est libre de suivre ses penchants.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

L'exagération s'éloigne de la vérité, et l'enthousiasme ne prouve pas le sentiment.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

À trois jours, tous les enfants se ressemblent ; à quatre mois, on commence à distinguer quelque chose.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Lorsqu'on s'aime, on se trouve si bien de n'être que deux !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

La paix est un bien précieux qui n'habite pas toujours dans les ménages.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Que madame boude, si cela l'amuse.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Il faut vivre pour soi, et non pour les autres.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Lorsqu'on épouse l'objet que l'on chérit, le bonheur embellit.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Il faut plus de courage pour bien se conduire que pour faire des folies.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les parents ne sont pas toujours dupes de nos petites ruses.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

On se sent si mal à son aise quand on n'est pas à sa place !

Paul de Kock - La femme, le mari et l'amant (1829)

Si la politesse nous fait cacher ce que nous pensons, elle ne nous oblige pas à dire ce que nous ne pensons pas. Je ne puis jamais prendre sur moi de dire qu'un portrait est ressemblant lorsque je le trouve manqué ; je ne puis dire à quelqu'un qu'il a chanté juste lorsqu'il vient de m'écorcher les oreilles.

Paul de Kock - Mon voisin Raymond (1849)

Même quand on se cherche, ce n'est pas une raison pour qu'on se trouve.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Avant de gronder les autres, rappelons-nous ce que nous avons fait jadis.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Lorsque la tête est montée, on fait des choses que de sang-froid on n'oserait pas entreprendre.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

On mène le genre humain avec de l'espérance ; c'est la monnaie usitée en tous pays, dans toutes les classes, chez tous les peuples. On donne de l'espérance aux solliciteurs, aux malades, aux enfants, aux prisonniers, aux amants, aux auteurs, aux demoiselles et même aux vieillards ; on la prodigue aux malheureux, on ferait mieux de leur ouvrir sa bourse ; mais l'espérance se donne gratis, et vous pouvez prendre, à bon marché, le ton protecteur.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Chez les sauvages, on ne punit les criminels que par la peine du talion ; loi fort sage, et qui devrait être en vigueur chez tous les peuples policés.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Quand on est bien amoureux, on se nourrit de souvenirs et d'espérance.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Jouissons du présent et ne nous inquiétons pas de l'avenir.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Le mariage est le tombeau de la folie, de l'amour et des plaisirs.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Quand on médit les uns des autres entre gens de la même classe, cela fait rire, on s'en amuse ; mais quand on se frotte à des gens au-dessus de soi, leur moquerie blesse, et cela n'amuse plus.

Paul de Kock - Une soirée bourgeoise (1821)

Il y a peu de maisons où l'on sache recevoir ou amuser son monde ! Il faut pour cela un tact, un esprit, une abnégation de soi-même, qui sont bien rares sans doute, puisque si peu de personnes en font preuve quand elles donnent des soirées.

Paul de Kock - Une soirée bourgeoise (1821)

On aime à revoir une jolie femme qui nous a fait connaître toutes les douceurs de l'amour, et qui nous en inspire encore quand nous la rencontrons. Ce n'est plus, à la vérité, que le plaisir du moment que nous goûtons avec elle ; mais un moment de plaisir est quelque chose.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Quelle est la femme qui ne compte pas un peu sur le pouvoir de ses charmes ?

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

L'homme propose, et la femme dispose !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Un homme marié ne sort pas sans sa femme.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Lorsque les cœurs s'entendent, la contrainte est bientôt bannie.

Paul de Kock - Le barbier de Paris (1833)

Triste amour que celui qu'on peut commander ou décommander à volonté !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les chagrins muets sont plus difficiles à guérir que les crises violentes.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Si l'on se faisait franchement l'aveu de ses faiblesses, alors la confiance ramènerait l'amour, la jalousie tourmenterait moins les cœurs, et la discorde cesserait d'agiter ses torches et ses serpents sur les esclaves de l'amour et de l'hymen.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Si l'on savait combien il est cruel de passer ses jours avec quelqu'un qu'on ne peut aimer, on consulterait le cœur d'une jeune fille avant de la marier.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Ah les femmes !... dans tous les états, dans toutes les classes, elles ont un tact, un coup d'œil ! elles voient en un instant ce que nous serions huit jours à deviner.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Quelles sont douces, ces larmes que le plaisir fait verser !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Mieux vaut passer pour gauche que pour impoli.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les vieux garçons valent presque les vieilles filles pour épier tout ce qu'on fait.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Les coupables écoutent dans le plus profond silence, c'est le meilleur correctif contre la colère.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Quand l'amour s'empare d'une jeune fille, il ne la quitte pas facilement ; ce dieu s'attache plus fortement aux femmes qu'aux hommes : sans doute ces dames le traitent moins légèrement que les hommes.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Une jeune fille devine facilement tout ce que son amant peut lui dire, surtout quand cet amant n'a encore obtenu que de légères faveurs.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'amour le plus extrême empêche rarement une infidélité.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

La mauvaise humeur est un orage qu'un baiser dissipe.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Dans la vie, on ne sait jamais ce qui peut arriver, il faut s'attendre à tout !

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

En amitié, comme en amour, je crois qu'on s'attache par le bien qu'on fait.

Paul de Kock - Ni jamais, ni toujours (1835)

Cet idiot a l'air aussi embarrassé que la queue de ma poêle !

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'amour ne peut naître où il n'existe aucune sympathie.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Dans le monde, on est toujours maître de son temps.

Paul de Kock - Ni jamais, ni toujours (1835)

L'amour donne toujours le désir de plaire ; cette coquetterie-là est bien naturelle ; on veut paraître jolie aux yeux de l'objet adoré ; et, quoi que l'on puisse dire, un peu d'art ne nuit jamais ; il ajoute aux attraits que l'on a déjà, il cache les légères imperfections de la nature. Enfin, pour plaire longtemps, il ne faut jamais négliger entièrement les soins que l'on se donnait pour être aimé.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'excès d'innocence a aussi son danger.

Paul de Kock - Le barbier de Paris (1833)

Le bonheur est une chose assez rare pour qu'on lui fasse quelques sacrifices.

Paul de Kock - Le cocu (1832)
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