Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Charles-Paul de Kock, dit Paul de Kock (2)

1 — Notre citation célèbre de Paul de Kock :

Photo de Paul de Kock Je ne suis pas de l'avis de ceux qui prétendent que nous venons au monde bons comme des agneaux et doux comme du miel. Si cela était, verrait-on un enfant de deux ans trépigner des pieds et se pâmer de colère ? Sont-ce les caresses de sa mère, les soins de sa nourrice, qui ont rendu celui-ci, à quatre ans et plus, colérique, menteur, voleur, gourmand et entêté ? Nous naissons avec des défauts qui deviennent des vices lorsque l'éducation et la surveillance des parents ne les ont pas corrigés.

2 — Les citations et pensées célèbres de Paul de Kock :

Les bienfaits font souvent des ingrats.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Les femmes ont des moyens particuliers pour rendre douteux ce qui est évident, et les maris sont de force à n'y voir goutte en plein midi.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Les plaisirs les plus doux ont trop vite un terme.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Il faut prendre philosophiquement les choses comme elles sont, et c'est surtout en amour qu'il est bon d'être philosophe. Faut-il se désoler lorsqu'une maîtresse nous trompe... lorsqu'un amant est infidèle ?... D'abord, c'est un mal sans remède ! et puis pourquoi une infidélité prouverait-elle l'indifférence ? On peut avoir un moment d'oubli, de faiblesse... on peut faillir !

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

L'amour d'une femme augmente par les sacrifices qu'elle fait à son amant ; plus elle donne, plus elle s'attache. Chez les hommes il n'en est pas de même : le plaisir les fatigue, et la continuité du bonheur les ennuie. Le désir les enflamme, la jouissance les refroidit, et la volupté dénoue les nœuds formés par l'amour.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

La crainte est une preuve de faiblesse.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

L'inconstance est le bonheur des hommes ; la séduction, la perfidie, sont leurs plus doux passe-temps.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Les hommes sont presque tous volages, et les jeunes gens n'aiment que le changement.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

On peut excuser l'inconstance chez un homme, la légèreté, l'étourderie ; mais l'hypocrisie, la calomnie, sont les vices des âmes basses, lâches et corrompues.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Le plus fort fait la loi.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Le monde attire le monde.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Les hommes sont si faux qu'ils ne valent pas la peine que nous poussions un soupir pour eux !

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Le temps qui fuit de nos plaisirs semble s'arrêter sur nos peines !

Paul de Kock - Ni jamais, ni toujours (1841)

II faut peu de chose pour faire renaître l'espérance dans un cœur de dix-huit ans ! À trente on ne se console pas si vite, on a déjà perdu bien des illusions, et quand l'expérience arrive, le bonheur s'en va.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

La bonne humeur est un bon compagnon de voyage.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Le bon sens guide souvent mieux les sots que les gens d'esprit.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Le calme succède à l'orage.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Le danger que l'on redoute est souvent imaginaire.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Combien de jeunes filles ont passé et passeront encore des heures d'insomnie à se créer un bonheur qu'elles ne goûteront jamais en réalité ! Quand on aime, on s'abandonne avec délices au doux avenir que nous compose notre imagination. Le jeune amant se voit près de sa maîtresse, elle lui est fidèle, elle l'adore ; si quelques nuages s'élèvent entre eux, ils sont bientôt dissipés, et la plus douce ivresse préside toujours à leurs raccommodements.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

On rêve souvent tout éveillé, et ces rêves-là sont toujours agréables parce qu'on les arrange à sa fantaisie.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Il ne faut pas croire aux discours des jeunes hommes, ils en disent autant à toutes les femmes gentilles ; ça ne leur coûte rien à eux de jurer ! Ils vous font un serment d'amour comme je vous retourne une omelette !... mais faut pas s'y fier !

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Il faut que tout ait une fin, c'est l'ordre de la nature, il n'appartient pas à nous autres, pauvres mortels, de goûter éternellement les plaisirs réservés aux seuls bienheureux.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Les amants profitent de tout pour se rejoindre, se parler, et être encore quelques minutes ensemble. Il faut qu'ils se répètent, avant de se quitter, qu'ils s'aiment, qu'ils s'adoreront toujours, qu'une seule personne va désormais occuper toutes leurs pensées, qu'ils n'auront qu'un but, qu'un espoir, celui de vivre à jamais l'un pour l'autre. Ils se sont déjà dit cela cent fois ; mais en amour on aime à s'entendre répéter ce que l'on sait déjà, on veut l'entendre encore, on ne l'entend jamais assez !

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'amour est ambitieux ; plus il obtient, plus il veut avoir ; mais l'ambition n'est jamais satisfaite, et l'amour l'est trop tôt.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'appétit assaisonne les mets.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

C'est en connaissant le péril qu'on le brave.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

On est si heureux en recevant les premières caresses de la personne que l'on aime, surtout quand la pudeur, la crainte, les convenances ont longtemps retardé ce moment-là.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Une main qui presse une autre main tendrement, profitez-en, jeunes amants ; les riens sont beaucoup en amour, et c'est souvent avec des riens que se compose le bonheur.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Les obstacles à l'amour, loin de l'arrêter, redoublent encore sa force.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Chacun a ses défauts dans ce monde, et s'il fallait ne voir que des gens parfaits, on resterait seul chez soi.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Il y a des hommes qui se parfument tellement qu'on les sent un quart d'heure avant de les voir.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

En ce monde on voit la sottise en carrosse, et le mérite à pied.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

À la campagne comme à la ville, il ne faut pas se mêler de choses auxquelles on s'entend rien.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Moi, je n'ai pas le goût des voyages, je préfère le coin du feu et une bonne table, chose que l'on trouve difficilement en courant le monde.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Les hommes sont souvent injustes.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Une femme se livre au bonheur d'aimer, sans penser à l'avenir, ni aux suites que sa faiblesse peut amener ; cependant mille circonstances devraient déjà lui ouvrir les yeux ; mais, au milieu d'un beau jour, on n'est pas pressé d'apercevoir un orage.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

C'est un grand bonheur de s'aimer tendrement, et de s'être fidèle. Que de gens n'en chercheraient pas d'autre, s'ils avaient goûté ce bonheur-là !

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Il est doux de tenir les serments que l'on a faits à une femme adorée, car il est doux de lui être agréable, de lui plaire, et de voir que l'on possède tout son amour.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Quand une femme ne sait plus que répondre à un homme qui lui demande de l'amour, celui-ci se rappelle le vieux proverbe : Qui ne dit mot consent.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Si l'on peut aimer beaucoup mieux la dixième fois que la première, ceci ne s'applique qu'aux hommes ; il est convenu que les femmes, elles, n'aiment jamais qu'une fois.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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