Les citations célèbres de Paul de Kock :
Une main qui presse une autre main tendrement, profitez-en, jeunes amants ; les riens sont beaucoup en amour, et c'est souvent avec des riens que se compose le bonheur.
Les obstacles à l'amour, loin de l'arrêter, redoublent encore sa force.
Chacun a ses défauts dans ce monde, et s'il fallait ne voir que des gens parfaits, on resterait seul chez soi.
Il y a des hommes qui se parfument tellement qu'on les sent un quart d'heure avant de les voir.
En ce monde on voit la sottise en carrosse, et le mérite à pied.
À la campagne comme à la ville, il ne faut pas se mêler de choses auxquelles on s'entend rien.
Moi, je n'ai pas le goût des voyages, je préfère le coin du feu et une bonne table, chose que l'on trouve difficilement en courant le monde.
Les hommes sont souvent injustes.
Une femme se livre au bonheur d'aimer, sans penser à l'avenir, ni aux suites que sa faiblesse peut amener ; cependant mille circonstances devraient déjà lui ouvrir les yeux ; mais, au milieu d'un beau jour, on n'est pas pressé d'apercevoir un orage.
C'est un grand bonheur de s'aimer tendrement, et de s'être fidèle. Que de gens n'en chercheraient pas d'autre, s'ils avaient goûté ce bonheur-là !
Il est doux de tenir les serments que l'on a faits à une femme adorée, car il est doux de lui être agréable, de lui plaire, et de voir que l'on possède tout son amour.
Quand une femme ne sait plus que répondre à un homme qui lui demande de l'amour, celui-ci se rappelle le vieux proverbe : Qui ne dit mot consent.
Si l'on peut aimer beaucoup mieux la dixième fois que la première, ceci ne s'applique qu'aux hommes ; il est convenu que les femmes, elles, n'aiment jamais qu'une fois.
Résister à ses sens est chose ordinaire, il ne faut pour cela que de la raison et de la prudence ; mais ne pas céder à un sentiment bien doux, bien tendre, qui nous pousse sans cesse vers l'objet que nous voulons fuir... c'est de la vertu, de l'héroïsme... ou plutôt c'est de l'indifférence.
C'est une chose bien difficile que de résister aux penchants de son cœur.
Mieux vaut douceur que violence.
Si l'on pesait les plaisirs, la souffrance, loin d'être égaux, je veux le parier, les ennuis feraient pencher la balance... Alors je crois qu'il vaut mieux oublier.
Le souvenir est une belle chose quand il rappelle un bonheur accompli, mais dans la vie, où tout n'est pas en rose, souvent on lui préfèrerait l'oubli.
J'aime qui n'est pas blasé sur les plaisirs, il y a tant de gens qui ne sont plus amusables !
Même quand on se cherche, ce n'est pas une raison pour qu'on se trouve.
Quelles sont douces, ces larmes que le plaisir fait verser !
Mieux vaut passer pour gauche que pour impoli.
Dans le monde, on est toujours maître de son temps.
Avant de gronder les autres, rappelons-nous ce que nous avons fait jadis.
Lorsque la tête est montée, on fait des choses que de sang-froid on n'oserait pas entreprendre.
On mène le genre humain avec de l'espérance ; c'est la monnaie usitée en tous pays, dans toutes les classes, chez tous les peuples. On donne de l'espérance aux solliciteurs, aux malades, aux enfants, aux prisonniers, aux amants, aux auteurs, aux demoiselles et même aux vieillards ; on la prodigue aux malheureux, on ferait mieux de leur ouvrir sa bourse ; mais l'espérance se donne gratis, et vous pouvez prendre, à bon marché, le ton protecteur.
L'espérance est le charme de la vie, le fluide vital ; elle seule donne l'essor à l'imagination, de l'aliment à l'esprit, des rêveries à l'âme, car nous sommes cent fois plus heureux par ce que nous espérons que par ce que nous possédons, et la position la plus triste au monde est celle de quelqu'un qui n'a plus de vœux à former.
Chez les sauvages, on ne punit les criminels que par la peine du talion ; loi fort sage, et qui devrait être en vigueur chez tous les peuples policés.
Entre deux personnes de sexe différent, on voit rarement des liaisons qui ne soient que d'amitié, à moins que ce sentiment ne devienne la suite de rapports plus intimes.
Quand on est bien amoureux, on se nourrit de souvenirs et d'espérance.