Que les dieux comblent tes souhaits ; que tous les dieux te bénissent.
Quand un mortel est aimé des dieux, ils lui procurent quelque aubaine.
Est-on un vaurien tout ce qu'on entreprend tourne mal ; est-on brave homme, on vient bravement à bon port.
Selon le soin qu'on met dans une affaire, la fin répond au commencement.
Qu'on chante ce qu'on voudra, quand mon parti est pris, je n'en démordrai pas.
Savoir ouvrir l'œil quand l'occasion se présente est un véritable talent.
Une personne qui se tait quand elle voit faire le mal ne sera jamais qu'une méchante bête.
Serment de courtisane, autant en emporte le vent.
Faire du bien à un méchant, faire du mal à un bon, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Tout excès amène une série d'ennuis.
Un homme n'obtient ordinairement de crédit qu'en proportion de sa réputation.
Nous lâchons le certain pour courir après l'incertain. Qu'en résulte-t-il ? Au milieu de nos labeurs et de nos souffrances, la mort vient furtivement nous surprendre.
C'est des biens qu'on s'inquiète et non de la probité, de la réputation : Est-on honnête homme, mais pauvre, on ne vaut rien. Un fripon, s'il a de l'argent, est estimé.
Le vrai courage ne manque pas d'éloquence : un discoureur sans vertu est comme les chanteuses des enterrements, qui célèbrent les louanges des autres et n'ont rien à dire d'elles-mêmes.
La beauté plaît davantage sans ornements.
Les lois sont les esclaves de la coutume.
La femme qui ménage un amant se ménage mal elle-même.
On avance dans la vie par le mérite, et non par la faveur.
Ne vous mêlez pas de ce qui ne vous regarde point.
L'amant ne s'attache point à la robe, mais à la personne qui la porte.
Pères et mères sont les architectes de l'éducation.
Si une femme est belle, elle est toujours assez parée.
Un seul témoin oculaire en vaut dix qui ont entendu.
La femme qui a le meilleur parfum est celle qui n'est pas parfumée.
Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud.
Les faits parlent d'eux-mêmes.
La flamme suit toujours de bien près la fumée.
Il faut savoir se plier au caractère des gens avec qui l'on vit.
On se condamne souvent à une cruelle servitude en épousant une femme dotée richement.
Il est malsain de dormir aussitôt après le repas.
Tant qu'on conserve une réputation sans tache, on est toujours assez riche.
Une femme pour sentir bon ne doit sentir rien du tout.
Ce qu'on a lieu de craindre arrive bien plus souvent que ce qu'on espère.
La plus belle dot d'une femme, ses vraies richesses, sont la chasteté, le calme des passions, la crainte des dieux, la piété filiale, la concorde entre parents.
Il faut savoir s'accommoder aux circonstances.
Rien n'est plus odieux qu'un ingrat. II vaut mieux s'entendre taxer de prodigalité que d'ingratitude : le prodigue peut être estimé des gens de bien : l'ingrat est méprisé des méchants mêmes.
On est heureux de s'instruire quand on s'instruit aux dépens des autres.
Ce n'est jamais impunément qu'on pousse le luxe plus loin que la fortune ne le permet.
La bonne marchandise trouve aisément des chalands.
L'amour et le vin sont de bien viles passions s'ils autorisent les amants et les gens ivres à tout faire impunément.
Chacun doit se parer selon sa fortune et faire figure selon ses moyens.
Quand on est prodigue les jours de fête, on manque du nécessaire les autres jours.
Pourvu qu'une femme soit sage, elle est assez bien dotée.
Il n'est pas raisonnable de conduire à la chasse les chiens malgré eux.
Le temps ne fait pas la sagesse, elle est dans le caractère.
Le sage est l'artisan de sa fortune.
La ruse n'est plus ruse, si on ne la conduit finement.
On ne fait pas grand cas d'un homme qui oublie de remplir son devoir, à moins qu'on ne l'en somme.
Que cent des plus habiles unissent leurs conseils, la déesse Fortune à elle seule est plus habile qu'eux tous.
Un bon esprit dans les mauvaises affaires diminue le mal de moitié.