Les citations de Plutarque.

1 - Qui est Plutarque ?

Photo / portrait de Plutarque Biographie courte : Historien et penseur grec né vers 46 ap. J.-C. à Chéronée, petite ville située à l'est de la Phocide et proche de Delphes, Plutarque serait décédé vers 125. Le lieu de sa mort n'étant pas connu, on suppose qu'il soit décédé à Chéronée où il s'était retiré pour veiller sur sa ville. (Plutarque sur Wikipédia.

2 - Les 79 pensées et citations de Plutarque :

Un frère est un ami donné par la nature.

Plutarque - Œuvres morales, L'amour fraternel - Ier s. ap. J.-C.

Il est aisé de critiquer ce qu'on entend, mais dire mieux, voilà ce qui est difficile.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

On s'irrite de ce qu'on n'est pas admiré.

Plutarque - De la tranquillité de l'âme - Ier s. ap. J.-C.

L'envie, toujours maligne et haineuse, n'est jamais bonne à rien.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

L'ingratitude envers leurs grands hommes est la marque des peuples forts.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

L'esprit lancé sur la pente des plaisirs est disposé à ne connaître plus de bornes.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

À force de soin on triomphe des choses les plus difficiles.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Un moyen sûr de se faire aimer, c'est de n'être pas entêté dans la dispute.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Entre interlocuteurs dont l'un est en colère quel est le plus sensé ? Celui qui se modère.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Le langage est l'ombre des actions.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

La beauté est digne d'envie, mais la beauté est éphémère.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Rien n'engraisse aussi bien le cheval que l'œil du Roi.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Les assises d'une belle vieillesse, c'est la bonne constitution physique préparée dès l'enfance.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Le temps, qui enlève tout, ne fait qu'ajouter à la vieillesse de nouvelles connaissances.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

En toute chose l'uniformité affadit et répugne, tandis que la variété intéresse.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Le discours des gens qui parlent sans préparation est essentiellement léger et de mauvais aloi ; ils ne savent ni par où il faut commencer ni par où il faut finir.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Vouloir plaire à la multitude, c'est déplaire aux gens éclairés.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Le bonheur réside dans l'instruction et la vertu, et non dans les biens que donne le hasard.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

La guerre, comme un torrent, balaye tout, entraîne tout.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Le temps, qui enlève tout, ajoute au savoir jusque dans les dernières années de la vie.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

L'intelligence commande au raisonnement, le raisonnement obéit à l'intelligence.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Rien n'est plus capable que la mémoire de féconder et nourrir l'esprit.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

À vivre avec un boiteux on apprend à boiter.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Une recommandation des plus sacrées, c'est d'habituer les enfants à dire ce qui est vrai, car le mensonge a quelque chose de servile. Il mérite d'être détesté par tous les hommes.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Jamais on ne s'est repenti d'être resté muet.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

La force de l'habitude, l'incapacité de vivre seul, la difficulté de former de nouvelles intrigues, l'embarras de se trouver étranger dans la société, entretiennent beaucoup de vieilles liaisons, et donnent à l'ennui même un air de constance.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Il faut mettre bien du temps à juger ceux avec qui on se lie, pour ne contracter que des liaisons de longue durée.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

On ne doit jamais rien détruire qu'on ne soit sûr de pouvoir remplacer aussi avantageusement.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Qui veut vivre en paix doit apprendre à maîtriser sa langue.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Les envieux souffrent à la fois du mal qui leur arrive et du bien qui arrive aux autres.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Si l'on demandait quel est le plus méchant, le plus pernicieux des hommes, tout le monde répondrait que c'est le traître.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Le superstitieux a peur des dieux, et c'est dans leur sein qu'il se réfugie : il les flatte et les outrage ; il les implore et les accuse.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Le principal avantage de la justice et de la bonne loi est de rendre la force inutile.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Les insensés négligent et méprisent les biens dont ils jouissent, c'est vers l'avenir qu'ils tournent toutes leurs pensées ; les sages se rendent présents par le souvenir les biens dont ils ont joui, et même après les avoir perdus, ils en jouissent encore.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Le moyen le plus sûr de se rendre inaccessibles aux chagrins, c'est de se bien pénétrer de l'inconstance du sort, et de se tenir préparés à tous ses caprices ; non seulement nous sommes tous mortels, mais tout ce qui nous touche est changeant et périssable.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Le sage prévoit tous les malheurs qui lui peuvent arriver. Quand ils surviennent, il travaille à les alléger autant qu'il est possible, et s'il ne peut en diminuer le poids, il se résigne à le supporter.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Il est d'un esprit léger de louer ce qui a été dit, sans savoir, sans se soucier d'apprendre si ce qui a été dit est utile ou sans utilité, nécessaire ou superflu.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.

Le repos est l'assaisonnement du travail.

Plutarque - L'éducation des enfants - Ier s. ap. J.-C.

Rien n'irrite autant la faim que de voir manger.

Plutarque - Comment on peut se louer - Ier s. ap. J.-C.

Le superflu fait l'orgueil du riche.

Plutarque - Les œuvres morales - Ier s. ap. J.-C.
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