Les citations russes.
1 - Les plus grands écrivains, poètes et auteurs de Russie :
Ce dictionnaire vous propose 108 citations des plus grands auteurs russes d'hier à aujourd'hui. De célèbres auteurs, écrivains et poètes, tels que Léon Tolstoï, Mikhaïl Lermontov,
Ivan Tourgueniev , Evgueni Zamiatine, mais aussi des apologues dont se dégage une vérité morale. Par exemple, Nicolas de Gerebtzoff (1807-1868), un gouverneur dans son ouvrage intitulé
L'histoire de la civilisation de la Russie (1858), cite cet apologue, suivi d'un précepte pratique :
L'orge disait au froment : Allons dans le pays où croît l'or, nous nous y trouverons bien. Le froment lui répondit : Orge, mon ami, ta moustache est bien longue, mais ton intelligence est courte ; pourquoi irions-nous chercher l'or dans un autre pays, c'est lui qui arrivera chez nous, en Russie. Travaille la terre et tes champs mon ami, et l'or te viendra.
2 - Découvrez 108 citations, pensées et sentences russes :
Le patriotisme, c'est l'esclavage ; pour l'homme qui vit en esprit il ne saurait y avoir de patrie.
Léon Tolstoï - Ma confession (1881) Il y a des hommes qui vivent dans nos sociétés européennes aux dépens de milliers d'ouvriers, et qui trouvent cette manière de vivre tout à fait égale. N'est-ce pas là l'esclavage, et le plus terrible ?
Léon Tolstoï - Ma confession (1881) Connaître Dieu, vivre et aimer, c'est la même chose. Dieu, c'est la Vie. Dieu, c'est l'Amour.
Léon Tolstoï - Ma confession (1881) Le seul temple vraiment sacré est le monde des hommes unis dans l'amour.
Léon Tolstoï - Ma confession (1881) Le but de l'homme dans la vie est de faire son salut ; pour cela il faut vivre en Dieu, pour vivre en Dieu il faut renoncer à toutes les jouissances de la vie, travailler, s'humilier, souffrir et être charitable.
Léon Tolstoï - Ma confession (1881) Aimer tout et tous, se sacrifier toujours à l'amour, signifie qu'on aime personne, qu'on ne vit pas de la vie terrestre.
Léon Tolstoï - Anna Karénine (1877) Aimer à jamais un homme et lui rester fidèle c'est là le véritable amour.
Léon Tolstoï - Guerre et Paix (1864-1869) Dans une société fondée sur la puissance de l'argent, dans une société où les masses laborieuses végètent dans la misère, tandis que quelques poignées de gens riches vivent en parasites, il ne peut y avoir de « liberté » réelle et véritable.
Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine - L'organisation du parti (1905) Qui sont les deux frères jumeaux habitant le même endroit, à côté l'un de l'autre, voyant tout le monde et ne se voyant pas ? — Ce sont les yeux.
Nicolas de Gerebtzoff - L'histoire de la civilisation de la Russie (1858) Mes enfants, en apprenant à connaître le bien, efforcez-vous de vous en souvenir, et ce que vous ne comprendrez pas, ayez soin de l'étudier. La paresse est la mère de tous les vices, veillez à vous en préserver.
Vladimir Vsevolodovitch - Le testament de Vladimir Monomaque (1125 après J.-C.) Mes enfants, n'ayez de fierté ni dans l'esprit ni dans le cœur, et souvenez-vous que nous ne sommes pas éternels : Aujourd'hui vivants, et demain morts. Évitez toutes sortes de mensonges. Respectez les gens âgés comme des pères, aimez vos cadets comme des frères.
Vladimir Vsevolodovitch - Le testament de Vladimir Monomaque (1125 après J.-C.) La crainte de Dieu et l'amour pour les hommes sont les sources de toute vertu. Grand est le Seigneur, et merveilleuses sont ses œuvres. O mes enfants, louez Dieu, mais aimez aussi les hommes ! N'oubliez pas les pauvres ; nourrissez-les, et souvenez-vous toujours que ce que nous avons appartient à Dieu et ne se trouve en notre possession que temporairement. Soyez les pères des orphelins, et ne permettez pas aux forts d'offenser les faibles.
Vladimir Vsevolodovitch - Le testament de Vladimir Monomaque (1125 après J.-C.) Nous ne savons plus apprécier les charmes délicats et insaisissables de l'amour. Nous sommes grossiers, paresseux et bornés. Comprenez-vous tout le bonheur et toutes les souffrances ravissantes que contient en soi un amour qui n'est pas partagé et ne donne pas d'espoir ?
Alexandre Kouprine - Une petite garnison russe (1905) Il n'y a qu'une belle chose, c'est une âme libre et indépendante avec une idée puissante et productive et la soif joyeuse de la vie.
Alexandre Kouprine - Une petite garnison russe (1905) La gloire et la renommée sont douces surtout de loin, quand on en rêve ; dès qu'on les possède, on n'en sent plus que les épines.
Alexandre Kouprine - La fosse aux filles (1909) Dieu vous garde de sacrifier le présent à l'avenir ! Le présent, c'est la jeunesse, la santé, la fougue. Et l'avenir est un leurre, une fumée. Dès vingt ans, commencez à vivre !
Anton Tchekhov - Le conseiller privé (1886) Quand un homme se met à philosopher, cela donne de la philo-sophistique ou, disons, de la sophistique ; mais si c'est une femme qui se met à philosopher ou deux femmes, alors ça tourne au mords-moi-le-doigt.
Anton Tchekhov - Les trois soeurs (1901) L'épouse, c'est pour le bon conseil, la belle-mère pour le bon accueil, mais rien ne vaut une douce maman.
Léon Tolstoï - Anna Karénine (1877) Aimez votre femme comme votre âme.
Nicolas de Gerebtzoff - L'histoire de la civilisation de la Russie (1858) L'amour, qu'est-ce que l'amour ? — L'amour est la négation de la mort, l'amour c'est la vie ; tout ce que je comprends, je ne le comprends que par l'amour. Tout est là ! L'amour c'est Dieu, et mourir c'est le retour d'une parcelle d'amour, qui est moi, à la source générale et éternelle.
Léon Tolstoï - Guerre et Paix (1864-1869) Mon amour n’a pour but que le bonheur de ceux que j’aime.
Léon Tolstoï - Guerre et Paix (1864-1869) L'amour est comme le feu, il s'éteint si on ne l'alimente.
Mikhaïl Lermontov - Un héros de notre temps (1841) Dans l'amour entre l'homme et la femme, il y a toujours une minute où cet amour atteint son plus haut degré, où il n'a plus rien de réfléchi ni rien de sensuel, ou il est l'entière union de deux êtres en un seul.
Léon Tolstoï - Résurrection (1899) Aimer une femme, la séduire, se faire aimer d'elle, et puis l'abandonner, c'est le fait d'un misérable !
Léon Tolstoï - Résurrection (1899) Le bonheur ne consiste pas à toujours faire ce que l'on veut, mais à toujours vouloir ce que l'on fait.
Léon Tolstoï - Résurrection (1899) Je ne flatte pas et que je ne dis pas Amen à tout, comme certaines personnes. J'ai l'habitude de dire toujours et devant tout le monde la vérité.
Léon Tolstoï - L'enfance (1852) On a beau rendre des services aux gens, on a beau leur être dévoué, il est clair qu'il ne faut pas attendre de reconnaissance.
Léon Tolstoï - L'enfance (1852) Heureuse, heureuse époque de l'enfance à jamais disparue ! Comment ne pas l'aimer, comment ne pas en caresser le souvenir ? Ce souvenir a rafraîchi, réconforté mon âme et a été la source de mes meilleures joies.
Léon Tolstoï - L'enfance (1852) Il y a des choses dont il est difficile de parler de peur que le contact des mots n'efface leur merveilleux pollen.
Vladimir Nabokov - Les lettres à Véra (2017) J'ai besoin de toi, mon amour, mon conte de fées, car tu es la seule personne avec laquelle je puisse parler de la nuance d'un nuage, du chant d'une pensée, la seule à qui je peux dire qu'aujourd'hui, en partant travailler, j'ai regardé en face un grand tournesol et il m'a souri de toutes ses graines.
Vladimir Nabokov - Les lettres à Véra (2017) Deux êtres qui s'aiment n'ont pas besoin de la permission d'un troisième pour coucher ensemble ; du moment que leur volonté les y porte, la société n'a rien à y voir, et encore moins à y intervenir.
Nicolas Gogol - Le mariage (1842) Deux êtres qui, s'étant rencontrés, ont appris à se connaître et à s'estimer, tellement leur union devient intime et complète, tellement leur volonté, leurs désirs, leurs pensées deviennent identiques, finissent par ne plus faire qu'un.
Nicolas Gogol - Le mariage (1842) Faire part à un autre de ses pensées, de ses sentiments, de ses impressions, est un des plus grands plaisirs en ce monde.
Nicolas Gogol - Les mémoires d'un Fou (1834) Le plus beau dans la vie, c'est le délire, et le plus beau des délires c'est d'être amoureux.
Evgueni Zamiatine - Le pêcheur d'hommes (1921) Le temps qui vole souvent comme un oiseau se traîne d'autres fois comme une tortue.
Ivan Tourgueniev - Pères et Enfants (1862) Quand la conscience n’est pas pure on ne peut regarder personne en face.
Ivan Tourgueniev - Pères et Enfants (1862) Qui n'a pas de vie véritable la remplace par des mirages.
Anton Tchekhov - Oncle Vania (1897) Éveiller dans le cœur d'un autre le sentiment de dévouement est le signe de la suprême puissance.
Mikhaïl Lermontov - Un héros de notre temps (1841) Heureux celui qui ne remarque pas si c'est l'été ou l'hiver.
Anton Tchekhov - Les trois soeurs (1901) Tout chez une personne doit être beau : son visage, ses vêtements, son âme et ses pensées.
Anton Tchekhov - Oncle Vania (1897)
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