Au couchant du soleil, quand quelques étoiles apparaissent, la terre se tait pour écouter le silence du ciel.
Pour la saison où les primevères et les premières violettes sortent joyeuses et éclatantes de la terre sous les premières caresses du soleil, les paysans ont un beau mot, ils disent : La terre entre en amour, elle est fécondée par les baisers du printemps.
La terre est ronde, et les sots pensent qu'aux antipodes les hommes marchent la tête en bas.
La terre est une mère et une nourrice commune, on s'y attache, et cela unit.
La terre tournait le jour où nous sommes nés, et elle tournera encore le jour où nous mourrons.
La terre a plus d'un mari, elle se donne à qui l'aime.
Le système de Galilée est que la terre tourne. Quand on est ivre, on croit davantage au système de Galilée.
La terre n'est qu'une hôtellerie où on loge quelques nuits et au-delà de laquelle il n'y a qu'un pas jusqu'à l'éternité.
La terre est comme un pont : on y entre par un côté et on en sort par l'autre.
J'aime mieux vivre un jour sur la terre que cent ans dans l'histoire.
La terre où vous êtes né est votre mère et votre nourrice, c'est donc un devoir filial de la défendre.
La terre qui est une vieille personne très respectable grimpe sur la table et vous montre son cul.
Tout sur la terre change, s'accroît, mûrit, se perfectionne, vieillit, tombe et se renouvelle sous d'autres formes.
La pluie pose à terre des miroirs à étoiles.
La preuve que la terre est ronde, c'est que les gens qui ont les pieds plats ont du mal à marcher.
Une éducation normale devrait commencer par des éléments d'astronomie pour donner à l'enfant la notion de la position et de la valeur relative de la terre. Notion infiniment plus précise et plus précieuse que les déclamations des moralistes.
L'homme est le parasite de l'écorce terrestre ; il y naît, il en vit, il y meurt.
La fumée qui monte des vallées, c'est l'encens que la terre envoie à son créateur !
Les arbres fruitiers, en penchant leurs rameaux vers la terre, offrent leurs fruits à l'homme.
Puisque la superficie de la mer est supérieure à celle de la terre, pourquoi y a-t-il davantage de jardiniers que de marins ?
Il faut vraiment que la Terre ait le cœur bien accroché pour ne pas perdre sa gravité devant les inconséquences humaines.
Cette terre tant calomniée est belle, ce sont les hommes qui en rendent le séjour douloureux.
Quiconque voyage sur terre et sur mer recueille peu à peu des choses qui, avec assez de peine, se dégagent de la coquille et se remontrent dans la suite de la vie.
Pétrole : Jus de la terre qui sert de bouillon de culture aux taxes.
L'homme est attaché viscéralement au lopin de terre où il a vu le jour. Moyennant quoi, toutes les occasions sont bonnes pour le quitter.
De cette terre arrosée de ses sueurs sort pour l'homme une bénédiction muette et une douceur divine, qu'il sent couler dans ses veines.
La terre impatiente les esprits fiévreux et ardents, elle travaille si lentement.
Vouloir tromper le ciel, c'est folie à la terre.
Donne à la terre, et la terre te donnera.
La terre est bleue comme une orange.
Dieu a mis la terre, l'eau, l'air, le feu à notre disposition et nous devons apprendre à les considérer et à les utiliser avec respect, car ils ne sont pas uniquement des substances matérielles ; ce sont des entités très puissantes, très vastes et habitées par d'innombrables êtres vivants.
La terre n'est que le marchepied de notre destinée, c'est Dieu qui en est le trône. Monter jusqu'à lui par le regard, s'y attacher par le cœur, s'y dévouer par le service, voilà tout ensemble le premier de nos droits et le plus grand de nos devoirs.
Sans le travail de l'homme, la terre n'a qu'une végétation ingrate et comme dénaturée ; elle se couvre de forêts où le soleil ne pénètre plus, de landes sauvages, de plantes dégénérées et éparses, efforts impuissants d'une activité qui ne se suffit pas, toute grande qu'elle soit, et qui appelle à son aide la raison et la main d'un être plus parfait. Sous l'action de l'homme respectueux de la nature, la scène change. On voit le sol perdre peu à peu ses plus austères âpretés ; les plaines se découvrent et permettent à la lumière d'y jeter sa chaleur créatrice ; les eaux, conduites sur des pentes ménagées avec art, répandent au loin l'humidité qui fertilise ; la charrue creuse la terre dépouillée de ses premiers obstacles et y trace des sillons où germera par la semence une vie centuplée ; les montagnes elles-mêmes s'abaissent sous un travail qui ne désespère jamais de la nature, et une végétation savante en gravit les sommets jusqu'au point où la stérilité seule a le droit de les couvrir.
Le Soleil donne lui-même l'exemple de la polygamie, étant le mâle d'un assez grand nombre de planètes, dont notre maman la Terre.
Pauvres humains, sommes-nous autre chose que de la terre fort alambiquée ?
Il n'y a pas de terre au monde dont on ne puisse tirer parti.
Sachons voir à travers les choses de la terre ce qu'elles laissent transparaître du ciel.
Par un attrait qu'on ne peut définir, la terre natale nous appelle toujours à elle, et ne se laisse jamais oublier.
Nous séjournons sur la terre et il faut que chacun chemine en cette route ; le terme, la mort, est le dernier qu'atteignent nos pas.
La terre est notre mère, notre âme vient du ciel.
La terre est la ressource des nations?