Nul dieu ne peut mettre à l'abri celui qui nous trahit.
L'avare, aussi riche soit-il, est toujours gueux.
Il ne faut jamais remuer ce qui sent mauvais.
Si un faucon tombe, les corbeaux lui crèvent les yeux.
Il est toujours fête pour un paresseux.
Tout est à Dieu et à l'empereur.
L'enfant qui a sept bonnes a toujours un œil de moins.
Veau qui flatte tette deux mères.
Un tonneau de miel peut être gâché par une cuillerée de goudron.
Ni la besace ni la prison ne se refusent.
Un bigot regarde le ciel mais ratisse tout sur la terre.
Dans la forêt, le forestier ; dans la maison, la belle-mère.
Pour la méchante Nathalie, tous les hommes sont méchants.
Quand le mir (la communauté) rugit, les forêts gémissent.
Le maître est dans sa maison comme le Khan en Crimée.
L'homme bête ne connaît pas de chagrin.
Quand Dieu envoie la farine, le diable enlève le sac.
La liberté gâte les femmes.
Point de salut pour celui qui ne se venge point.
Le lièvre court devant le renard, et la grenouille devant le lièvre.
Au défaut de pâtisserie, mange du pain.
Qui néglige les copecks n'aura jamais un rouble vaillant.
Une parole bienveillante vaut mieux qu'un pâté gras ; mais il faut savoir tempêter à l'occasion, car, à moins que le tonnerre ne gronde, le moujik ne se signe pas (Signe de croix).
Ne frappez pas le pope (le prêtre) avec un bâton ; essayez sur lui l'effet d'un rouble.
À marchandises avariées, marchand aveugle.
Un kniaz généreux est le père de tous ses sujets.
Approcher du Tzar, c'est s'approcher du feu : on s'y brûle.
La colère du Tzar est une messagère de mort.
Si le peuple pèche, le Tzar peut effacer ce péché par ses prières ; mais si c'est le Tzar qui pèche, le peuple n'y peut rien.
Tout le monde ne voit pas le Tzar, mais tout le monde prie pour lui.
Une coutume n'est point une cage.
Un juge est comme le charpentier qui taille le bois comme il le veut.
Le diable est pauvre, il n'a point de Dieu.
L'argent n'est pas un dieu, mais c'est un demi-dieu.
Prie Dieu, mais rame vers le rivage.
Sept haches peuvent vivre côte à côte, mais non point deux quenouilles.
Entre la Russie et l'été, point d'alliance.
Le pain est notre père, la bouillie notre mère.
Le pin isolé soupire après sa forêt natale.
Au jour du jugement, chacun sera mercier et portera son panier.
Le malheur engendre le malheur, on échappe au loup pour être déchiré par l'ours.
L'argent d'autrui a les dents aiguës.
À force de bonnes, l'enfant est devenu aveugle.
Défiez-vous de l'ours aimable.
La victoire finale est dans les mains de Dieu, mais Dieu ne garde que ceux qui se préservent eux-mêmes.
Le bâton a deux bouts, l'un pour le maître, l'autre pour le dos du fripon.
Sans accidents tu ne passeras pas ta vie.
Ne mets pas un couteau dans la main d'un enragé.
Contre la mort, il n'y a pas de philtre.
Celui qui naît, hurle ; celui qui meurt, se tait.
Tsar et peuple, tout ira dans la terre.
Les morts ne nuisent pas.
L'homme a trois fois de la chance : Il naît, il se marie, et il meurt.
Dieu est là où habite l'amour.
Le passé est à Dieu, l'avenir au Tsar.
Nous regardons le même soleil, mais nous ne mangeons pas le même dîner.
La couronne du Tsar ne le protège pas contre le mal de tête.
La main du Tsar elle-même n'a que cinq doigts.
Dieu veille sur les petits enfants et les ivrognes.
Une bonne conscience est l'œil de Dieu.
Un péché d'or est suivi d’un châtiment de plomb.