Silvio Pellico Quelques mots sur l'auteur : Écrivain et poète italien né le 24 juin 1789 à Saluzzo dans le Piémont, Silvio Pellico est décédé le 31 janvier 1854 à Turin. Pellico se fit remarquer de bonne heure par ses dispositions pour la poésie. Il aurait, à l'âge de six ans, composé une tragédie dans le goût d'Ossian. Devenu homme, il obtient de grands succès dans le genre dramatique avec notamment Francesca da Rimini (1818), et l'Eufemio da Messina (1819). Pour de plus amples informations,
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Les 76 pensées et citations de Silvio Pellico : Nous devons de la bienveillance à tous les hommes, mais cette bienveillance ne doit aller jusqu'à l'amitié que pour ceux qui ont des droits à notre estime.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Ne croyez à la faute d'autrui que lorsqu'elle est prouvée véritablement, et prenez bien garde que tous ceux qui ont la haine dans le cœur proclament manifeste plus d'une faute qui ne l'est point.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Tout ce que tu apprends, applique-toi à l'apprendre avec le plus de profondeur possible.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) L'amitié est un lien fraternel, et, dans son sens le plus élevé, elle est le plus bel idéal de la fraternité. C'est un accord suprême de deux ou de trois âmes, jamais d'un bien grand nombre, qui se sont devenues nécessaires l'une à l'autre, qui ont trouvé l'une dans l'autre une parfaite disposition à s'entendre, à s'entraider et à s'encourager au bien.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Toi, toi né dans un siècle où l'excès du mensonge et de la perfidie est si ordinaire, garde-toi pur de ces deux vices : sois noblement disposé à croire à la véracité d'autrui, et si l'on ne croit pas à la tienne, ne t'en fâche pas : il suffit pour toi qu'elle brille aux yeux de celui qui voit tout, aux yeux de Dieu.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Exiger, pour respecter nos parents, qu'ils soient exempts de défauts, qu'ils soient la perfection de l'humanité, c'est orgueil et injustice. Nous aussi qui désirons être respectés et chéris, sommes-nous toujours sans reproche ?
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Le premier de nos devoirs, c'est d'aimer la vérité et d'avoir foi en elle.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Le vil et moqueur cynisme n'est que le génie de ce qui est bas : c'est Satan forgeant toujours des calomnies pour le genre humain, afin de l'entraîner à se rire de la vertu et la fouler aux pieds.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Dans toutes tes études, tâche de réunir le discernement calme à la pénétration, la patience de l'analyse à la force de la synthèse, et avant tout, la volonté de ne pas te laisser abattre par les obstacles, à celle de ne pas tirer vanité de tes triomphes ; en un mot, aie la volonté de t'éclairer avec du courage, mais sans hauteur.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) L'envie est trop portée à discréditer l'homme de bien.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Si votre savoir est élevé, ce n'est pas une raison pour mépriser l'ignorant.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Veille à faire le bien non seulement devant Dieu, mais devant tous les hommes.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Méprisez le faux savoir, il est funeste. Estimez le vrai savoir, qui toujours est utile. Estimez-le, que vous le possédiez ou que jamais vous n'ayez pu y atteindre.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Il n'y a pas de douceur plus grande que celle d'être compatissant et de chercher à soulager le malheur d'autrui.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) La civilisation, la richesse, la puissance, sont diverses chez les diverses nations, mais dans toutes il y a des âmes qui obéissent à la haute vocation de l'homme : aimer, compatir et faire du bien.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Familiarise-toi avec l'idée d'avoir des ennemis, mais n'en sois pas troublé. Il n'est personne, quelque bienfaisant, quelque sincère, quelque inoffensif qu'il soit, qui n'en compte plusieurs. Il est des malheureux chez qui l'envie est tellement naturalisée, qu'ils ne peuvent vivre sans lancer des sarcasmes et de fausses accusations contre celui qui jouit de quelque réputation.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Il est des choses excellentes que l'individu seul ne peut faire, et qui ne se peuvent en secret. Aimez les associations de bienfaisance, et si vous en avez le moyen, propagez-les, ranimez-les lorsqu'elles s'engourdissent, redressez-les lorsqu'on fausse leur but. Ne perdez pas courage pour les sottes railleries que les avares et les oisifs n'épargnent jamais à ces âmes laborieuses qui travaillent pour le bien de l'humanité.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Parmi beaucoup d'ingrats, il y a aussi l'homme reconnaissant, digne de vos bienfaits. Vos bienfaits ne seraient pas tombés sur lui, si vous ne les aviez jetés à plusieurs. Les bénédictions de ce seul homme vous dédommageront de l'ingratitude de dix autres.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Ne dussiez-vous jamais trouver une âme reconnaissante, la bonté de votre cœur sera votre première récompense. Est-il douceur plus grande que celle qui naît du sentiment de la pitié et des efforts que l'on fait pour soulager le malheur des autres ! Elle surpasse de bien loin la douceur d'être secouru ; car il n'y a point de vertu à être secouru, et il y en a beaucoup à secourir.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Soyez délicat avec tout le monde dans le bien que vous faites, mais surtout avec les personnes qui ont plus particulièrement droit au respect, avec les femmes timides et honnêtes, avec tous ceux qui commencent à peine ce cruel apprentissage de la pauvreté, et qui souvent dévorent leurs larmes en secret, plutôt que de prononcer cette déchirante parole : J'ai besoin de pain !
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Il est toujours beau de compatir au sort des malheureux, même à celui des coupables. La loi sans doute a droit de les condamner ; l'homme n'a jamais droit de se réjouir de leur douleur, ou de les peindre sous des couleurs plus noires que ne le permet la vérité.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Dès que le malheur a frappé un homme, eût-il été votre ennemi, eût-il dévasté votre patrie, il y a bassesse à triompher de sa misère et à la contempler avec orgueil.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Partout où l'accusation retentit, sachez aussi écouter la défense.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Rougir de témoigner son estime à un honnête homme disgracié de la fortune est la pire des bassesses. Elle n'est pourtant que trop commune ; n'en soyez que plus vigilant à ne jamais vous en laisser infecter.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Si vous voyez quelque part le mérite opprimé, employez-vous de toutes vos forces à le relever, ou si vous ne le pouvez, employez-vous du moins à le consoler, et à lui rendre hommage.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Prodiguez à qui en a besoin des secours de tout genre : — Secours d'argent et de protection, quand vous le pouvez ; — De bons conseils, quand l'occasion s'en présente ; — De bonnes manières et de bons exemples, toujours.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Un maître méprisant et brutal ne manque jamais d'être haï, quelque salaire qu'il donne à ses serviteurs.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Rien n'est consolant pour le malheureux comme de se voir traité avec égard, avec bienveillance par ceux qui sont au-dessus de lui ; son cœur se remplit de reconnaissance, et alors il comprend pourquoi le riche est riche, et il lui pardonne sa fortune, parce qu'il l'en juge digne.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Regardez avec une affectueuse compassion tous ceux qui vivent dans le malaise et dans la peine, et qui sont, par rapport à votre fortune, dans un état d'infériorité. Ne leur faites jamais sentir par d'arrogantes manières cette infériorité ; ne les humiliez jamais par d'âpres paroles, pas même quand ils vous déplairaient à cause de quelque grossièreté ou par quel qu'autre défaut.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834) Respectez le malheur dans tous ceux qui en souffrent les atteintes, quand même ils ne seraient pas dans une absolue indigence, quand ils n'auraient pas besoin de vos secours.
Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)
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