Les poèmes courts sur l'amour.
1 - Les poésies courtes sur la passion et l'amour :

Ce recueil de poésies vous propose 12 poèmes courts sur le thème de la passion amoureuse dont le poème intitulé
Simplicité de
Prosper Blanchemain, ou bien encore le superbe poème
La fleur des eaux de
Maurice Bouchor, extrait du recueil les
Poèmes de l'amour et de la mer publié en 1876. Sur le même thème, si vous n'avez pas trouvé votre bonheur dans cette rubrique, consultez notre recueil consacré
aux petits poèmes d'amour ainsi que celle dédiée à
la Saint-Valentin.
2 - Les poèmes et quatrains d'amour courts :
Poème : Signature d'amour.
Recueil : Écrit avec mon coeur (2007)
Je trace sur ta peau cette douce caresse
Qui dépose en passant l'empreinte d'un frisson ;
Avides de plaisir, nos corps avec adresse
Se mêlent langoureux, bercés à l'unisson.
Gerbe d'enchantement amène de tendresse,
Qui délivre en son sein l'amoureuse moisson.
Éclats de jouissance alanguis de paresse
Où se noient les désirs de bien belle façon.
Mes mains, voyageuses, parcourent ton visage,
S'aventurent aussi par tes monts et vallons,
Où d'un souffle divin, l'érotique massage
Produit gémissements et bien tendres émotions.
Joyeusement mes doigts, toujours à l'aventure
Continuent d'imprimer leur douce signature.
Tony Brivois
Poème : Simplicité.
Recueil : Poèmes et poésies (1845)
Quand je vous dis que vous êtes charmante,
Vous semblez rire et douter de ma foi ;
Pourtant ma voix est vraie autant qu'aimante,
Et c'est mon cœur qui le dit avant moi.
Vous n'êtes point de ces beautés coquettes
A qui le temps prendra tous leurs appas,
Qui passeront ainsi que leurs toilettes :
On les admire, mais on ne les aime pas.
Vous, vous ressemblez à l'aimable violette
Qui sous sa feuille aime à se retirer ;
Et que l'on cherche en son humble cachette
Et dont l'odeur est douce à respirer.
Il est en vous une grâce modeste,
Charme caché qu'on trouve avec bonheur.
Je ne sais quoi de simple et de céleste,
Comme un parfum qui s'élève du cœur.
C'est pour cela qu'à jamais je vous aime,
Que ma pensée en tout lieu suit vos pas ;
Et, dites-moi, vous, mon espoir suprême,
Pour tant d'amour ne m'aimerez-vous pas ?
Prosper Blanchemain (1816-1879)
Poème : Feu d'amour.
Recueil : Poésie d'amour (2008)
Tu embrases mon cœur, tu incendies mon âme,
Ton regard est briquet qui enflamme l'étoupe ;
Quand après l'abordage, tu montes à mon bord
En sifflant un refrain, en jouant de la croupe !
Quand je saisis ton corps, c'est l'âme que j'enlace ;
Je m'abandonne en toi en véritable ami :
Le temps maudit s'écoule, le temps maudit passe,
Quand nos corps ne font qu'un, nos cœurs sont réunis !
Philippe Brat
Poème : La fleur des eaux.
Recueil : Poèmes de l'amour et de la mer (1876)
Je mettrai sur ta bouche entr'ouverte et fleurie
Plus de baisers qu'il n'est d'étoiles dans le ciel ;
Je t'envelopperai d'un amour éternel
Afin qu'à tout jamais ta beauté me sourie.
Ma chère, tous mes regards te seront flatterie.
Sans cesse mes baisers réchaufferont tes mains,
Et j'ensemencerai de roses tous les chemins
Où tu devras passer — pour t'embaumer la vie.
Maurice Bouchor (1855-1929)
Poème : Amant et Maîtresse.
Recueil : Poésie d'amour (2008)
Je suis l'amant de ma maîtresse
Quand elle le veut, le jour, la nuit :
J'aime lui caresser les fesses,
Les seins, et tout ce qui s'ensuit !
Je suis l'amant de ma maîtresse
Attentif à son bon plaisir :
J'adore lui offrir l'ivresse,
Et la combler dans son désir !
Philippe Brat
Poème : La fleur des eaux.
Recueil : Poèmes de l'amour et de la mer (1876)
Ah ! mon cœur, tes lèvres, tes lèvres !
Pour éteindre l'ardente fièvre
Dont tous mes sens sont embrasés,
Donne-les-moi que je les baise,
Tes sanglantes lèvres de fraise !
Je les mangerai de baisers.
Maurice Bouchor (1855-1929)
Poème : Heureux qui près de toi soupire.
Recueil : Les poésies fugitives (1802)
Heureux celui qui près de toi soupire ;
Qui sur lui seul attire ces beaux yeux,
Ce doux accent et ce tendre sourire !
Il est égal aux dieux.
De veine en veine, une subtile flamme
Court dans mon sein sitôt que je te vois ;
Et, dans le trouble où s'égare mon âme,
Je demeure sans voix.
Je n'entends plus ; un voile est sur ma vue ;
Je rêve, et tombe en de douces langueurs ;
Et, sans haleine, interdite, éperdue,
Je tremble, je me meurs.
Jacques Delille
Poème : À toi pour toujours mon amour.
Recueil : Les poésies diverses (1809)
Prends mon cœur, il est à toi mon amour
Depuis longtemps j'en avais fait ton bien :
Il est sensible, il te sera fidèle toujours ;
Rien ne pourra jamais le séparer du tien.
Toujours fidèle au serment qui nous lie,
D'un feu constant je brûlerai pour toi :
Le Ciel te fit pour embellir ma vie ;
Mon bonheur est de vivre sous ta loi.
Pierre Chas
Poème : La jolie fille.
Recueil : Les poèmes et sonnets (1840)
Si bien elle avait pris mon cœur, la jolie fille,
Que jamais, dans ma nuit, étoile qui scintille
Ne m'avait tant charmé,
Et que j'aurais donné, pour une Ève si belle,
Et ma vie ici-bas et ma vie éternelle,
Tout pour en être aimé !
Barthélemy Tisseur (1812-1843)
Poème : Tu m'as beaucoup manqué.
Recueil : Les poèmes et sonnets (1840)
Lorsque, sans t'avoir vue, un jour entier se passe,
Jour monotone et vide et sans rayons pour moi,
Ou l'œil du ciel est terne, où l'air manque à l'espace,
Où mon âme, pour vivre, a tant besoin de toi !
Mon âme alors se penche, altérée et fanée,
Et bien qu'avec la nuit je rêve au doux espoir
D'avoir le jour d'après un instant pour nous voir,
Je dis en m'endormant : Tu m’as beaucoup manqué.
Barthélemy Tisseur (1812-1843)
Poème : L'amour, ce feu sacré.
Recueil : Les poésies et sonnets (1876)
Ce feu sacré, brûlant, qui dévore et qui charme,
Un geste, un mot qu'on laisse échapper, une larme,
Un soupir, un regard, un sourire, un baiser,
Un rien peut l'allumer ; mais un rien peut l'éteindre.
À chaque moment, chaque jour, il faut craindre
Que l'amour ne s'éteigne, et, pour l'éterniser,
Il faut, la flamme amoureuse, sans cesse l'attiser.
Henri-Charles Read (1857-1876)
Poème : Les amours de Rodolphe et de Mimi.
Recueil : Scènes de la vie de bohème (1849)
Les mains pressant les mains, épaule contre épaule,
Et, sans savoir pourquoi, l'un et l'autre oppressés,
Notre bouche s'ouvrit sans dire une parole,
Et nous nous sommes embrassés.
Henry Murger (1822-1861)
3 - Autres recueils de poésie :