Mon amour en poésie.
Mon amour, aime-moi autant que je t'aime !
Oui, je t'aime mon ange ! Ma vie date du jour où je t'ai vu pour la première fois. Je t'aime mon adorée, et aujourd'hui encore je bénis l'heure où je t'ai rencontré. (Jules Sandeau)
2 - Les poèmes et sonnets mon amour :
Poème : Les plaisirs de mon amour.
Recueil : Les poésies de mon âme (2008)
J'ai tant attendu, tant vécu de soirs,
Oublier l'étoile au fond de mon cœur,
Oublier l'enfant de l'espoir,
J'en avais terminé avec ma peur.
Toi petite fille au sourire d'innocence,
Le goût de tes baisers me fait rêver,
Tes yeux si beaux au fond de moi me lancent,
Et mes espoirs oubliés se sont déliés.
Je meurs de ton absence,
Je pleure sur ma peur de t'aimer,
Je souris à la pensée de ta présence,
Je ris à nos corps enlacés.
Oublions les sots, découvrons mon amour,
Tous les plaisirs de nos cœurs unis,
Laissons naître en nous le lever du jour,
Pour qu'enfin nous soyons toujours réunis !
Frédéric Hoarau.
Poème : Tout cet amour qu'elle me donne.
Recueil : Poésies diverses (2002)
Tout cet amour qu'elle me donne,
Je veux le lui rendre de mon mieux,
Je ressens parfois qu'il étonne
Parents, amis, jeunes ou vieux.
Mais tant l'aimer m'est si facile
Que je ne dois m'en faire gloire ;
Seuls les fats ou les imbéciles
Osent se vanter d'aisées victoires.
Un grand poète avait écrit
Qu'il n'y a pas d'amour sans pleurs ;
Mais s'il s'exhale dans un cri,
Que ce soit un cri de doux bonheur !
J'aime à chanter l'amour vainqueur,
Moi qui maudis les jours sans joie ;
Les vrais amants n'ont jamais peur,
L'amour-passion est leur seule loi.
Bernard Lanza.
Poème : Mon cœur amoureux.
Recueil : Je t'aime (2006)
Quelle force m'a poussée à vous écrire aujourd'hui ?
Je ne le voulais pas mais les mots exigeaient de venir.
Tels les vents soulevant les vagues, je n'ai pu les retenir,
Mon cœur n'avait qu'une envie, sa flamme clamer avec bruit.
Jeudi, vous partirez, emportant votre cœur en exil.
Seul avec vous, au réveil que vous murmurera-t-il ?
Je relis ces mots que vous m'avez envoyés,
Et je sais que mon cœur au vôtre est amarré.
Avec vous, au bout de mes rêves j'aimerai me transporter,
Voyageant ensemble dans le monde pour tout découvrir,
Laissant le hasard de la vie décider de notre avenir,
Car ici ou ailleurs, nos deux âmes sont faites pour s'aimer.
Je tremble dans ce lit, car demain à vous m'arrachera peut-être.
Mais que faire ? je ne l'ai pas choisi, vous m'avez fait renaître.
Dans cette obscurité profonde je m'enfonçais,
Vous avez été la lumière, claire et rassurante que je cherchais.
Je m'en veux aussi de n'avoir pas pu vous résister.
Le verrou de la morale était pourtant fait d'un métal épais,
Mais devant l'assaut grandissant de mes sentiments, il a cédé,
Laissant place ouverte à mon cœur amoureux et décidé.
Mon ami, je n'ai jamais été de la sorte inspirée,
Les mots me viennent aussi simplement que je respire,
Me procurant à chaque mot, la brûlante sensation du plaisir,
Quand les lettres, pressées, se mettent en place pour vous aimer...
Rachel Chantal.
Poème : Mon amour, mon bonheur.
Recueil : Poèmes d'amour (2008)
Où es-tu mon cœur
Mon amour, mon bonheur
Toi qui me feras trembler
Rien que par la pensée
J'attends sagement ce jour
Celui du grand amour
Cet instant restera à jamais gravé
Dans ma mémoire pour une éternité
Nous partagerons une vie
Qui ressemblera au paradis
Remplie de câmelins et de tendresse
De sincérité, de respect et de caresses
Je te prendrai délicatement dans mes bras
Je ferai tout pour que tu sois bien contre moi
Tu ne manqueras jamais d'amour
Je t'en fais la promesse en ce jour
Alors je t'attends patiemment
Espérant chaque jour ce moment
Que tu sois brune, blonde ou rousse
L'important est que tu sois tendre et douce
Je ne te veux pas spécialement très belle
Seulement gentille, honnête et fidèle
Une jeune fille heureuse de vivre
Et prête à me suivre.
Bastien Budzik.
Poème : Mon amour la nuit est bien lente.
Recueil : Toute la lyre (1888)
N'est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lente
Quand on est au lit seule et qu'on ne peut dormir ?
On entend palpiter la pendule tremblante,
Et dehors les clochers d'heure en heure gémir.
L'esprit flotte éveillé dans les rêves sans nombre.
On n'a pas, dans cette ombre où manque tout soleil,
Le sommeil pour vous faire oublier la nuit sombre,
Ni l'amour pour vous faire oublier le sommeil.
Victor Hugo (1802-1885)
Poème : Un bonjour à ton corps.
Recueil : Poésie d'amour (2008)
Un bonjour à ton corps émergeant de la nuit,
À ta peau sur laquelle ma main se répand,
À tes lèvres, à tes seins, à ton parfum flottant,
Un bonjour délicat, amoureux et sans bruit !
Ma langue en appétit débute le parcours,
Mes lèvres confirment mon désir matinal,
Pour te dire à la fois mon envie, mon amour,
Dans un toucher subtil, insolite et brutal.
Et tandis que je sens d'un frisson, les prémices
Que tu exprimes par quelques légers soupirs ;
Tu te cabres soudain et tu deviens complice
De mon obsession à mettre au jour ton plaisir !
Philippe Brat.
Poème : Le don d'amour.
Recueil : Les poésies diverses (1877)
Ecoute ! C'est le vent du soir qui passe
En murmurant sur nos fronts doucement ;
C'est l'astre d'or qui brille dans l'espace
Et nous sourit du haut du firmament.
Nous sommes seuls, autour de nous personne ;
De mon amour enfin je puis parler.
Je mets mon cœur entre tes mains, mignonne,
Ferme-les bien, s'il allait s'envoler !
Je ne veux rien que te savoir heureuse ;
Je ne veux rien que vivre à tes genoux,
Formant un monde en notre ombre amoureuse,
Loin de la foule, oublieuse de nous.
Le monde prend toujours plus qu'il ne donne,
Au flot mondain n'allons pas nous mêler.
Je mets mon cœur entre tes mains, mignonne,
Ferme-les bien, s'il allait s'envoler !
Dans tes yeux noirs j'ai puisé la souffrance,
Ce mal d'amour qui ne guérit jamais.
Dans tes yeux noirs j'ai puisé l'espérance,
Qui dans mon âme habite désormais.
Autour de nous à présent tout rayonne,
Et le printemps met des parfums dans l'air.
Je mets mon cœur entre tes mains, mignonne,
Ferme-les bien, s'il allait s'envoler !
Frédéric Damé (1849-1907)
Poème : À mon amour de femme.
Recueil : Soupirs et tendresses (1890)
Ah ! ne doute jamais, Mignonne, de mon cœur.
Le doute, vois-tu bien, c'est un démon moqueur
Qui torture, en riant, nos âmes oppressées
Et jette le désordre au fond de nos pensées.
C'est un vampire affreux qui déchire et qui mord
Et ne laisse après lui que la honte et la mort.
Si mon âme parfois, dans ses heures d'ivresse,
Soupire à l'idéal un hymne de tendresse,
Ne conçois point de crainte et sache désormais
Que je t'aime toujours et bien plus que jamais.
Ton sceptre s'étendrait sur l'Europe conquise,
Tu serais reine, infante, ou duchesse ou marquise,
Que mon amour pour toi, je le sens, j'en suis sûr,
Mignonne, ne serait ni plus grand ni plus pur ;
Et Dieu t'aurait donné des ailes en partage
Que je ne pourrais point t'adorer davantage.
S'il ne faut aujourd'hui pour raffermir ta foi
Que t'entrouvrir mon cœur sans l'ombre d'un mystère,
Apprends donc que je n'ai d'autres amours sur terre
Que les grands bois, les fleurs, la poésie et toi.
Camille Schwingrouber (1855-1921)
3 - Autres recueils de poésies :