Mon amour en poésie.

1 - Les poèmes sur le thème mon amour :

Poèmes français sur mon amour Cette rubrique de poèmes et de sonnets sur le thème de mon amour vous propose 10 poésies dont le poème de Pierre Grollier intitulé Rien n'est si doux que mon amour, extrait de son recueil Poésies et romances publié en 1850. En date du 20 janvier 1822, Victor Hugo écrivait à Adèle Foucher : O mon Adèle, tu ne sauras jamais à quel point je t'aime. Mon amour pour toi me ferait faire toutes les extravagances possibles et impossibles. Je suis un fou, mais je t'aime comme on aime Dieu et les anges.
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2 - Les poèmes, quatrains et sonnets Mon amour :

Poème : Les plaisirs de mon amour.

Recueil : Les poésies de mon âme (2008)
J'ai tant attendu, tant vécu de soirs,
Oublier l'étoile au fond de mon coeur,
Oublier l'enfant de l'espoir,
J'en avais terminé avec ma peur.

Toi petite fille au sourire d'innocence,
Le goût de tes baisers me fait rêver,
Tes yeux si beaux au fond de moi me lancent,
Et mes espoirs oubliés se sont déliés.

Je meurs de ton absence,
Je pleure sur ma peur de t'aimer,
Je souris à la pensée de ta présence,
Je ris à nos corps enlacés.

Oublions les sots, découvrons mon amour,
Tous les plaisirs de nos coeurs unis,
Laissons naître en nous le lever du jour,
Pour qu'enfin nous soyons toujours réunis !

Frédéric Hoarau.

Poème : Mon amour est plus jeune.

Recueil : La seconde jeunesse (1888)
Mon amour est plus jeune, en dépit des années
Que les fleurs qui se sont ouvertes en ce jour ;
Il est plus doux que l'air des belles matinées,
Mon amour, mon amour.

Mon amour est plus fier d'être toute ma vie
Qu'à l'heure où j'ai donné mon être sans retour,
Et plus heureux aussi qu'âme la plus ravie,
Mon amour, mon amour.

Mon amour est plus fort, abrité sous ton aile,
Qu'un chêne dont nos bras ne feraient pas le tour ;
Il est plus grand que tout au monde, et plus fidèle,
Mon amour, mon amour.

Mon amour vivra plus longtemps que toute chose ;
Quel que soit mon destin, ou que soit mon séjour,
L'éternité verra toujours fleurir ta rose,
Mon amour, mon amour !

Virgile Rossel (1858-1933)

Tout mon amour.

Recueil : Poésies diverses (2002)
Tout cet amour qu'elle me donne,
Je veux le lui rendre de mon mieux,
Je ressens parfois qu'il étonne
Parents, amis, jeunes ou vieux.

Mais tant l'aimer m'est si facile
Que je ne dois m'en faire gloire ;
Seuls les fats ou les imbéciles
Osent se vanter d'aisées victoires.

Un grand poète avait écrit
Qu'il n'y a pas d'amour sans pleurs ;
Mais s'il s'exhale dans un cri,
Que ce soit un cri de doux bonheur !

J'aime à chanter l'amour vainqueur,
Moi qui maudis les jours sans joie ;
Les vrais amants n'ont jamais peur,
L'amour-passion est leur seule loi.

Bernard Lanza.

Mon coeur amoureux.

Recueil : Je t'aime (2006)
Quelle force m'a poussée à vous écrire aujourd'hui ?
Je ne le voulais pas mais les mots exigeaient de venir.
Tels les vents soulevant les vagues, je n'ai pu les retenir,
Mon coeur n'avait qu'une envie, sa flamme clamer avec bruit.

Jeudi, vous partirez, emportant votre coeur en exil.
Seul avec vous, au réveil que vous murmurera-t-il ?
Je relis ces mots que vous m'avez envoyés,
Et je sais que mon coeur au vôtre est amarré.

Avec vous, au bout de mes rêves j'aimerai me transporter,
Voyageant ensemble dans le monde pour tout découvrir,
Laissant le hasard de la vie décider de notre avenir,
Car ici ou ailleurs, nos deux âmes sont faites pour s'aimer.

Je tremble dans ce lit, car demain à vous m'arrachera peut-être.
Mais que faire ? Je ne l'ai pas choisi, vous m'avez fait renaître.
Dans cette obscurité profonde je m'enfonçais,
Vous avez été la lumière, claire et rassurante que je cherchais.

Je m'en veux aussi de n'avoir pas pu vous résister.
Le verrou de la morale était pourtant fait d'un métal épais,
Mais devant l'assaut grandissant de mes sentiments, il a cédé,
Laissant place ouverte à mon coeur amoureux et décidé.

Mon ami, je n'ai jamais été de la sorte inspirée,
Les mots me viennent aussi simplement que je respire,
Me procurant à chaque mot, la brûlante sensation du plaisir,
Quand les lettres, pressées, se mettent en place pour vous aimer...

Rachel Chantal.

Amour.

Recueil : Poèmes d'amour (2008)
Où es-tu mon coeur
Mon amour, mon bonheur
Toi qui me feras trembler
Rien que par la pensée

J'attends sagement ce jour
Celui du grand amour
Cet instant restera à jamais gravé
Dans ma mémoire pour une éternité

Nous partagerons une vie
Qui ressemblera au paradis
Remplie de câmelins et de tendresse
De sincérité, de respect et de caresses

Je te prendrai délicatement dans mes bras
Je ferai tout pour que tu sois bien contre moi
Tu ne manqueras jamais d'amour
Je t'en fais la promesse en ce jour

Alors je t'attends patiemment
Espérant chaque jour ce moment
Que tu sois brune, blonde ou rousse
L'important est que tu sois tendre et douce

Je ne te veux pas spécialement très belle
Seulement gentille, honnête et fidèle
Une jeune fille heureuse de vivre
Et prête à me suivre.

Bastien Budzik.

Mon amour, que la nuit est bien lente.

Recueil : Toute la lyre (1888)
N'est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lente
Quand on est au lit seule et qu'on ne peut dormir ?
On entend palpiter la pendule tremblante,
Et dehors les clochers d'heure en heure gémir.

L'esprit flotte éveillé dans les rêves sans nombre.
On n'a pas, dans cette ombre où manque tout soleil,
Le sommeil pour vous faire oublier la nuit sombre,
Ni l'amour pour vous faire oublier le sommeil.

Victor Hugo (1802-1885)

Bonjour.

Recueil : Poésie d'amour (2008)
Un bonjour à ton corps émergeant de la nuit,
À ta peau sur laquelle ma main se répand,
À tes lèvres, à tes seins, à ton parfum flottant,
Un bonjour délicat, amoureux et sans bruit !

Ma langue en appétit débute le parcours,
Mes lèvres confirment mon désir matinal,
Pour te dire à la fois mon envie, mon amour,
Dans un toucher subtil, insolite et brutal.

Et tandis que je sens d'un frisson, les prémices
Que tu exprimes par quelques légers soupirs ;
Tu te cabres soudain et tu deviens complice
De mon obsession à mettre au jour ton plaisir !

Philippe Brat.

Un avenir embelli de tendresse.

Recueil : Poésies et sonnets (1879)
Je vous aime ardemment et je dois vous le taire.
Vous êtes la bonté, la grâce, la fraicheur ;
Moi, je suis la misère, et le doute, et l'horreur ;
Vous rayonnez au ciel, je me tords sur la terre.

Mais un de vos rayons, dans ma nuit solitaire,
A resplendi ; soudain, j'ai senti que mon coeur
Dans ma poitrine, encor, battait avec douceur,
Et de votre penser j'ai fait mon culte austère.

Ce qu'il sera de moi nul ne le peut savoir,
Et que l'exil soit proche, ou que ce soit l'espoir,
L'espoir d'un avenir embelli de tendresse,

A toute heure, en tout lieu, jusqu'au dernier moment,
Je reverrai fleurir votre blanche jeunesse,
Dont j'ai fait mon amour, mon rêve et mon tourment.

Camille Gas (1837-1891)

Rien n'est si doux que mon amour.

Recueil : Poésies et romances (1850)
Doux comme les parfums qu'aime ta chevelure,
Comme un tendre regard que tu jettes sur moi,
Comme les mots touchants que ta bouche murmure :
Plus doux est mon amour pour toi.

Doux comme la rougeur dont ton front se colore
Quand je jure de vivre à jamais sous ta loi,
Comme les battements de ton sein que j'adore :
Plus doux est mon amour pour toi.

Doux comme ton haleine et comme ton sourire,
Comme tes longs baisers qui m'emplissent d'émoi,
Doux comme ton aveu, le seul bien où j'aspire :
Plus doux est mon amour pour toi.

Oui, de tout le bonheur qui fleurit dans la vie,
Des plaisirs, que mon âme a rêvés chaque jour,
Des songes, qu'embellit ton image chérie :
Rien n'est si doux que mon amour !

Pierre Grollier (1826-1864)

Ne doutez jamais de mon amour.

Recueil : Poésies et romances (1850)
Vous demandez si je vous aime :
Demandez à l'ambitieux
S'il aimerait le diadème ;
Au dévot, s'il aime les cieux.
Demandez à l'enfant qui joue avec sa mère,
S'il aime le doux sein qui lui donna le jour ;
Demandez au berger s'il aime sa chaumière,
Mais ne doutez jamais de mon amour.

Demandez encore au phalène,
Qui voltige parmi les fleurs,
S'il aime leur suave haleine
Et leurs ravissantes couleurs ;
Demandez au ruisseau qui doucement murmure,
S'il aime le coteau dont il suit le contour ;
Demandez au glaïeul s'il aime l'onde pure,
Mais ne doutez jamais de mon amour.

Enfin, demandez-moi si j'aime
La grâce chaste et la beauté,
L'esprit, cette beauté suprême,
Et, ce qui vaut mieux, la bonté ;
Demandez-moi si j'aime encor la poésie,
La campagne riante, au lever d'un beau jour,
La musique aux cent voix, dans l'ombre épanouie,
Mais ne doutez jamais de mon amour.

Pierre Grollier (1826-1864)

3 - Autres recueils de poésie :

Les poèmes à thèmes » L'amour » Le mariage » La vie » L'amitié » Le bonheur »
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