La fête de la Saint Valentin en poésie.
1 - Le 14 février, la Saint-Valentin :

Considérée comme la fête des amoureux, la Saint-Valentin se célèbre le 14 février de chaque année. Mieux qu'un banal cadeau,
écrivez-lui un petit poème d'amour ou inspirez-vous de ces
phrases à offrir. Mais, de moi à vous, n'oubliez jamais, quand on est fou amoureux, que l'amour se fête tous les jours de l'année, et non pas le seul jour de la Saint-Valentin !
2 - Les poèmes pour la Saint-Valentin :
Poème : Je me ferais tout petit.
Recueil : La Saint Valentin.
Par une douce nuit,
J'ai trouvé les clefs de ton cœur,
Lorsque je suis entré sans bruit,
J'ai forcé les portes du bonheur !
Avec toi juste une nuit,
J'ai aperçu un recoin de paradis !
Comme un jardin glamour,
Où pousseraient les fleurs de ton amour !
Crois-moi, nous serons unis,
Tant que l'amour portera ses fruits !
Peut-être pour l'infini,
Le jour comme la nuit !
Aurais-je ma place au paradis ?
Mais si tu veux de moi,
Je me ferai tout petit,
Pour une nuit, une vie avec toi !
Sylver Belhache
Poème : Petit jour deviendra grand.
Recueil : La Saint Valentin.
Quand au petit matin, près de toi je m'éveille
Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie,
Et ton ardeur liée à ma douce folie
Ravive notre amour à nul autre pareil.
Nos lendemains brodés au coton de nos veilles,
Nous parent des saisons légères d'organdi,
Quand au petit matin, près de toi je m'éveille
Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie.
Tu fleuris mon jardin d'éternelles merveilles,
D'effluves rubanés, jasmins et myosotis,
J'auréole ton cœur d'une salsepareille,
Et l'ambre de rosée mouvante à ton soleil
Quand au petit matin, près de toi je m'éveille.
Ambre Delune
Poème : Il n'y a pas un jour...
Recueil : La Saint Valentin.
Il n'y a pas un jour
Sans que mon cœur défaille,
Ne fasse un petit tour
Et en ton sein qu'il n'aille.
Il n'y a pas un jour
Sans que mes pensées passionnées
Ne te fassent l'amour
De manière enflammée.
Il n'y a pas un jour
Sans que tout s'accorde
À dire que, pour toujours,
Nous tenons la même corde.
Et non, il n'y a pas un jour
Où je ne cesse de t'aimer
Et crois moi, mon amour,
C'est pour l'éternité.
Laurent Schileo
Poème : Dors mon amour.
Recueil : La Saint Valentin.
La nuit tombe et tu t'endors.
Si fragile dans le sommeil,
J'ai peur qu'à ton réveil
Tu ne vois plus l'or
Qui brille au fond de mon cœur.
La lune luit
Mais ne révèle pas tes rêves.
Ta main esquisse une caresse.
Est-ce moi que tu cherches ?
Je voudrais en être sûre.
La nuit est claire et douce.
Aucun bruit ne trouble ton sommeil.
Ma main se fait douce
Pour effleurer ta joue.
Sur notre amour je veille.
Dors mon amour.
Sur les rivages de la nuit
Ce soir tout est tranquille.
Demain au petit jour
Nous nous aimerons encore.
Reine Bataillou
Poème : La fleur des eaux.
Recueil : Poèmes de l'amour et de la mer (1876)
J'ai pendant longtemps caressé ce rêve
De poser mon front sur ta joue en feu,
Te laissant, le soir, un dernier adieu,
Mots inachevés que le cœur achève.
J'ai rêvé d'un long et tranquille amour,
De baiser tes mains aux longues soirées
Ou de caresser tes tresses dorées,
Et de nous aimer jusqu'au dernier jour.
Maurice Bouchor (1855-1929)
Poème : Je t'aimais autrefois.
Recueil : Souvenirs. Poésies (1865)
Autrefois je t'aimais, séduit par ta beauté,
Ton esprit pétillant et ta franche gaieté ;
Autrefois je t'aimais, comme dans la nature
Ce qui brille éblouit ; comme, durant l'été,
De la sombre forêt on aime le murmure,
Des oiseaux les chansons et des prés la verdure.
Oui, je t'aimais alors, oui, déjà je t'aimais !
Mais depuis que je vois, depuis que je connais
La bonté de ton cœur, la grandeur de ton âme,
Aujourd'hui que je sais quel est ton pur amour,
Je t'aime comme un ciel, et bien plus que le jour,
Et comme on n'aimera jamais aucune femme !
Charles de Choiseul-Daillecourt (1834-1884)
Poème : Je t'aime et je t'adore.
Recueil : Souvenirs. Poésies (1865))
Je t'aime, jeune fille,
Car ton regard pétille ;
Ainsi que j'aime à voir
Sur les bois, sur la dune,
Le reflet de la lune,
L'été, par un doux soir.
Je t'aime, jeune fille,
Comme le bruit des eaux,
Ou le chant des oiseaux
Sous la verte charmille ;
Comme ces belles fleurs
Dans la prairie écloses,
Dont les vives couleurs
Sont sur tes lèvres roses.
Je t'aime, ô mon amour !
Comme j'aime l'aurore
Qui précède le jour ;
Je t'aime et je t'adore
Bien plus, bien plus encore !
Charles de Choiseul-Daillecourt (1834-1884)
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