Il est difficile de bien faire et de bien parler sans réflexion.
On voit souvent s'élever de terre une herbe tendre qui ne donnera jamais de fleurs.
On voit souvent briller des fleurs qui ne donneront jamais de fruits.
La constance peut avancer lentement, mais elle n'interrompt jamais l'ouvrage qu'elle a commencé.
Apprenez comme si vous saviez encore peu de chose.
L'homme honnête est toujours paisible, égal et tranquille.
Que les vieillards se reposent en paix, et qu'on prenne de leurs dernières années des soins respectueux.
Il est honteux de caresser ceux qu'on hait ou qu'on méprise.
Réfléchissez d'abord sur ce que vous voulez entreprendre, pesez mûrement les choses, examinez-les plus d'une fois. Après cela ne tardez pas davantage. Pourquoi perdre le temps à délibérer quand il faut agir ? Vous allez, par trop de prudence, pécher contre la prudence même.
Il faut avoir pour ses anciens amis les mêmes égards que dans l'amitié commençante.
Il faut que les actions répondent aux paroles.
Le sage est lent dans ses discours, et prompt dans ses œuvres.
Eduque tes enfants par la seule vertu, et qu'ils en contemplent en toi le modèle.
Agis avec soin, parle avec prudence, et ne t'applaudis point à toi-même.
Avant de t'engager, examine bien si ce que tu promets est juste, ou si tu peux le tenir.
Le premier devoir d'un enfant est de respecter ses parents.
Accabler les autres de son éloquence, c'est se faire des ennemis.
Conservez un front serein et tranquille, rien ne vous conciliera plus puissamment les cœurs.
Le sage modère ceux qui s'emporte dans leur course.
Un bon cœur penche vers la bonté et l'indulgence, un cœur étroit ne va pas au-delà de la patience et de la modération.
L'insensé se plaint de n'être pas connu des hommes, le sage de ne pas les connaitre.
Le sage est toujours sur le rivage, et l'insensé au milieu des flots.
Le juste milieu où repose la vertu est toujours le but du sage.
La perfection de l'amour filial est de suivre la vertu pour ne pas faire rougir son père.
La fermeté, si elle n'est pas modérée sagement, dégénère en folle opiniâtreté.
Témoignez par votre maintien de justes égards à ceux avec qui vous vous trouvez.
Dans la colère, représentez-vous fortement les suites funestes de la vengeance.
Quand vous agissez, donnez tous vos soins à ce que vous faites.
Quand vous parlez, soyez sincère et vrai, que votre langue soit l'interprète fidèle de votre cœur.
Considérez sous toutes les faces, observez et cherchez à bien connaître ce qui s'offre à vos regards.
Rectifiez vos pensées, quand elles seront pures, vos actions le seront aussi.
Conduis-toi toujours comme si tu étais observé par dix yeux et montré par dix mains.
Un père enseigne tous ses enfants par l'exemple qu'il leur donne.
Avec un cœur faux on a beau faire de belles actions, on n'est point estimable.
Que le sage agisse ou n'agisse point, c'est la convenance des choses qui le conduit.
La vertu occupe tout l'esprit du sage, et l'intérêt tout celui du méchant.
Étudier sans réfléchir est vain ; méditer sans étudier est dangereux.
Il n'y a que les pères et les mères qui s'affligent de la maladie de leurs enfants.
Si ta famille ne t'éduque pas, la vie t'éduquera.
Pour bien régler sa famille, il faut d'abord se bien régler soi-même.
Dans la colère, le sage pense à ses suites.
Il est d'une grande âme de repousser les injures par les bienfaits.
Ne chassez pas un chien sans savoir qui est son maître.