Le dictionnaire des proverbes, adages et dictons de la Géorgie :
Cochon rassasié de glands, commença à déraciner le chêne avec son groin.
Gentilhomme ne mange pas le pain de maïs, mais quand il aura faim, il ne dédaignera rien.
Qui est assis au bord d'un ruisseau ne pense pas à ceux qui sont aux champs et qui ont soif.
Quand on a soif, l'eau vaut le vin.
Quand on a besoin de dormir, on se passe aisément de traversin.
Quand on a faim, on se contente de pain.
La cerise est amère au sommet du cerisier.
On n'installe pas sur la montagne le moulin sans eau et sans chéneau.
La vache étant prête à tomber dans l'abîme, l'âne se mit à crier : C'est moi qui devrai la retirer.
Les mères des fils prévoyants pleurent rarement.
J'ai mis le pont adroitement, et si tu marches dessus maladroitement, c'est ta faute.
Ne crache pas dans un puits, un jour il peut servir à te désaltérer.
Quand le lièvre est sorti du bois, le lévrier a eu envie d'aller à la selle.
Salut alcool, adieu raison.
On est philosophe dans la bataille d'autrui.
La chèvre a aperçu l'herbe, et n'a pas vu la haie.
Ne vous faites pas de lit pour les femmes d'autrui.
Si tu ne veux pas avoir des désagréments pendant la récolte, fais tes conditions pendant le labour (avec ton compagnon).
Si tu ne veux pas être volé, ne prends pas à l'assemblée ni ton chapeau, ni ton habit neuf.
L'oiseau, même prudent, se laisse prendre au piège par les deux pattes.
Quand l'âne est ton seigneur, ne lui dis pas : Hue.
Si ton maître t'offre même un bâton couvert de boue, accepte-le et trouve le bon.
Dans le village sans chien, on passe sans avoir un bâton.
On a beau frotter avec du sable le corbeau, il ne deviendra jamais blanc.
La femme d'un pâtre de pourceaux commence à se laver le soir.
Celui qui mangeait gras pendant le carême ne mangera rien les jours gras.
Mieux vaut être le premier dans la campagne que le dernier dans la ville.
Le loup même estime l'otage.
Le morceau de brocart usé est encore bon.
Un objet indispensable n'a jamais trop de valeur.
N'entre pas dans l'eau froide pour te baigner, ou ne grelotte pas en sortant.
Si tu mets ton nez dans l'eau, tu te mouilleras les joues aussi.
On a beau piler l'eau, elle reste toujours eau (la même).
Porte le chapeau du pays où tu seras.
La rivière n'abandonne pas son lit.
Le haricot du pays ne se cuit qu'avec de l'eau du même pays.
On a mis une grenouille dans du duvet, et elle demanda à retourner dans la vase.
Celui qui est né sur les épines préfère mourir sur les épines.
Celui qui se presse ne peut pas profiter du bonheur de ce monde.
Mange d'abord amer, et après doux, si tu cherches bonne saveur.
Claquez avec les dents et le ventre ouvrira la porte (l'appétit vient en mangeant).
Tout invité est un messager de Dieu.
Dieu est la consolation du pauvre.
Entre les mains de neuf nourrices, le bébé est mort de faim.
Le temps ne compte pas pour ceux qui l'ignorent.
Qui se fie à un Turc s'appuie sur une vague.
Tout ce que tu donnes est à toi, tout ce que tu prends est perdu.
Vous pouvez gratter avec une pierre le corbeau, vous n'arriverez pas à le blanchir.
Le soleil brille pour tout le monde, sur le juste comme sur le méchant.
Goutte par goutte le lac s'est formé.
Le mouton boiteux est en arrière, mais quand le troupeau se retourne, il se trouve en avant.
Par les cuillerées on peut tarir la mer.
Le fils n'était pas encore né quand on lui a donné le nom d'Abraham.
Le pressé est toujours en retard.
Un homme a châtré son bœuf le vendredi et l'a mangé le samedi.
La goutte d'eau perce même la roche.
Veau qui a beuglé le premier, a sucé le dernier.
Qui a le plus de patience obtient le plus de satisfaction.
Les taches de sang ne se lavent pas avec du sang.
On ne peut pas battre le perçoir avec la poignée.
Deux moineaux se querellaient pour le fumier d'autrui.
Les chameaux se querellant ont écrasé entre eux le jeune chameau.
Dans la bataille, la meilleure arme est celle que l'on a à sa disposition.
Il vaut mieux mourir au champ de bataille que déserter.
Quand ton ennemi s'enfuit, ne te cache pas de lui.
On peut tuer quelqu'un avec un couteau de bois.
Si entre les yeux il n'y avait pas le nez, ils se mangeraient.
Il ne faut pas se vanter qu'après la bataille.
N'ayant pas pu battre le cheval, on battait la selle.
La forteresse doit avoir une porte, et la porte un gardien.
Si tu n'as pas de glace, le monde qui t'entoure est ta glace.
Si vous voulez ne pas être blâmé, ne faites rien de blâmable.
Si deux personnes vous disent que vous êtes aveugle, fermez un œil.
Marâtre, c'est la cendre dans les yeux.
On a demandé à l'orphelin : À qui feras-tu du mal ? — À celui qui m'a élevé.
À un déjeuner maigre il faut vite faire succéder le dîner.
La cruche ne peut verser que ce qu'elle contient.
La faim ne dit pas Pain rassis, et le froid Vieil habit.
On ne peut pas reprocher au soleil de ne pas éclairer pendant la nuit.
On est toujours responsable de ses actes.