Voir le sourire d'un gadjo est plus rare que de voir l'œuf d'une vache.
Le diable en sait beaucoup parce qu'il est vieux.
La jeunesse est la force ; l'âge est la tête.
La famille isolée a beaucoup plus de peines que de joies.
Celui qui est seul est semblable au chêne coupé.
La maison menace ruine quand la quenouille commande et le glaive obéit.
La bête tuée par Dieu est de meilleur goût que celle qui l'a été par les hommes.
Il n'y a pas d'amusement sans Tziganes.
Respecte les autres, et ils te paieront de respect.
Chaque tsigane vante les qualités de son propre cheval.
Un homme au cœur impur creuse lui-même sa tombe.
Chanceux est l'homme qui descend d'une bonne famille.
Qui sait reconnaître sa chance est chanceux.
Là où on t'a donné à manger, ne renverse pas la marmite.
La prétention est le deuil de la tête.
Ta hache ne coupe pas autant que le qu'en dira-t-on.
Où passe l'aiguille, passe aussi le fil.
Qui maudit le pain, maudit sa tête.
Cent hommes, cent caractères.
À grande faim il n'y a pas de pain dur.
Laisse cuire ce que tu n'as pas l'intention de manger.
Qui a honte de la langue de son pays, a honte de ses parents.
Deux c'est beaucoup, un c'est pas assez.
L'homme est une destinée nue.
Le serpent quitte sa mue, mais ne quitte pas son venin.
À pauvre abeille, pauvre miel.
Le va-nu-pieds se vante des chaussures de son frère.
Bien amer est le pain obtenu par mensonge.
La bonté appelle la bonté.
Le méprisé méprise.
Ne dis pas de mal de ceux qui n'en disent pas de toi.
Jeunesse est folie, vieillesse maladie.
Écoute avec les oreilles, regarde avec les yeux, et tais-toi.
La main lave l'autre main, et les mains le visage.
Les paroles enflammées réduisent la vérité en cendre.
Qui donne le respect, reçoit le respect.
L'insulté insulte.
Un Rom ne laisse pas mourir un autre Rom.
Vrai au dehors, faux en dedans.
Une hache sans manche ne peut couper du bois.
Le raisin des autres semble plus sucré.