Si tu ne trouves pas d'ennemi, songe que ta mère en a mis un au monde.
Là où l'on cultive les fleurs, l'âme s'épanouit et les vertus fleurissent.
On n'attrape pas un serpent la main nue.
Les vivants ferment les yeux des morts ; les morts ouvrent les yeux des vivants.
La terre est la seule amie de l'homme.
On ne peut emporter ses biens dans la tombe.
Qui crie à la naissance, en mourant comprend pourquoi.
La vie est comme la lune : tantôt pleine, tantôt vide.
Le loup peut changer de peau, il ne peut pas changer de nature.
Bats ta femme pour en expulser les sept diables.
Un bon coq n'a jamais trop de poules.
Un mot qui est dit est une pierre jetée.
Nourris une corneille, elle t'arrachera les yeux.
L'œil voit tout, sauf l'œil même.
Si tu as un dos, il y a trois cents selles qu'on peut y bâter.
Si tu es l'ami du chamelier, fais baisser les portes de ta maison.
Si tu veux que la pomme tombe, secoue l'arbre.
La corneille ne pique pas le bœuf pour le nettoyer, mais pour se nourrir.
Demande à qui a souffert, non à qui a voyagé.
Ton propre malheur te sera plus utile que le triomphe d'autrui.
Si tu brûles un cierge pour Dieu, brûles-en deux pour le diable.
Le lait couvert n'est pas lapé par les chats.
Le crapaud, voyant que l'on ferre le bœuf, a levé lui aussi la patte.
L'homme oisif est bon prophète.
Qui croit aux rêves se nourrit de vent.
Chacun tire la couverture à soi.
Étends tes jambes selon ton tapis.
On ne peut pas porter deux pastèques sous le même bras.
Chaque chèvre s'appuie sur ses propres pattes.
Le village nourrit la ville.
Un cheval mort ne rue pas.