Prête à un ami, et te voici avec un ennemi.
Le plus d'ennemis, le plus d'hommes.
Ne crois jamais que ton ennemi est faible.
Ami de tout le monde, fou de tout le monde.
De vrais amis se querellent, s'expliquent et puis vite se réconcilient.
Ne confie à personne ce que tu aurais confié seulement à toi-même.
Un homme ne peut manger qu'avec une seule bouche.
Quand le ventre est plein, la tête est gaie !
Lorsque le vin est dedans, le bon en est chassé.
La faim est une épée acérée.
Plus petit est le bois, plus gros semble le lièvre.
Un niais reste là à regarder comme une vache devant un trou de souris.
Un niais est émerveillé d’un rien comme la vache de la nouvelle haie.
Un niais en sait autant là-dessus qu'un veau sur la grande messe.
On vend plus de vaches que de bœufs à la boucherie.
Un seul coup ne suffit pas pour tuer une vache.
Les bonnes nouvelles marchent, les mauvaises nouvelles courent.
Il faut savoir perdre un vairon pour gagner un saumon.
Tous les nuages n'apportent pas de la pluie.
Tout dans le paraître, et rien dans l'être.
Les enfants de forgeron sont habitués aux étincelles.
Un bon maçon ne rejette aucune pierre.
Qui veut réussir doit apprendre à souffrir.
Quand deux pauvres s'aident, le bon Dieu rit.
Quand le veau s'est noyé, on comble la fosse.
Quand on laisse la grille ouverte, les cochons piétinent le blé.
On n'a jamais vu une pie avec un corbeau.
Pendant la moisson, les poules sont sourdes.
Un chien avec un os ne connaît pas d'amis.
Bon droit a souvent besoin d'aide.
De nouveaux maîtres donnent de nouveaux ordres.
Mieux vaut l'œuf dans la main que dans le cul de la poule.
Un cheveu de femme tire plus que des bœufs accouplés.
Lorsque le loup devient vieux, les corbeaux le chevauchent.
Deux meules dures ne peuvent moudre fin.
Le temps détruit ce qui est fait, et la langue ce qui est à faire.
L'amour est du côté où pend l'escarcelle.
Ce qui ne cuit pas pour vous, laissez-le brûler.
Trois accoucheuses, trois placeuses de domestiques, et trois lavandières forment ensemble neuf entremetteuses.
La faveur d'un roi n'est pas héritage.
Une femme peut emporter hors de la maison plus qu'un homme n'y peut apporter dans un char.
Si tu sais faire refroidir ta bouillie, n'y emploie pas le souffle d'autrui.
Cordonnier, soigne tes souliers.
Le chaudron trouve que la poêle est trop noire.
Trayez la vache, mais n’arrachez pas la mamelle.
On ne fait pas couver les œufs par un fou.
Là où passe le brasseur, le boulanger ne vient pas.
Un âne qui fait à sa tête ne mange qu'à moitié.
Un peu de honte réchauffe, et donne de belles couleurs.
Où orgueil et richesse précèdent, honte et dégât suivent.
Le meilleur forgeron frappe quelquefois sur son pouce.
Qui excelle dans son métier, son avenir est assuré.
Qui gâte son nez, gâte son visage.
Avant que l'herbe croisse, le cheval meurt.
Qui se garde poulain se retrouve étalon.
Sept ne suffisent pas pour nettoyer ce qu'un seul ramoneur sait salir.
Il vaut mieux aller chez le boulanger que chez le pharmacien.
Les auges vides font grogner les porcs.
Qui a une tête de beurre ne doit pas s'approcher du feu.
C'est sur la partie brûlée de la tarte que l'on met le plus de sucre.
Sous une voile, il est facile de ramer.
On ne vit pas avec les morts.
Nul n'attache son cheval à des pensées.
Avec du travail on tire le feu de la pierre.
Quand la vieille vache danse, son veau applaudit.
Le pain de la nourrice est plus doux que le gâteau de la mère.
La fileuse zélée ne manquera jamais de chemise.
La belle-mère ne se souvient pas qu'elle a été un jour une belle-fille.
Pour l'amour de la graisse, le chat lèche le chandelier.
Le mariage c'est filer, enfanter, et regretter.
On peut toujours dire une messe basse dans une grande église.
Qui épouse un fou pour sa maison perdra la maison et gardera le fou.
Plus le cœur est noble, moins le cou est raide.
Que celui qui a mangé le diable mange aussi les cornes.
Les jeunes peuvent mourir, les vieux le doivent.
Le paresseux qui baille, finira ses jours sur la paille.
Les uns tondent des moutons, les autres des porcs.
Un chat perd ses poils, mais pas ses manières.
Posez une grenouille sur une chaise en or, elle sautera à nouveau dans la mare.
Lorsque le cochon rêve, c'est d'eau de vaisselle.
Il n'y a pas d'eau si brouillée qui ne finisse par devenir claire.
Bon appétit vaut mieux que bonne sauce.
Qui a été bon noiraud est bon grison.
Chacun trouve que sa chouette est un faucon.
La sottise a des ailes d'aigle et des yeux de chouette.
La paix n'est que dans le cimetière.
Le droit naturel doit l'emporter sur toutes les conventions qui lui sont contraires.
Quand le crime est découvert, il cherche à se sauver par la témérité.
Précaution vaut mieux que repentir.
Qui n'est point niais aime mieux deux œufs qu'une prune.
Au prêter cousin germain, et au rendre fils de putain.
Grande rivière, grand seigneur et grand chemin, sont trois mauvais voisins.
Qui ne peut frapper l'âne frappe le bât.
De femmes et de chevaux, il n'en est point sans défaut.
La religion, don du ciel, est utile dans le bonheur comme dans l'infortune.
Dieu a créé la terre, mais les Hollandais ont créé la Hollande.
Le trou souffre autant que le clou.
L'honneur d'un pays c'est son caractère.
Dans le passé gît le présent.
Aujourd'hui fleur, demain poussière.
Le travail du matin vaut de l'or.
Une longue souffrance n'acquitte rien.
Qui donne beaucoup, recevra beaucoup.
La loi nous oblige à faire ce qui est dit et non ce qui est juste.
La liberté, c'est l'empire que nous avons sur nous-même.