Les citations d'Alexandre Pouchkine.

1 - Qui est Alexandre Pouchkine ?

Photo / portrait d'Alexandre Pouchkine Biographie courte : Poète, dramaturge et romancier russe né le 26 mai 1799 à Moscou, Alexandre Pouchkine est décédé le 29 janvier 1837 à Saint-Pétersbourg. Né dans une famille de la noblesse russe relativement aisée, férue d'art et de littérature, Alexandre Pouchkine, à dix ans, lit avec une avidité fiévreuse tous les livres de la bibliothèque de son père, composée presque exclusivement d'ouvrages français, dont Voltaire et Jean de La Fontaine. A quinze ans, il écrit les Souvenirs de collège (1814), qui lui attirent les éloges de Nikolaï Karamzine, un écrivain et historien russe, et les encouragements de Vassili Joukovski, un poète et académicien russe dont il restera l'ami et l'admirateur passionné. En 1820, il ose chanter la liberté et faire des épigrammes, ses poèmes étant jugés séditieux, Pouchkine est condamné à l'exil par l'empereur Alexandre Ier. Il est l'auteur de scènes dramatiques, entre autres, Le Chevalier avare (1836), Le Festin en temps de peste (1830), de plusieurs romans, tels que La Fille du capitaine (1836), Un roman par lettres (1829), La Dame de pique (Une nouvelle écrite en 1833, et publiée en 1834) et l'Histoire de la révolte de Pougatchev (1834). Ce dernier ouvrage lui valut de l'empereur une gratification de 20,000 roubles, et sa nomination de chambellan de Sa Majesté. Alexandre Pouchkine meurt le 29 janvier 1837 dans un duel au pistolet avec Georges-Charles de Heeckeren d'Anthès, un militaire et homme politique français devenu sénateur sous le Second Empire. Ses principales œuvres : Rouslan et Ludmilla (1820), Eugène Onéguine (1821-1831), La Fontaine de Bakhtchissaraï (1824), Boris Godounov (1825), Je vous aimais (1830), La Petite Maison de Kolomna (1830), Automne (1833), et Le Cavalier de bronze, une nouvelle en vers publiée en 1833. (Alexandre Pouchkine sur Wikipédia)

2 - Les 43 pensées et citations d'Alexandre Pouchkine :

Où êtes-vous, comment avez-vous disparu, jours dorés de ma jeunesse ? Le jour qui vient, que me prépare-t-il ? Mon regard tâche en vain de le saisir dans les ténèbres profondes où il se cache encore. Qu'importe ? La loi de la destinée est toujours juste. Que je tombe percé par la flèche mortelle, ou qu'elle passe sans m'atteindre, tout est bien. L'heure fixée pour la veille et pour le sommeil vient à son temps. Bénie soit la lumière qui éclaire nos soucis et nos travaux, et bénie encore l'ombre calme de la nuit !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Que j'aime les bavardages intimes et l'amical verre de vin !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Que faire en hiver au village ? Se promener ? Les champs fatiguent la vue par leur nudité monotone. Traverser au galop les mornes steppes ? Le cheval, s'accrochant à la neige traîtresse par son fer émoussé, menace de broncher à chaque pas. Reste sous ton toit au chaud, solitaire ; lis ! Tu ne veux pas lire ? Eh bien, vérifie tes comptes ; gourmande-toi, ou prends un verre ; et la longue soirée finira par s'écouler. Demain sera la même chose, et de la sorte tu passeras un fameux hiver.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Les souffrances insensées de l'amour ne cessent point de déchirer cette jeune âme avide d'affliction. La pauvre jeune fille ne brûle que plus fort d'une passion sans espoir. Le sommeil fuit sa couche ; santé, fleur et douceur de la vie, sourire, calme virginal, tout a disparu comme un vain songe. C'est ainsi que les ténèbres d'un orage obscurcissent quelquefois le jour qui vient à peine de naître.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

L'amour, c’est la plaisanterie du diable !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Respectable lecteur, toute votre famille se porte-t-elle bien ? Permettez : vous désirez peut-être savoir de moi quelle espèce de gens sont les parents ? Ce sont des gens que nous sommes contraints de caresser, d'aimer, d'estimer de toute notre âme ; à qui, d'après la coutume populaire, nous devons rendre visite le jour de Noël, ou bien écrire par la poste des lettres de félicitation, pour que, tout le reste de l'année, ils ne songent point à nous. Que Dieu leur donne de longs jours !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Je tâche de laisser dormir en moi des pensées sombres et malsaines. Je me borne à remarquer, entre parenthèses, qu'il n'y a point de calomnie méprisable, mise au monde par un coquin dans son grenier, et choyée par la canaille du grand monde. Il n'y a point de sotte ineptie, point d'épigramme de carrefour, que votre ami, le sourire sur les lèvres, dans un cercle de gens bien élevés, sans le moindre sentiment de malignité, ne répète cent fois par hasard.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Chacun a ses ennemis dans ce monde, mais Dieu nous garde de nos amis !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Une jeune fille remplace plus d'une fois ses rêveries par d'autres rêveries. Ainsi un jeune arbre change ses feuilles à chaque printemps. Le Ciel l'a voulu, jeune fille, vous aimerez de nouveau.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Il n'y a pas plus de retour aux illusions qu'aux années.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Que peut-il y avoir de plus triste au monde qu'un ménage où la pauvre femme se désespère de l'indignité de son mari, passant seule tous ses jours et toutes ses soirées ? Où le mari ennuyé, tout en reconnaissant le mérite de sa femme, et maudissant pourtant le sort, est toujours maussade, silencieux, colère et froidement jaloux ?

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Je ne suis pas créé pour le bonheur. Mon âme et lui sont étrangers l'un à l'autre.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Belles jeunes filles, compagnes bien-aimées, jouez à cœur joie, divertissez-vous, petites âmes. Entonnez une chanson, votre meilleure chanson, attirez un beau garçon vers notre ronde ! Quand nous aurons attiré le beau garçon, dès que nous le verrons de loin, éparpillons-nous de tous côtés, et lapidons-le avec des cerises, des framboises et des groseilles rouges : Ne viens pas écouter nos jolies chansonnettes ; ne viens pas épier nos jeux de jeunes filles.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Le murmure incorrect d'une jolie voix, une prononciation fautive, excitent comme autrefois un frémissement de cœur dans ma poitrine. Jamais je ne m'en repentirai, et les gallicismes auront toujours pour moi la douceur des péchés de ma jeunesse.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Ô mes amis ! enivrez-vous de cette légère liqueur de la vie ! Je comprends sa mince valeur, et j'y suis fort peu attaché ; j'ai fermé les paupières devant le spectre des illusions. Et pourtant, de lointaines espérances viennent quelquefois me faire battre le cœur. J'entrevois qu'il me serait triste de quitter cette terre sans y laisser une trace qui ne fût pas imperceptible. Je n'écris pas pour les louanges ; mais il me semble avoir le désir qu'un son, ne fût-ce qu'un son, rappelât mon souvenir comme un ami fidèle.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Notre étourdie génération d'à présent grandit, se presse, s'agite et pousse peu à peu ses pères vers le tombeau. Mais notre temps viendra à son tour, et nos fils, à l'heure venue, nous éconduiront hors du monde.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

J'aime à devancer sur mon balcon la venue de l'aurore, lorsque le chœur silencieux des étoiles s'efface sur l'horizon pâli, que l'extrême lointain s'éclaire faiblement, que le vent, messager du matin, commence à souffler, et que le jour montre peu à peu son visage. En hiver, quand les ombres de la nuit possèdent plus longtemps la moitié de la terre, et que l'aurore paresseuse dort plus longtemps, laissant régner au ciel la lune brumeuse.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Sous l'humble toit d'une demeure solitaire, cette fille avait grandi, pleine d'un charme innocent, comme un muguet caché dans l'herbe épaisse, qu'ignorent les abeilles et les papillons.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

J'ai connu des beautés inabordables, froides et pures comme la neige de l'hiver, impossibles à toucher, à séduire, incompréhensibles même à l'esprit.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Un péché de plus ou de moins, le prix est le même.

Alexandre Pouchkine - La fille du capitaine, roman (1836)

La jeunesse ardente ne sait rien cacher. Elle est prête à s'ouvrir également sur sa haine et sur son amour, sur sa tristesse et sur ses joies.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Voué à des loisirs innocents, j'aime à errer sur les bords d'un lac désert, et je ne prends de loi que de ma paresse. Chaque matin je me réveille pour la voluptueuse jouissance de la liberté. Je lis peu, je dors beaucoup. Je n'essaye point d'arrêter au passage la gloire qui passe en volant. N'est-ce pas ainsi, dans cette inactivité paisible, qu'ont coulé mes plus heureux jours ?

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Celui qui a vécu et qui a réfléchi ne peut point, quoi qu'il fasse, ne pas mépriser les hommes dans son âme. Celui qui a senti vivement est condamné à être hanté par le spectre des jours qui ne peuvent revenir. Celui-là n'a plus d'enchantement ; le serpent du souvenir le mord plus cruellement que celui du repentir.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Je me plais à la franche folie de la jeunesse, à l'éclat, à la joie, à la foule pressée, aux toilettes savantes des dames. J'adore leurs petits pieds ; mais, par malheur, c'est à peine si vous trouveriez dans toute la Russie trois paires de jolis pieds de femme !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Grand Dieu ! quel ennui de rester nuit et jour auprès d'un malade sans le quitter d'un seul pas ! Quelle basse perfidie que d'amuser un moribond ! d'arranger ses coussins, de lui présenter avec recueillement ses remèdes, de pousser de gros soupirs, en même temps que l'on pense à part soi : Quand donc le diable t'emportera-t-il ?

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

L'habitude est un don du ciel qui fait office de bonheur.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Mon dessein n'est pas d'amuser un public hautain, mais d'attirer les suffrages de l'amitié seule.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Hélas ! dans le tourbillon des plaisirs, j'ai consumé ma vie ! J'aime la folle jeunesse !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Le bonheur de mes jeunes années a disparu comme des traces légères sur les champs !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Prends soin de ton habit pendant qu'il est neuf, et de ton honneur pendant qu'il est jeune.

Alexandre Pouchkine - La fille du capitaine (1836)

La vie, hélas ! est éphémère ; nos aïeux sont au cimetière, dormant à tout jamais glacés, et nous les avons remplacés ; c'est la loi de notre existence, ils ont vieilli, nous vieillirons, et comme ils sont morts, nous mourrons, ainsi le veut la providence.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Heureux celui qui a su résister au refroidissement progressif qu'apporte la vie.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Quelle vilaine chose que la vie quand on est vieux !

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Le goût des farces, aussi bien que l'amour, autre folie, passe avec la bouillante jeunesse.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Moins nous aimons une femme, plus nous avons une chance de lui plaire ; et plus sûrement nous la faisons tomber dans nos filets.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

L'habitude est un don que nous accorde le ciel pour remplacer le bonheur qu'il ne peut nous donner.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

L'amour, de sa cendre éteinte ne se rallume jamais.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Ne disputons jamais contre l'opinion du monde ; la coutume est le seul despote sur la terre.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

Il faut punir jusqu'au bout, ou pardonner jusqu'au bout.

Alexandre Pouchkine - La fille du capitaine (1836)

Un homme qui boit n'est bon à rien.

Alexandre Pouchkine - La fille du capitaine (1836)

À une vérité ténue et plate, je préfère un mensonge exaltant.

Alexandre Pouchkine - Récits de feu Ivan Pétrovitch Belkine (1831)

Ma conscience est lasse de porter, comme un fardeau, tout le mal que j'ai fait.

Alexandre Pouchkine - Le convive de pierre (1830)

Heureux celui qui a été jeune dans sa jeunesse, et qui a mûri au temps de la maturité.

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (1821-1831)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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