Les citations d'Émile de Girardin.

1 - Qui est Émile de Girardin ?

Photo / portrait d'Émile de Girardin Biographie courte : Journaliste, homme d'affaires et homme politique français né le 21 juin 1802 à Paris, Émile de Girardin, né sous le nom d'Émile Delamothe, est décédé le 27 avril 1881 dans sa ville natale à 78 ans.

Fils d'Alexandre de Girardin d'Ermenonville (1776-1855), militaire, général de division, et d'Adélaïde-Marie Fagnan (1775-1851), modèle de Jean-Baptiste Greuze, Émile de Girardin, conçu hors mariage, fut éloigné de ses parents jusqu’en 1820. Fondateur du quotidien la Presse en 1836, un journal quotidien politique, agricole, industriel et commercial, toute sa vie il est un farouche opposant à toutes les mesures qui entravent la liberté de la presse. Émile de Girardin épouse le 1er juin 1831 Delphine Gay, une poétesse et femme de lettres française connue pour ses talents littéraires.

Ses principales œuvres : Les Droits de la pensée (1830-1864), De l'Instruction Publique (1838), les Études politiques (1838), Journal d'un journaliste au secret (1848), Bon sens et bonne foi (1848), La politique universelle (1852), les Questions politiques (1858), L'empire avec la liberté (1859), Du droit de punir (1871), La honte de l'Europe (1876), et L'Égale de l'homme (1880). (Émile de Girardin sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 124 citations et pensées d'Émile de Girardin :

Une nation compacte qui n'est pas une enclave, la France, qui est bordée par deux mers, on peut la vaincre, on peut la blesser grièvement, mais la tuer, l'enfouir, l'anéantir, on ne le peut pas. Vient fatalement tôt ou tard un jour où, renversée, elle se relève.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Qui a raison finit toujours par être le plus fort : ce n'est qu'une question de temps et de patience.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Toute tentative prématurée, loin de faire avancer l'heure, la retarde.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Au lieu de venir au secours des malheureux après l'incendie, pourquoi le gouvernement ne viendrait-il pas avant l'incendie en aide aux indigents en mettant à la disposition des personnes en charge la somme nécessaire pour assurer le toit des familles trop pauvres pour se préserver elles-mêmes du risque d'incendie ?

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La misère sera toujours de ce monde si elle n'a jamais pour l'en chasser que la charité. L'impuissance de la charité se démontre par tous les efforts qu'elle a tentés et le peu de résultats qu'elle a obtenus.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La raison nous garde de la susceptibilité ; celle-ci a assez à faire avec la vanité pour qu'il ne lui reste pas le temps de servir deux maîtres à la fois : la vanité et la raison.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il n'y a que les idées contestées qui avancent et qui mûrissent. D'autres redoutent les objections ; moi, je les appelle.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Dès qu'un risque existe, il vaut mieux lui faire sa part raisonnable que de subir sa loi tyrannique.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il y a autant de distance entre le plagiat et le progrès qu'il y en a d'un pôle à l'autre.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Toute bonne polémique doit aller au fait ainsi que la flèche va au but.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Les rigueurs inefficaces sont les pires rigueurs : c'est l'arme qui, au lieu de tuer le gibier, éclate entre les mains du chasseur.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il y a des situations impérieuses contre lesquelles on se débat vainement afin de s'y soustraire.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il y a des situations piteuses où l'on n'a pas le choix des issues : on se sauve comme on peut.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La liberté individuelle a des limites que la nature lui a assignées ; ne tentez ni de les restreindre ni de les étendre. Telles qu'elles existent, respectez-les.

Émile de Girardin - Questions politiques (1858)

En toute chose, dès qu'on a franchi la limite, l'on devient seul comptable de sa conduite !

Émile de Girardin - Questions politiques (1858)

Autorité et mensonge, prestige et mauvaise foi, ce sont là des choses qui s'excluent.

Émile de Girardin - Questions politiques (1858)

Le plus respectable des sentiments est celui de la fidélité.

Émile de Girardin - Questions politiques (1858)

Il faut quelques détails pour bien peindre un seul fait.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

En France, on fausse tout en voulant allier ce qui s'exclut.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il est plus facile d'armer les nations que de les désarmer.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Lequel vaut mieux, ou de fermer les yeux, ou de les ouvrir à la clarté de l'évidence ? Si ce n'est pas pour regarder, à quoi sert d'avoir des yeux ?

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Le bonheur est moins dépendant des circonstances que du caractère.

Émile de Girardin - Émile (1827)

En toutes choses, je crois que la précipitation est funeste. J'aime passionnément le mouvement, mais seulement quand il est imprimé sans effort par la réflexion fortement concentrée.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Loin de diminuer la fermeté, l'aménité lui donne du relief.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

L'ignorance est aussi impuissante à organiser qu'elle est expéditive à détruire.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il est de ces lâchetés dont on ne se relève jamais, de si haut qu'on tombe.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il faut être juste et ne jamais demander à un autre ce que soi-même on ne ferait pas, ce que soi-même on ne devrait pas faire.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Ce qui est juste est toujours opportun.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Laissez l'homme aller selon sa pente naturelle, ce ne sera pas à la liberté qu'elle le conduira, ce sera à l'intolérance. L'homme naît à la fois ignorant et intolérant. Qu'il déclame contre l'intolérance dont il souffre, ou qu'à son tour il exerce l'intolérance dont il a souffert, si l'on y regarde de près et attentivement, on verra qu'il n'est guère moins intolérant dans le premier cas que dans le second.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

À quoi bon la force et l'intelligence humaines, si ce n'est pas pour être dépensées ? L'épargne n'y ajoute rien, mauvais capital que la paresse !

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

L'instruction est à l'homme ce que la charrue est à la terre.

Émile de Girardin - De l'Instruction Publique (1838)

L'instruction est la première de toutes les cultures, car elle est celle de l'homme, la viticulture. Perfectionnons celle-là, et toutes les autres se perfectionneront ensuite d'elles-mêmes.

Émile de Girardin - De l'Instruction Publique (1838)

La patience coûte peu à qui travaille beaucoup.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La pire des tartuferies est celle de l'égoïsme.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La liberté n'est pas la vérité, mais elle est le chemin le plus droit et le plus court qui y mène.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Faire une concession, c'est transiger avec une opinion qu'on regarde comme une erreur, c'est immoler dans sa conscience la raison à la force, c'est agir sans conviction sous le coup de la menace, c'est abjurer avec humilité devant le danger ; c'est, enfin, accorder à regret ce qu'on ne se croit plus assez fort ou ce qu'on ne se sent pas assez vaillant pour refuser.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Qui persécutera sera persécuté ; quiconque prétendra rétablir l'union et la paix par la persécution ne réussira qu'à perpétuer la discorde et la guerre. La paix n'est possible qu'avec la liberté.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il n'y a de paix durable que celle qui ne s'achète au prix d'aucune faiblesse.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La civilisation et la barbarie s'excluent : la barbarie, c'est la guerre ; la civilisation, c'est la paix.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

L'orgueil fait repousser comme mauvaises les meilleures idées.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

L'ordre public, c'est ou ce doit être la liberté individuelle garantie par la force collective.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Si l'optimisme est dangereux, c'est surtout en finances, où il prélude par l'imprévoyance et finit par la panique.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

L'homme qui renie son opinion par intérêt est un drôle.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

L'opinion publique est un corps qui a besoin d'élasticité, autrement ce corps se brise et brise tout avec lui.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

L'objection est à l'idée ce que le poids dans la balance est à l'objet qu'il sert à peser. Par la force ou la faiblesse des objections, on juge de la justesse ou de la fausseté des idées.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La France est une nation prodigue et routinière... Nous n'avons pas de scrupules lorsqu'il s'agit de dépenser follement l'argent des contribuables ; nous ne ressentons de craintes que lorsqu'il s'agit de l'employer utilement. C'est, en effet, l'esprit de tous les prodigues qui se ruinent : il n'y a jamais pour eux de placements ni assez sûrs ni assez avantageux !

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Ce qu'il faut désormais aux nations, ce sont moins des additions de territoires que des certitudes de débouchés ; or, des débouchés ne se conquièrent pas la baïonnette au bout du fusil: ils se conquièrent en vendant et en transportant à meilleur marché que ses concurrents les produits de son sol ou de son industrie.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Une grande nation n'a que cette seule alternative : Conquérir ou Civiliser.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

L'influence d'une grande nation est dans la sagesse de ses lois, la plénitude de ses libertés, l'essor de sa prospérité et l'ordre de ses finances.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il y a deux dictionnaires : le dictionnaire à l'usage des gens, y compris la plupart des diplomates, qui parlent pour ne rien dire ; et le dictionnaire à l'usage des penseurs, qui parlent pour donner à leur pensée un corps qui la rende saisissable. Rien de plus dangereux que les mots qui ne sont pas réellement des noms. Il n'est pas un seul de ces mots qui n'ait été couvert de sang.

Emile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)
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