Fils de François Zola (1796-1847), militaire et ingénieur français de naissance vénitienne, et d'Émilie Aubert (1819-1880), femme au foyer, dont leur mariage sera célébré à Paris le 16 mars 1839, Émile Édouard Charles Antoine Zola naît au 10, rue Saint-Joseph à Paris, le 2 avril 1840. À la mort de son père, en 1847, sa mère connaîtra de graves difficultés financières qui mèneront Émile, après avoir échoué à deux reprises au baccalauréat, à abandonner ses études et à chercher du travail pour ne plus être à sa charge.
Le 1er mars 1862, il commence à travailler comme commis chez Hachette. À 24 ans, il publie les Contes à Ninon (1864), puis un roman de jeunesse, La Confession de Claude, en 1865. Le 31 janvier 1866, Émile Zola décide de démissionner de la librairie Hachette et de ne plus vivre que de sa plume. À partir de cette même année, il collabore aux rubriques de critique littéraire et artistique de différents journaux, dont L'Événement, La Cloche, Le Figaro, Le Voltaire, Le Sémaphore de Marseille et Le Bien public à Dijon.
Après Thérèse Raquin, un roman publié en 1867 et Madeleine Férat en 1868, il conçoit la série des Rougon-Macquart mais n'en lance la publication qu'après la chute de Napoléon III. Grâce à ses travaux journalistiques, il se lie avec les frères Goncourt, Edmond (1822-1896) et Jules (1830-1870), deux écrivains, romanciers, historiens et diaristes français. Puis en 1871, il rencontre Gustave Flaubert qui l'introduit auprès de l'écrivain Alphonse Daudet et du romancier et dramaturge russe Ivan Tourgueniev. Ardent combattant pour la justice et la vérité, lors de l'affaire Dreyfus, qui déchira la France de la IIIe République, Zola publie à la une de l'Aurore une lettre ouverte au président de la République : J'accuse...! en 1898. Condamné pour diffamation, il s'exile à Londres (1898-1899) pour se soustraire à la prison.
Considéré comme le chef de file du naturalisme, il est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier. Émile Zola décède le 29 septembre 1902 intoxiqué par la combustion lente résiduelle d'un feu couvert produite par la cheminée de sa chambre dans son appartement de la rue de Bruxelles, il repose au cimetière du Montparnasse situé dans le 14e arrondissement de Paris.
Ses principales œuvres : La Confession de Claude (1865), Mes haines (1866), Le Voeu d'une morte (1866), Thérèse Raquin (1867), Les Mystères de Marseille (1867), L'Assommoir (1876), Nana (1879), Germinal (1885), et Le Roman expérimental, un essai publié en 1880. (Émile Zola sur Wikipédia)