Biographie courte : Acteur, artiste de music-hall, humoriste et écrivain français né le 15 juin 1934 à Alger, Guy Bedos est décédé le 28 mai 2020 à Paris à l'âge de 85 ans.
Fils d'Alfred Louis Bedos (1901-1946), directeur de laboratoires de produits pharmaceutiques, et d'Hildeberte Alice Verdier (1913-2008), fille du proviseur du lycée Bugeaud à Alger, Guy Bedos a vécu à Alger où il a été élève à l'actuel lycée de l'Émir-Abdelkader avant de s'installer à Constantine, puis dans la ville de Souk Ahras « La protégée des Lions, » A treize ans il est scolarisé au lycée public Saint-Augustin d'Annaba (anciennement Bône) surnommée « La Coquette. »
Arrivé à 15 ans à Paris en juin 1949 avec ses parents et ses demi-sœurs jumelles, il quitte la maison familiale de Rueil-Malmaison en février 1950 et vit de la vente de livres en porte-à-porte. À l'âge de 17 ans, il entre à l'école de la rue Blanche, y apprend le théâtre classique et signe sa première mise en scène à 17 ans et demi : il s'agit de la pièce de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux : Arlequin poli par l'amour. Guy Bedos débute simultanément sur scène et sur grand écran au milieu des années 50. Au théâtre, il s'illustre dans des pièces du répertoire classique comme Monsieur Chasse de Georges Feydeau (1955) ou encore Bon week-end Monsieur Benett (1959), le popularisant auprès du grand public. Au cinéma, il est surtout connu pour son rôle récurrent de Simon, médecin étouffé par sa mère très possessive, dans Un Éléphant ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977) d'Yves Robert, Contre l'oubli (1991) de Patrice Chéreau, La jungle (2006) de Matthieu Delaporte ou encore Et si on vivait tous ensemble ? (2012) de Stéphane Robelin.
Le 28 mai 2020, le fils de Guy Bedos, Nicolas, annonce la mort de son père à l'âge de 85 ans. Il est inhumé le 8 juin dans le cimetière de Lumio en Haute-Corse, sur cette île qu'il surnommait mon Algérie de rechange et dont il aimait les odeurs de maquis.
Ses principales œuvres : Je craque (1976), En attendant la bombe (1980), Inconsolable et gai (1991), Envie de jouer (1995), Merci pour tout (1996), le Journal d'un mégalo (1999), Arrêtez le monde je veux descendre (2003), Bête de scène (2005), les Mémoires d'outre-mère (2005), Le Jour et l'Heure (2008), Plans rapprochés (2011), et À l'heure où noircit la campagne publié en 2017. (Guy Bedos sur Wikipédia)