Les citations de Jean-Baptiste Say.

1 - Qui est Jean-Baptiste Say ?

Photo / portrait de Jean-Baptiste Say Biographie courte : Économiste, journaliste, industriel et écrivain français né le 5 janvier 1767 à Lyon dans le Rhône d'une famille protestante originaire de Nîmes, Jean-Baptiste Say est mort à Paris le 14 novembre 1832.

La famille de Say :

Fils de Jean-Étienne Say (1739-1806), commerçant, et de Françoise Castanet (1742-1789), de leur union célébrée le 25 février 1765 naît Jean-Baptiste Say le 5 janvier 1767 à Lyon.

Les dates clés de sa carrière :

En 1789, il écrit une courte pièce la Tante et le Prétendu, puis le Curé Amoureux, pièce anticléricale qui sera représentée dans un théâtre du boulevard. Son activité d'écrivain de théâtre durera jusqu'en 1795, où il écrit un opéra-comique, les Deux Perdrix.

En 1803, il publie son œuvre majeure : le Traité d'économie politique. L'œuvre est mal accueillie par Napoléon Bonaparte qui lui demande de réécrire certaines parties de son traité afin de mettre en avant l'économie de guerre basée sur le protectionnisme et de le mettre en harmonie avec ce qu'il appelait alors les nécessités de l'époque.

Décès et inhumation :

Jean-Baptiste Say meurt à Paris le 14 novembre 1832 à l'âge de 65 ans, il repose au cimetière du Père-Lachaise.

Ses principales oeuvres :

Olbie (1800), le Traité d'économie politique (1803), le Catéchisme d'économie politique (1815), De la balance des consommations avec les productions (1824), De l'économie politique moderne (1826), et De la crise commerciale, un ouvrage publié en 1826. (Jean-Baptiste Say sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 97 citations et pensées de Jean-Baptiste Say :

L'expérience du monde ne se compose pas du nombre de choses qu'on a vues, mais du nombre de choses sur lesquelles on a réfléchi. Combien d'hommes, après de grands voyages et une longue vie, n'en sont pas plus avancés !

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Lorsqu'un peuple ne sait ni mépriser ni haïr, on le gouverne à coups de pieds au c.. !

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Quand on ne désirerait pas l'aisance pour son propre bien-être, on devrait la désirer par vertu. Il faut n'être pas réduit à prendre conseil du besoin.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Vous vous plaignez que chacun n'écoute que son intérêt ; je m'afflige du contraire. Connaître ses vrais intérêts est le commencement de la morale ; agir en conséquence est le complément.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Tenir à un parti pris parce qu'il est pris, c'est opiniâtreté ; y tenir parce qu'il n'y en a pas de meilleur à prendre, c'est fermeté.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Le seul moyen d'inspirer de l'intérêt aux autres hommes, c'est de paraître s'intéresser à eux ; mais ici le semblant n'est-il pas plus difficile que la réalité ; et peut-on paraître s'intéresser aux autres, si véritablement on ne s'y intéresse pas un peu ?

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

On s'endurcit contre l'indifférence et l'injustice, de même qu'on s'endurcit contre le froid. Mais le froid poussé trop loin cause la mort.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Le jeu, la chasse et l'amour rapprochent les conditions et les égalisent. Cette remarque a déjà été faite ; mais a-t-on remarqué que les amours, la chasse et le jeu égalisent aussi les esprits ? Le but qu'on s'y propose est à la portée des plus médiocres : ils n'y ont aucune infériorité ; les animaux même nous y donnent des leçons.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Une multitude de personnes ne peuvent pas comprendre qu'on soit au-dessus d'une bassesse.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

On dirait que le singe n'a été fait que pour humilier l'homme et pour lui rappeler qu'entre lui et les animaux il n'y a que des nuances.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Dans toutes les affaires de ce monde, il faut savoir prendre les hommes comme ils sont ; car si l'on ne voulait jamais les avoir que comme ils devraient être, il faudrait mettre son bonnet de nuit et s'aller coucher.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

La fermeté de caractère, quand elle se trouve jointe à la faculté de généraliser, fait les hommes supérieurs. Ceux-là savent penser, et en même temps ils savent agir.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

A mesure que l'intelligence grandit, les considérations relatives aux personnes frappent moins et les généralités davantage. Les esprits peu cultivés ne font attention qu'aux individus.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Les femmes aiment par-dessus tout à être amusées. Elles vous tiennent peu de compte de ce que vous faites pour leur utilité ; mais elles sont prodigieusement reconnaissantes des frais que vous faites pour leur plaire.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

Tous les gouvernements, sans exception, les mauvais comme les bons, affectent les intentions les plus pures, les plus généreuses, les plus grandes. On fait des dilapidations en parlant d'économie, des guerres en protestant de son amour pour la paix, des spoliations par respect pour la justice, et des actes arbitraires au nom des lois. Aussi, je le vois, vous ne croyez plus à ces belles enseignes. Vous n'entrevoyez aucun moyen de juger de l'honnêteté du pouvoir. Cependant il en est un ; il est même infaillible. Rappelez-vous le vieux proverbe : Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. Faites-y un léger changement, un mot… Vous n'y êtes pas ? — Non. — Dis-moi qui tu places... Ah ! vous y êtes. Oui, effectivement : Dis-moi qui tu places, et je te dirai qui tu es !

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

L'amour et l'objet aimé sont tout pour une femme qui aime. Dans un jeu où elles mettent tant du leur, elles exigent beaucoup. Si l'homme qu'elles aiment si bien, avec tant d'abandon, s'occupe de quelque chose qui ne soit pas elles, il est indifférent, il manque de confiance ; c'est un égoïste, un ingrat : on le méprise, on le déteste. Aussi voit-on souvent les hommes embarrassés de l'amour qu'on a pour eux.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

Le public est un juge qui n'entend jamais que les avocats d'une seule cause, parce qu'il a la bêtise de laisser à ces avocats le pouvoir d'imposer silence à leurs adversaires.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

Il faut toujours se défier de l'entraînement de l'opinion dominante.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Le savant sait d'une chose tout ce qu'on peut en savoir dans son siècle ; l'érudit, tout ce qu'on en savait.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

La liberté de la presse est entièrement dans l'intérêt de ceux qui lisent : ce sont eux qu'il s'agit de tromper ou de détromper.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

La vertu des honnêtes gens n'est pas niaise, ni résignée ; elle est douce, noble, sereine, mais armée comme Minerve.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

C'est une grande sottise dans une nation de ne savoir pas tout bêtement mépriser ce qui est méprisable, et haïr ce qui est haïssable. Un peuple qui ne saurait haïr ni mépriser, serait digne d'être gouverné à coups de pieds au cul.

Jean-Baptiste Say - Les moyens de reformer les mœurs d'une nation (1800)

Dans les desseins méprisables, les moyens odieux font horreur. Si le but est généreux, tout se pardonne. Aussi est-il plus facile de faire le bien que le mal, et bien bêtes sont ceux qui, placés pour le faire, en laissent échapper l'occasion.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

On veut être apprécié, mais on n'aime pas a être apprécié tout juste ce qu'on vaut.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

La volonté est toujours de travailler le plus possible pour gagner le plus possible.

Jean-Baptiste Say - Le traité d'économie politique (1803)

La fermeté de caractère fait les hommes supérieurs.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

Un sot sans prétentions est moitié moins sot qu'un autre.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

L'usage est la loi des gens médiocres, comme les proverbes sont la morale du peuple.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

Un bon esprit vaut mieux qu'un bel esprit.

Jean-Baptiste Say - Des hommes et de la société (1817)

Un préjugé ne fausse pas le jugement sur un seul objet, mais sur tous.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

On peut définir le vice : Le sacrifice de l'avenir au présent.

Jean-Baptiste Say - Le traité d'économie politique (1803)

Les femmes sont l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

Les proverbes valent mieux que l'usage.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

L'avarice entasse, non pour consommer, mais pour entasser ; c'est un instinct, un besoin honteux.

Jean-Baptiste Say - Cours complet économie politique pratique (1852)

L'argent n'est bon qu'à être dépensé.

Jean-Baptiste Say - Cours complet économie politique pratique (1852)

On trouve toujours des motifs de consolation dans les sottises des autres.

Jean-Baptiste Say - Cours complet économie politique pratique (1852)

La vérité ne se montre pas sans une sorte de pudeur.

Jean-Baptiste Say - Cours complet économie politique pratique (1852)

Comme la peur est le plus grand supplice des tyrans, le crime le plus irrémissible à leurs yeux est de leur faire peur.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

L'expérience du monde ne se compose pas du nombre de choses qu'on a vues, mais du nombre de choses sur lesquelles on a réfléchi : combien d'hommes, après de grands voyages et une longue vie, n'en sont pas plus avancés !

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)

Les seuls amis solides sont ceux qu'on acquiert par des qualités solides ; les autres sont des convives, ou des compagnons, ou des complices.

Jean-Baptiste Say - Les pensées détachées (1818)
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