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Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations célèbres de Jules Sandeau.

1 — Notre citation favorite de Jules Sandeau :

Photo de Jules Sandeau Une âme solitaire est la moitié d'un fruit qui cherche son autre moitié ; mais bien souvent quand ces deux moitiés se rencontrent, l'une d'elles est gâtée. Que voulez-vous, hélas, la vie est ainsi faite ! On vieillit, et on sent alors combien les turbulentes ardeurs d'un cœur jeune et rempli d'orages sont importunes au cœur fatigué qui n'aspire plus qu'au repos. (Extrait de : Marianna, un roman publié en 1839.)
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2 — Les pensées et citations célèbres de Jules Sandeau :

Quand on aime sérieusement, on respecte la personne qu'on aime, et l'on se garde de l'offenser.

Jules Sandeau - Catherine (1845)

L'amour est un feu qui dévore, une inquiétude qui consume.

Jules Sandeau - Madame de Sommerville (1834)

Pour une femme, tant que le charme dure, l'être aimé est plus qu'un Dieu pour elle, mais dès que le charme tombe, le Dieu est moins qu'un homme. La grâce prend le nom de faiblesse, la tendresse n'est plus que de la fadeur, la passion que de l'emphase, et l'oubli de soi-même qu'une absence de dignité.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Le cœur de la femme est un creuset où tour à tour le plomb se change en or, et l'or en plomb.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

L'amour n'est pas éternel, et en s'éteignant il ne laisse après lui que des cendres amères.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Les amours heureux commencés sur la terre se poursuivent au ciel.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

L'amour, c'est le soleil de la jeunesse, et le rêve des nobles âmes.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

En amour, c'est toujours la victime qui s'accuse et s'humilie.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Les joies paisibles de la sainte amitié sont préférables aux bonheurs tourmentés de l'amour.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Le temps a deux ailes : l'une essuie nos larmes, l'autre emporte nos joies.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Il est doux de se venger par le bonheur qu'on donne du bonheur qu'on n'a pas rencontré.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Quand les plaies de l'amour-propre s'ouvrent, celles de l'amour sont près de se fermer.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Les images caressantes du passé s'évanouissent devant le cortège des vanités blessées.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

S'aimer, s'unir à la face du ciel, se prendre l'un et l'autre par la main pour traverser les jours bons et mauvais, ne jamais se quitter, mettre tout en commun, se soutenir dans l'infortune, s'améliorer, s'encourager au bien, chercher ensemble le bon et le beau, le vrai et le juste ; arriver ainsi au même but par le même chemin, pour s'unir plus étroitement encore et achever de se confondre dans le sein de la Divinité : oh ! c'est tout ce qu'on peut voir de plus adorable et de plus divin sur la terre.

Jules Sandeau - Catherine (1845)

Si la vie n'a qu'un printemps, ce printemps a plus d'un amour.

Jules Sandeau - Catherine (1845)

Le temps seul guérit les plaies de l'amour.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

La misère est un monstre hideux qui flétrit lentement le cœur qu'il étreint de sa main de glace.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

On ne fait pas avaler de couleuvres à un vieux renard.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Quand le temps presse, il faut savoir agir.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Le pardon est aisé, l'oubli est plus difficile.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

La souffrance est féconde en enseignements, on apprend vite à l'école de la douleur.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

L'esprit, s'épanouissant en poétiques rêveries, s'aventure sur les ailes de l'imagination, à la poursuite des chimères.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

La manie d'écrire a perdu tous les amants, c'est par là qu'ils périssent tous. De tous les confidents, le papier est le plus dangereux, le plus indiscret, le plus perfide. Les amants le croient leur ami, il n'est jamais que leur délateur. C'est toujours lui qui les dénonce et les livre à leurs pires ennemis naturels.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

N'attache pas à la vie d'un être cher un remords éternel : ménage-lui la gloire de te relever, après t'avoir entraînée dans sa chute.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Il faut jouer des femmes comme d'une flûte, pour en tirer les meilleurs sons.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Les femmes, pour concilier leur conscience avec leur plaisir, ne se donnent pas, mais se laissent prendre.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Toute faute entraîne des devoirs après elle.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

L'âge qui sépare la jeunesse qui s'achève de la virilité qui commence, où la passion se raidit encore contre la froide raison qui l'écrase, où les illusions expirantes jettent un dernier cri de douleur devant la réalité qui s'avance, cet âge est un âge terrible, et les luttes et les déchirements qui l'accompagnent forment le plus triste spectacle que l'homme puisse s'offrir à lui-même.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Chaque homme est responsable de ses fautes, et doit seul en porter la peine.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Il n'est point de fautes irrémissibles : Dieu les reçoit toutes à rançon.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Dieu te rendra en larmes de joie les larmes que tu auras versées en expiation de tes fautes d'un jour.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Si les complices étaient plus rares, les victimes seraient moins nombreuses.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

La docilité de la victime, parfois, simplifie singulièrement le rôle du sacrificateur.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Quand le cœur se brise, toute force nous abandonne.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Qu'il est doux, après tant d'orages, de nous reposer enfin dans un sentiment calme et durable.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Mieux vaut dénouer d'un commun accord des liens qui nous blessent que de nous délivrer l'un et l'autre d'une chaîne qui nous meurtrit.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Mieux vaut dénouer les liens qui nous unissent que de les briser.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Notre amour a donné toutes ses fleurs, tranchons-le dans le vif, avant qu'il rapporte des fruits trop amers ; réservons pour nos vieux ans un banc de mousse où nous pourrons nous retrouver tous les deux amis et échanger de tendres paroles ; préparons un champ sans ivraie à la fleur de nos souvenirs.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

L'amour n'a point d'orgueil, il embrasse les pieds qui le foulent.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Aime-moi comme tu peux, je ramasserai avec reconnaissance les miettes de ton cœur.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Il est des plaies qu'on ne guérit qu'en y portant le fer et la flamme.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

La vie est ainsi faite : nous passons tous par les mêmes épreuves, et toujours nous nous vengeons sur ceux qui nous aiment de ceux que nous avons aimés.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

Quel que soit l'avenir que le sort nous réserve, ma pensée te suivra partout, et ni l'oubli ni l'ingratitude ne flétriront les souvenirs dont tu as fleuri les derniers jours de ma jeunesse.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

D'or ou de fer, de chanvre ou de soie, l'habitude est un lien qu'on ne rompt pas impunément.

Jules Sandeau - Un début dans la magistrature (1863)

Les faux amis sont pareils aux feuilles des arbres, ils tombent au vent de l'adversité comme les feuilles au souffle de l'hiver.

Jules Sandeau - Un début dans la magistrature (1863)

Le bonheur, mieux que l'adversité, est le creuset des affections humaines.

Jules Sandeau - Marianna (1839)

La reconnaissance est semblable à cette liqueur d'Orient, dont parlent les voyageurs, qui ne se conserve que dans des vases d'or ; elle parfume les grandes âmes, et s'aigrit dans les petites.

Jules Sandeau - Mademoiselle de la Seiglière (1848)

L'amour est d'autant plus probable qu'il paraît impossible.

Jules Sandeau - Catherine (1845)

Bâtir sur l'amour, c'est bâtir sur le sable.

Jules Sandeau - Madame de Vandeuil (1843)

Quand il fut vieux, le diable se fit ermite.

Jules Sandeau - Catherine (1845)

L'absence est poétique, c'est une invisible fée qui pare à toute heure l'être aimé des plus brillantes fleurs de l'imagination.

Jules Sandeau - Mademoiselle de Kérouare (1843)
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