Les 65 pensées et citations de Jules Sandeau :
Espérez : le soleil chassera les nuages, le bonheur essuiera vos larmes.
Il faut apprendre à édifier une nouvelle vie sur les ruines d'un passé douloureux.
Une âme solitaire est la moitié d'un fruit qui cherche son autre moitié.
Les âmes fortes, après avoir failli, se relèvent et se grandissent de leur chute.
Seul ici bas sur terre, il n'est pas en ce monde une âme qui s'intéresse à moi, ni parent, ni ami, pas une pensée fraternelle où puisse se réfugier mon âme solitaire, pas un être qui, me voyant triste et pleurant, me serre la main en me disant : Qu'as-tu ? Le passé ne m'a laissé que des souvenirs désolés. Je porte en moi un deuil qui s'étend sur toutes choses : mon présent est désert, mon avenir désenchanté.
Que sont devenues les promesses de nos belles années, tu t'en souviens, lorsque, seules et libres, nous tressions à notre avenir toutes les fleurs de notre printemps ? Quelles n'étaient pas nos espérances alors ? Quelles aspirations, quel enthousiasme ! quelle plénitude de vie, quels trésors de foi, d'amour et de jeunesse !
Toutes les souffrances ne crient pas, il est bien des douleurs qui marchent le front calme et serein, bien des tristesses qui n'ont jamais pleuré, bien des cœurs qui boivent leurs larmes en ce monde.
Je hais les pédants et les cuistres, les hypocrites et les cafards.
On aime avec sa conscience longtemps après qu'on a cessé d'aimer avec son cœur.
Les femmes ressemblent fort aux enfants qui tombent et se relèvent sans pleurer s'il n'est personne autour d'eux pour les plaindre et les consoler.
En amour, il n'y a que les blessés qui se plaignent.
Je n'ai plus d'autre ciel que le bleu de tes yeux.
L'homme n'est pas fait pour vivre seul, le bonheur n'a de prix qu'à la condition d'être partagé.
Quand on aime sérieusement, on respecte la personne qu'on aime, et l'on se garde de l'offenser.
L'amour est un feu qui dévore, une inquiétude qui consume.
Pour une femme, tant que le charme dure, l'être aimé est plus qu'un Dieu pour elle, mais dès que le charme tombe, le Dieu est moins qu'un homme. La grâce prend le nom de faiblesse, la tendresse n'est plus que de la fadeur, la passion que de l'emphase, et l'oubli de soi-même qu'une absence de dignité.
Le cœur de la femme est un creuset où tour à tour le plomb se change en or, et l'or en plomb.
L'amour n'est point éternel, et en s'éteignant il ne laisse après lui que des cendres amères.
Les amours heureux commencés sur la terre se poursuivent au ciel.
L'amour, c'est le soleil de la jeunesse, et le rêve des nobles âmes.
En amour, c'est toujours la victime qui s'accuse et s'humilie.
Les joies paisibles de la sainte amitié sont préférables aux bonheurs tourmentés de l'amour.
Le temps a deux ailes : l'une essuie nos larmes, l'autre emporte nos joies.
Il est doux de se venger par le bonheur qu'on donne du bonheur qu'on n'a pas rencontré.
Quand les plaies de l'amour-propre s'ouvrent, celles de l'amour sont près de se fermer.
Les images caressantes du passé s'évanouissent devant le cortège des vanités blessées.
S'aimer, s'unir à la face du ciel, se prendre l'un et l'autre par la main pour traverser les jours bons et mauvais, ne jamais se quitter, mettre tout en commun, se soutenir dans l'infortune, s'améliorer, s'encourager au bien, chercher ensemble le bon et le beau, le vrai et le juste ; arriver ainsi au même but par le même chemin, pour s'unir plus étroitement encore et achever de se confondre dans le sein de la Divinité : oh ! c'est tout ce qu'on peut voir de plus adorable et de plus divin sur la terre.
Si la vie n'a qu'un printemps, ce printemps a plus d'un amour.
Le temps seul guérit les plaies de l'amour.
La misère est un monstre hideux qui flétrit lentement le cœur qu'il étreint de sa main de glace.