Les 79 pensées et citations sur faculté :
Que les mères de familles feraient de bien à la société si elles s'attachaient à graver en lettres de feu dans le cœur de leurs enfants que les facultés de l'intelligence croissent par le travail, les passions brutales par la paresse, et les grands sentiments de l'âme par notre volonté.
Ce qui fait les belles organisations ce n'est pas une faculté supérieure, mais l'équilibre dans les facultés.
Lorsque le plaisir ou la douleur affecte quelqu'une de nos facultés sur laquelle l'âme se concentre tout entière, celle-ci paraît ne plus s'apercevoir de ce qu'éprouvent les autres ; et cela détruit l'erreur de ceux qui prétendent qu'une âme s'allume en nous à côté d'une autre âme. C'est pourquoi, lorsqu'on entend ou qu'on voit quelque chose qui tient l'âme fortement absorbée, le temps passe sans que l'on s'en aperçoive ; car autre est la faculté occupée, autre celle qui ne l'est pas : l'une est comme enchaînée, l'autre est libre.
Ce qui manque à certains hommes, c'est la faculté de vouloir et l'esprit de suite.
Il est bon de jouir de cette précieuse faculté de faire deux choses en même temps. De s'absorber dans une lecture et d'entendre, sans avoir l'air d'écouter, tout ce qui se dit autour de nous.
Le repos des facultés humaines m'étonne cent fois davantage que l'existence de ces facultés. Des yeux qui ne voient point, des cœurs qui ne sentent point, des esprits qui ne raisonnent point, sont sûrement beaucoup plus extraordinaires que des yeux, des esprits et des cœurs.
Notre contentement matériel ou moral ne dépend pas de la grandeur de notre fortune, mais de la grandeur de nos besoins, et nos besoins croissent dans la mesure de nos facultés. Il se trompe donc, celui qui, confiant en ses facultés, se croit dispensé du travail ; en outre, plus nos facultés sont grandes, plus nous devons travailler à satisfaire aux besoins de notre âme, lesquels résultent de nos facultés. Le génie ne peut trouver son contente ment que dans un zèle infatigable.
Un enfant blesse de sang-froid un chien à coup de pierres ; suivez-le dans le développement de ses facultés, il est à craindre que dans quelque jour il n'assassine un homme, sans être ému de son crime.
Il est un âge où quelques mois ajoutés à la vie suffisent pour développer des facultés jusqu'alors ensevelies dans un cœur à demi formé ; on se couche enfant, on se réveille homme.
L'imagination est la plus aimable de nos facultés. Elle nous sert à donner à toutes choses des formes agréables. Elle est pleine de magie ; elle nous surprend, elle nous console, elle embellit notre existence, elle nous fait jouir à l'avance de ce qui n'existe que par elle, et si parfois elle nous égare, elle n'en est pas moins le bien le plus positif qu'il y ait en ce monde.
L'ennui est comme la rouille, il ronge les facultés.
La bonne volonté supplée à la faculté.
En cultivant ses facultés intellectuelles, l'homme augmente ses jouissances.
Un dieu s'empare de mes facultés et les fait jouer à son gré pendant mon sommeil ; ma tête loge un hôte qui s'amuse comme un enfant dans un atelier, à pousser tous les ressorts au hasard !
Vivre, c'est faire usage de nos organes, de nos sens, de nos facultés, de toutes les parties de nous-même qui nous donnent le sentiment de l'existence, et dans les moments critiques, nos facultés, nos organes, nos sens, exaltés au plus haut degré, sont concentrés sur un seul point.
Le caractère est dans l'homme ce qui résulte éminemment de la combinaison naturelle ou factice de ses facultés, de ses opinions, de ses volontés, de ses affections, de ses goûts, de ses habitudes, c'est le principe vital de toute son existence morale.
La plus belle faculté de l'homme est celle de pouvoir se représenter par la mémoire ceux qui ne sont plus, de se les figurer, de vivre avec eux pour ainsi dire comme s'ils étaient encore parmi nous.
Pour borner à propos vos libéralités, consultez votre cœur moins que vos facultés.
Il faut cultiver les hautes facultés de l'intelligence aussi bien que les doux instincts du cœur.
L'intelligence est la faculté qui fait que l'on s'abstient.
La délinquance, c'est l'investissement secret des facultés de l'intelligence dans la ruse.
Une carrière faite pour répondre à nos facultés, capable, en les développant, de les satisfaire, est la plus solide garantie du succès pour la destinée et du bonheur pour l'individu.
Quoi qu'on fasse, lors même que la chose n'aurait pas grande importance en elle-même, il faut y mettre toutes ses facultés. Quand on met toute sa puissance ou, si l'on veut, toute sa patience, pour arriver à un but, il est rare qu'on ne finisse pas par l'atteindre.
Presque tous les hommes éprouvent, à une certaine époque de leur vie, une fermentation d'idées et de sentiments qui décident de leur sort et de leur mérite. Si les facultés sont suffisamment développées, cette effervescence peut enfanter le génie ou de hautes vertus : dans le cas contraire, elle use les ressorts de l'esprit et de l'âme, et ne produit que de faibles fruits, qui ne parviennent pas à maturité.
L'homme est faculté d'amour mais il l'est aussi de souffrance.
À la faculté de médecine et de pharmacie, il est communément admis que les comprimés ne sont pas systématiquement des imbéciles diplômés.
Quand l'homme est arrivé à la pleine possession de ses facultés, s'il ne s'en sert pas pour tenter son relèvement, ou si après l'avoir tenté, il échoue, il se fait en lui comme une chute seconde, plus apparente peut- être que la première aux yeux mortels, plus dégradante, plus douloureuse.
Après la connaissance des autres doit venir la connaissance de soi-même. Il est nécessaire de se soumettre à un examen rigoureux, de ne point se traiter avec trop de bienveillance, de se demander compte de ses facultés, de ses forces, de ses ressources, et aussi de ses défauts, de ses incapacités et des obstacles que l'on doit craindre.
On ne veut que ce qu'on aime ; on n'aime que ce qu'on connaît. L'homme moral est composé de ces trois facultés, connaître, aimer et vouloir.
Le principe vraiment libéral qui régit la question de l'éducation est, selon moi, le suivant : Développer et fortifier les facultés indépendamment de leur matière ; n'imposer que des connaissances qui s'acquièrent scientifiquement ; pour les autres, écouter le cœur de l'élève, surprendre les besoins naturels de la sensibilité morale et y satisfaire en leur donnant le seul aliment que les instincts désignent ; en un mot, enseigner ce qui est certain, rendre apte à la connaissance de l'incertain. On doit respecter le doute, car il n'est pas l'erreur. Il est comme le salut de l'intelligence dans l'océan des doctrines.