Le destin fait l'homme, mais l'homme fait aussi son destin.
Henri-Frédéric Amiel - Œuvre : Journal intime, le 27 juin 1848
Le destin fait l'homme, mais l'homme fait aussi son destin.
Les présages n'existent pas. Le destin ne nous envoie pas de messagers. Il est bien trop avisé ou cruel pour cela.
Quand on aime son destin, on n'en est plus l'esclave.
L'avantage de s'en remettre au destin, autrement dit au hasard, et de ne prendre aucune mesure pour que les événements tournent comme on le désire, c'est qu'on n'est jamais complètement désolé lorsqu'ils y manquent.
C'est une loi du destin que tout périclite et aille rétrogradant.
Le destin n'est pas aveugle, il rémunère et châtie ; au final tout se paye.
Un grand destin commence, un grand destin s'achève.
Les grandes amours sont régies par le destin, lequel ne s'embarrasse pas de la volonté des hommes.
Quelle merveilleuse invention que le destin ! Rien n'est jamais imprévu ; on sait d'avance ce que la vie vous apportera, ce qui ne vous empêche pas de chercher autre chose ; mais la vie vous donne de force ce qui vous revient, et on se rend compte que tout est ainsi pour le mieux.
On ne peut retarder l'échéance que marque le destin.
C'est généralement par le fait du destin et non du hasard que naissent les meilleures et les plus solides amitiés.
Tendre les bras à son destin est de tous les moyens le plus infaillible pour en adoucir les rigueurs.
Le destin est un maître excellent qui fait payer cher ses leçons.
On connaît toujours trop peu un être pour lui remettre le destin de sa vie entière ; et quand on sait combien souvent la foi nous trompe, on n'a plus foi dans la foi.
Lorsqu'on ose tenter le destin, il abandonne la plus haute étoile.
La « futurité » du futur n'est rien d'autre que notre temporalité destinale, c'est-à-dire notre pesant destin fermé par la mort.
Non seulement les cartes de bonheur que nous délivre le Destin ne sont pas éternelles, mais aucune mention spéciale ne nous indique leur durée de validité. C'est à nous de veiller au grain pour les faire prolonger en temps utile.
Ce que le destin nous refuse aujourd'hui, demain peut-être il nous l'accordera.
Dis-moi ce que tu entends par destin, et je te dirai ce que tu vaux, ce que tu feras, ce que tu deviendras.
Le destin est dix fois plus lourd sur la nuque du paresseux, du lâche ou de l'imbécile qui ne sait même pas comment le porter, que sur les épaules de l'homme actif, courageux et intelligent.
Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas.
Le destin écrit sur notre front une ligne composée d'une rangée de lettres ; le plus savant même, avec son intelligence, ne peut l'effacer.
Si le destin doit vous guérir, appelez le médecin ou ne l'appelez pas, vous guérirez.
Ce qui est arrêté par le destin, nul n'a le pouvoir de le changer.
On ne peut rien changer à son destin.
Somme toute, les destins de l'homme sont proportionnés à sa nature et c'est la surfaire que de les vouloir meilleurs.
Il n'y a pas un seul endroit sur terre où tu puisses échapper à ton destin.
On croit conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.
À peine inscrits sur le grand livre du Destin, nous y sommes effacés.
Le destin régit le genre humain : nul mortel ne peut se promettre rien de durable ; chaque jour roule avec nous les malheurs jusqu'au tombeau.
Le destin fait souvent sortir un grand désastre d'une petite cause.
Ce qui est arrêté par le Destin, tu dois le supporter, telle est la volonté de Dieu.
Le destin se joue de notre vie et fait tourner le monde comme une roue mobile.
Le destin est fils de la nuit, garde-toi de l'interroger?