Il est heureux que l'homme ne connaisse pas d'avance son destin. S'il savait le sort qui l'attend, il s'y déroberait au début de la vie, comme un cheval chargé se couche et refuse obstinément d'avancer, au pied d'une côte trop escarpée à gravir.
Si vous voulez réussir, n'attendez pas tout du destin ; aidez-le ; au besoin, substituez-vous à lui.
Tout est phénomalité pure, et tout s'écoule, y compris l'âme humaine, dans des rapports déterminés. C'est à ce déterminisme que les anciens donnaient le nom de Destin.
Le destin fait l'homme, mais l'homme fait aussi son destin.
Les présages n'existent pas. Le destin ne nous envoie pas de messagers. Il est bien trop avisé ou cruel pour cela.
Quand on aime son destin, on n'en est plus l'esclave.
L'avantage de s'en remettre au destin, autrement dit au hasard, et de ne prendre aucune mesure pour que les événements tournent comme on le désire, c'est qu'on n'est jamais complètement désolé lorsqu'ils y manquent.
C'est une loi du destin que tout périclite et aille rétrogradant.
Le destin n'est pas aveugle, il rémunère et châtie ; au final tout se paye.
Un grand destin commence, un grand destin s'achève.
Les grandes amours sont régies par le destin, lequel ne s'embarrasse pas de la volonté des hommes.
Quelle merveilleuse invention que le destin ! Rien n'est jamais imprévu ; on sait d'avance ce que la vie vous apportera, ce qui ne vous empêche pas de chercher autre chose ; mais la vie vous donne de force ce qui vous revient, et on se rend compte que tout est ainsi pour le mieux.
On ne change pas de destin à volonté.
On ne peut retarder l'échéance que marque le destin.
C'est généralement par le fait du destin et non du hasard que naissent les meilleures et les plus solides amitiés.
Tendre les bras à son destin est de tous les moyens le plus infaillible pour en adoucir les rigueurs.
Le destin est un maître excellent qui fait payer cher ses leçons.
On connaît toujours trop peu un être pour lui remettre le destin de sa vie entière ; et quand on sait combien souvent la foi nous trompe, on n'a plus foi dans la foi.
Lorsqu'on ose tenter le destin, il abandonne la plus haute étoile.
Qui choisit son destin choisit souvent son martyre.
La « futurité » du futur n'est rien d'autre que notre temporalité destinale, c'est-à-dire notre pesant destin fermé par la mort.
Non seulement les cartes de bonheur que nous délivre le Destin ne sont pas éternelles, mais aucune mention spéciale ne nous indique leur durée de validité. C'est à nous de veiller au grain pour les faire prolonger en temps utile.
Le destin préside à tous les événements du monde.
Ce que le destin nous refuse aujourd'hui, demain peut-être il nous l'accordera.
Dis-moi ce que tu entends par destin, et je te dirai ce que tu vaux, ce que tu feras, ce que tu deviendras.
Le destin est dix fois plus lourd sur la nuque du paresseux, du lâche ou de l'imbécile qui ne sait même pas comment le porter, que sur les épaules de l'homme actif, courageux et intelligent.
Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas.
Le destin écrit sur notre front une ligne composée d'une rangée de lettres ; le plus savant même, avec son intelligence, ne peut l'effacer.
Si le destin doit vous guérir, appelez le médecin ou ne l'appelez pas, vous guérirez.
Le seul don du destin aux hommes, c'est la mort.
Ce qui est arrêté par le destin, nul n'a le pouvoir de le changer.
On ne peut rien changer à son destin.
On ne lutte pas contre la force du destin.
Somme toute, les destins de l'homme sont proportionnés à sa nature et c'est la surfaire que de les vouloir meilleurs.
Il n'y a pas un seul endroit sur terre où tu puisses échapper à ton destin.
On croit conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.
À peine inscrits sur le grand livre du Destin, nous y sommes effacés.
Pour qui ne tente rien le destin ne fait rien.
Le destin régit le genre humain : nul mortel ne peut se promettre rien de durable ; chaque jour roule avec nous les malheurs jusqu'au tombeau.
Le destin fait souvent sortir un grand désastre d'une petite cause.
Ce qui est arrêté par le Destin, tu dois le supporter, telle est la volonté de Dieu.
Le destin se joue de notre vie et fait tourner le monde comme une roue mobile.
Suivant les décrets du destin, les richesses viennent et s'en vont.
L'homme ne peut éluder son destin.
Chaque vie se fait son propre destin.
Le destin prend souvent le bois de réglisse que les hommes se plaisent à sucer, pour s'en faire une bonne trique et pour les rosser d'importance.
Le destin, lorsqu'il s'empare d'un homme, ne le lâche pas facilement.
Tout homme est le prophète de son destin, mais il ne le sait pas.
Le destin se lasse de toujours donner, il exige parfois qu'on le paye.
Ce que la plume du destin a écrit, tout l'art des hommes ne peut l'effacer.
Chacun se fait son destin.
Le destin n'est point un mot, il est la suite des actions commises dans une autre vie.
La vie quand on a peu d'ardeur est un jeu de Roulette où le banquier Destin gagne à coup sûr.
On ne peut ni prévoir ni éviter le destin, mais on peut y souscrire.
Il faut oser, entreprendre, vouloir : Faire son destin, c'est le rôle de l'homme.
Créer, c'est ainsi donner une forme à son destin.
II faut suivre de bonne grâce son destin de peur qu'il ne nous entraîne.
Notre volonté que le destin conduit, pourra vouloir demain autrement qu'aujourd'hui.
Le jeu, c'est un corps-à-corps avec le destin.
Le destin est fils de la nuit, garde-toi de l'interroger?