Les citations de Marceline Desbordes-Valmore.

1 - Qui est Marceline Desbordes-Valmore ?

Photo / portrait de Marceline Desbordes-Valmore Biographie courte : Artiste lyrique, actrice, chanteuse, écrivaine et poétesse française née le 20 juin 1786 à Douai dans le Nord, Marceline Desbordes-Valmore est morte à 73 ans le 23 juillet 1859 à Paris.

La famille de Marceline Desbordes :

Fille d'Antoine Félix Joseph Desbordes (1751-1817), horloger, peintre et doreur en armoiries, et de Marie Catherine Lucas (1758-1802), de leur union célébrée le 27 août 1776 à Douai naît à cinq heures du matin Marceline Félicité Josèphe Desbordes le 20 juin 1786. Marceline est la petite sœur de Catherine Cécile (1777-1854), de Sophie Reine (1779-1781), d'Eugénie Marie Anne (1780-1850), et de Philogène Félix (1782-1851).

Certificat de baptême de Marceline :

Copie du certificat délivré par le prêtre Louis-Joseph Goguillon (1752-1824), le 22 juin 1786 : L'an mil sept cent quatre-vingt-six, le vingt-deux juin, je, curé soussigné, ai baptisé une fille, née le vingt dudit mois, cinq heures du matin, en légitime mariage du sieur Antoine-Félix-Joseph Desbordes, maître peintre, et de Marie-Catherine-Josèphe Lucas, habitants de cette paroisse à laquelle on a imposé le nom de Marceline-Félicité-Josèphe. Le parrain a été monsieur Jacques-Joseph Crunelle, avocat au parlement, de la paroisse de Notre-Dame de la Chaussée, à Valenciennes, et la marraine Marie-Marcelline Hochart, épouse de maître Foucqué, avocat au Conseil d'Artois, de la paroisse de Saint-Nicaise en la cité d'Arras.

Jeunesse de Marceline :

Elle est née dans une famille de la petite bourgeoisie, à Douai, ruinée par La Révolution française (1789-1799). Dans une lettre adressée à Charles-Augustin Sainte-Beuve, Marceline lui écrit : Mon père m'a mise au monde à Douai, son pays natal, on habitait une humble maison au nº 32 de la rue Notre-Dame, touchant à droite au cimetière paroissial et non loin de l'hôtellerie de l'Homme sauvage. J'ai été son dernier et son seul enfant blond. J'ai été reçue et baptisée en triomphe, à cause de la couleur de mes cheveux, qu'on adorait dans ma mère. — Ma mère était belle comme une vierge, on espérait que je lui ressemblerais tout à fait, mais je ne lui ai ressemblé qu'un peu et si l'on m'a aimée, c'était pour autre chose qu'une grande beauté.

Marceline se livre davantage, et poursuit : Mon père était peintre en armoiries ; il peignait des équipages, des ornements d'église. Sa maison tenait au cimetière de l'humble paroisse Notre-Dame, à Douai. Je la croyais grande, cette chère maison, l'ayant quittée à sept ans. Depuis je l'ai revue, et c'est une des plus pauvres de la ville. C'est pourtant ce que j'aime le plus au monde, au fond de ce beau temps pleuré. — Je n'ai vu la paix et le bonheur que là. Puis une grande et profonde misère quand mon père n'eut plus à peindre d'équipages ni d'armoiries. J'avais quatre ans à l'époque de ce grand trouble en France.

Carrière théâtrale et poétique de Marceline :

Comédienne dès l'âge de seize ans, Marceline débute au théâtre à l'italienne de Douai, puis au théâtre de Lille, elle est ensuite engagée au Théâtre-des-Arts à Rouen. Remarquée par des acteurs de l'Opéra-Comique de Paris, de passage, dont le compositeur André Grétry (1741-1813), il se chargera par la suite de l'éducation musicale de la jeune fille, et Marceline se produira à Paris. Au cours de sa carrière théâtrale, elle jouera la plupart du temps des rôles d'ingénue.

En août 1819, Marceline Desbordes-Valmore publie son premier recueil de poésie, Élégies, Marie et romances. En 1820 paraissent les Poésies de Mme Desbordes-Valmore. En 1822, parut la troisième édition, revue et augmentée, des Poésies ; puis, en 1825, les Elégies et Poésies nouvelles ; puis, chez Boulland, en deux éditions, l'une illustrée, l'autre non, le recueil de tous les poèmes. Marceline devient célèbre, Alphonse de Lamartine lui-même l'admirait. En 1833, elle publie un roman autobiographique, L'Atelier d'un peintre, dans lequel elle met en évidence la difficulté pour une femme d'être pleinement reconnue comme artiste.

Marceline Desbordes et son mariage :

En 1817, Marceline se marie avec Prosper Lanchantin, dit Valmore (1793-1881), artiste de comédie, acteur et écrivain français, rencontré à Bruxelles lors d'une tournée. De leur union, célébrée en 1817, naissent quatre enfants : Junie (née en 1818, décédée quelques semaines après), Hippolyte (1821-1892), Hyacinthe, dite Ondine (1821-1853), et Inès (1825-1846). Elle devient par ce mariage Madame Marceline Desbordes-Valmore.

Son décès et son inhumation :

Au 59 rue de Rivoli, à Paris, c'est dans la nuit du 22 au 23 que battit, pour la dernière fois, son coeur trop tendre. Marceline Desbordes-Valmore repose au cimetière de Montmartre à Paris. Lors de la séance du 25 août 1859, l'Académie française lui décerne le prix Lambert à titre posthume.

Ses principales oeuvres :

Les Élégies et poésies nouvelles (1824), Les Pleurs (1833), L'Atelier d'un peintre (1833), les Pauvres fleurs (1839), les Bouquets et Prières (1843), Huit femmes (1845), Les Anges de la famille (1849), et les Poésies inédites, recueil publié posthumément en 1860. Marceline Desbordes-Valmore sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 34 citations et pensées de Marceline Desbordes-Valmore :

Le ciel veut que l'homme ait une compagne et qu'il lui donne le nom d'épouse ; il veut qu'alors l'homme devienne tout pour elle, comme elle est tout pour lui.

Marceline Desbordes-Valmore - Huit femmes (1845)

Une femme est en ce monde pour aimer, pour se faire chérir, c'est tout ce qu'elle souhaite.

Marceline Desbordes-Valmore - Huit femmes (1845)

L'amour se fait entendre des êtres les plus simples ; il porte avec lui un charme qui trouble les indifférents ; et les yeux de deux jeunes amants ont un langage dont la douceur pénètre ceux mêmes qui n'ont jamais aimé.

Marceline Desbordes-Valmore - Huit femmes (1845)

L'amour est une petite flamme bleue qui va et vient en nous.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

Le soleil pour la santé vaut mieux que des millions d'or.

Marceline Desbordes-Valmore - Lettre à Constant Desbordes, le 21 juin 1826.

Un homme qui se joue de tout ce qu'il y a de plus sacré au monde est un être infâme.

Marceline Desbordes-Valmore - Miss Molly (1836)

Quoique l'âge apporte avec lui la sagesse, encore est-il une leçon qu'il nous donne rarement. Il semble que plus nous vieillissons, moins nous sommes capables de comprendre la jeunesse. La vieillesse est toute tête, la jeunesse est tout cœur. La vieillesse raisonne, la jeunesse sent.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

L'amour n'est bien souvent qu'une source de déceptions et de catastrophes terribles.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

Un imbécile sans méchanceté est un mouton qui lèche la main à qui lui tond le dos.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

En fait de mariage un bon caractère est préférable à un grand esprit.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

À force de rouler en notre esprit une pensée, nous émoussons ses aspérités, nous l'arrondissons, ainsi que fait l'Océan d'une pierre qu'il promène incessamment sur les grèves. Elle n'a plus rien bientôt de ses formes premières ni des pointes saillantes qui blessent.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

Un homme est toujours aussi prêt à tomber amoureux qu'à cesser de l'être.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

Laissez battre et brûler deux cœurs qui sont bien ensemble ; leur vie est un fil d'or qu'un nœud secret assemble, il traverse le monde et ce qu'il fait souffrir ; ne le déliez pas ! vous les feriez mourir.

Marceline Desbordes-Valmore - Les pleurs, La vie et la mort du ramier (1834)

Courez vers votre mère, et portez-lui votre amour, vos baisers.

Marceline Desbordes-Valmore - Les deux mères (1830)

Sans ton cœur, mon cœur comme un poids inutile, de la nuit à l'aurore et de l'aurore au soir, battra jusqu'au tombeau sans joie et sans espoir.

Marceline Desbordes-Valmore - Les pleurs, Toi ! me hais-tu ? (1834)

Quand je ne te vois pas, le temps m'accable, et l'heure a je ne sais quel poids impossible à porter : Je sens languir mon cœur, qui cherche à me quitter ; et ma tête se penche, et je souffre et je pleure.

Marceline Desbordes-Valmore - Les pleurs, L'attente (1834)

Pieux d'amour ou d'amitié, vois-tu, d'un cœur de femme il faut avoir pitié !

Marceline Desbordes-Valmore - Les pleurs, La révélation (1834)

On a si peu de temps à s'aimer sur la terre qu'il faut se hâter de dépenser son cœur !

Marceline Desbordes-Valmore - Les pleurs, La révélation (1834)

On plaît moins dans la vie par la beauté que par les dons du cœur.

Marceline Desbordes-Valmore - Les conseils à Emma (1830)

Si l'amour a des pleurs, la haine a des tourments.

Marceline Desbordes-Valmore - Retour à Bordeaux (1825)

Une âme poétique n'a pas besoin d'avoir l'œil clos pour rêver.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

Toutes les chances de bonheur, qui ne sont pas nombreuses, sont purement aléatoires.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

La vieillesse agit sous l'influence du désappointement, la jeunesse agit sous l'empire de l'espérance.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

Le faux orgueil fond devant un regard pur comme la neige durcie devant le soleil.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

La plus grande partie d'une histoire d'amour pour une femme se passe entre elle et sa mémoire.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

L'estime peut passer pour de l'amour et en tenir lieu, mais rien n'est si près de l'amour que la pitié.

Marceline Desbordes-Valmore - Le salon de Lady Betty (1836)

On ne commande pas l'amour : l'amour n'obéit pas, il se donne.

Marceline Desbordes-Valmore - Je l'ai promis (1839)

C'est un bonheur d'aimer, c'en est un de le dire.

Marceline Desbordes-Valmore - La nuit d'hiver (1830)

J'ai rencontré l'amour, il a brisé ma lyre ; jaloux d'un peu de bruit, il a brûlé mes vers.

Marceline Desbordes-Valmore - La nuit d'hiver (1830)

J'ai vécu d'aimer, j'ai donc vécu de larmes.

Marceline Desbordes-Valmore - Le rêve intermittent d'une nuit triste (1859)

Il est doux de vivre, pour s'attendre ou se suivre, dans le même désir.

Marceline Desbordes-Valmore - La fidèle (1819)

Maison de la naissance, ô nid, doux coin du monde ! Ô premier univers où nos pas ont tourné !

Marceline Desbordes-Valmore - La maison de ma mère (1825)

Ah ! pour un jour d'existence amoureuse, qui ne mourrait ? la vie est dans l'amour.

Marceline Desbordes-Valmore - L'amour - Mélanges.

Il faut plaire à l'Amour : ce n'est pas tout d'aimer !

Marceline Desbordes-Valmore - Amour, divin rôdeur (1825)

3 - La liste des auteurs populaires :

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