Les citations de Marie-Joseph Chénier.
1 — Qui est Marie-Joseph Blaise de Chénier ?
Biographie courte : Écrivain, poète, dramaturge, traducteur et homme politique français né le 11 février 1764 à Constantinople en Turquie, Marie-Joseph Chénier est décédé à 47 ans le 10 janvier 1811 à Paris. Frère cadet du poète
André Chénier , sa meilleure tragédie est
Charles IX qui eut un grand succès en 1789. Il est élu à l'
Académie française le 20 novembre 1795 dans la section de poésie. Marie-Joseph Chénier est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Ses principales œuvres :
Edgar, ou Le page supposé (1785),
Azémire (1786),
Épître à mon père (1787),
Charles IX, ou La Saint-Barthélemy (1789),
Henri VIII (1791),
Jean Calas, ou L'école des juges (1791),
Ode sur la mort de Mirabeau (1791),
Caius Gracchus (1792),
Hymne à l'Être suprême (1793), le
Discours sur la calomnie (1796),
Cyrus (1804),
La promenade (1805),
Épître à Voltaire (1806),
La retraite (1806),
Tibère (1819), et
Nathan le sage (Posthume, 1824). (
Source : Wikipédia )
2 — Les 106 pensées et citations de Marie-Joseph Chénier :
Les censeurs sont des eunuques qui n'ont qu'un seul plaisir, celui de faire d'autres eunuques.
Marie-Joseph Chénier - Dénonciation des inquisiteurs de la pensée (1789) Le droit des citoyens est égal. Un citoyen doit être libre en ce qui ne nuit pas au droit d'autrui. Par conséquent, il doit être libre de publier sa pensée.
Marie-Joseph Chénier - Dénonciation des inquisiteurs de la pensée (1789) Empoisonner le fer qui vous perce le sein, c'est le talent d'un lâche et l'art d'un assassin. Les calomniateurs, je le sais bien, ne manquent point d'amis ardents à les défendre ; pour un esprit mal fait leur genre a des appas ; mentir est le talent de ceux qui n'en ont pas.
Marie-Joseph Chénier - Épître sur la calomnie (1796) Le petit nombre d'hommes invariablement attachés aux principes ne peut vaincre par la raison les passions du plus grand nombre.
Marie-Joseph Chénier - Dénonciation des inquisiteurs de la pensée (1789) Que de gens par la haine et l'orgueil séparés vivraient fort bons amis s'ils s'étaient rencontrés !
Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824) L'amitié de mon frère est un besoin pour moi.
Marie-Joseph Chénier - Timoléon, II, 4 (1794) Quand un peuple asservi combat ses oppresseurs, aussi bien que la paix, la guerre a ses douceurs.
Marie-Joseph Chénier - Timoléon, I, 3 (1794) Quand le juste opprimé périt sans défenseur, la honte doit tomber sur le juge oppresseur.
Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, 4, 4 (1791) Que la loi règne seule, et non pas la vengeance.
Marie-Joseph Chénier - Henri VIII, III, 4 (1791) L'homme souffre, et toujours souffrira : c'est là son sort.
Marie-Joseph Chénier - Les trois amours (1800) Les humains ne sont grands que par l'égalité.
Marie-Joseph Chénier - Chant du premier vendémiaire an VII (1798) Il faut des saintes lois implorer la puissance, punir, épouvanter la désobéissance.
Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789) Le faste corrompt l'âme et la rend insensible.
Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, V, 2 (1791) La terreur, comprimant l'honnête homme abattu, sèche l'humanité, fait taire la vertu.
Marie-Joseph Chénier - Timoléon, II, 6 (1794) L'aspect du péril agrandit le courage.
Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus, III, 5 (1792) Nos destins sont prévus, nos moments sont comptés.
Marie-Joseph Chénier - Jean Calas, III, 2 (1791) Que la raison sans cesse à vos écrits préside ; ne vous écartez point de ce fidèle guide.
Marie-Joseph Chénier - Épître à Ponce-Denis Écouchard-Lebrun (1783) L'éloquent écrivain n'est jamais babillard : qui sait beaucoup dit peu, mais choisit avec art.
Marie-Joseph Chénier - Les poèmes descriptifs (1805) Ne sachant se borner, la sottise étourdie voit dans chaque matière une encyclopédie.
Marie-Joseph Chénier - Les poèmes descriptifs (1805) Mentir est le talent de ceux qui n'en ont pas.
Marie-Joseph Chénier - Épître sur la calomnie (1796) Ce bas monde est rempli de sots et de pervers.
Marie-Joseph Chénier - Épître sur la calomnie (1796) L'espérance est prompte à nous séduire.
Marie-Joseph Chénier - Fénelon, I, 4 (1793) Le fanatisme enfante tous les crimes ; sans égard et sans choix, il frappe ses victimes.
Marie-Joseph Chénier - Jean Calas (1791) Les maux sont ici-bas ; les biens sont dans les cieux.
Marie-Joseph Chénier - Henri VIII (1791) On n'exécute rien quand on veut l'impossible.
Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789) Le malheur n'est vaincu que par la résistance.
Marie-Joseph Chénier - Tibère (1819) Un conjuré qui tremble est bien près de périr.
Marie-Joseph Chénier - Timoléon, I, 2 (1794) Fous et pervers sont nés proches parents.
Marie-Joseph Chénier - La raison (1807) Il faut bien, malgré soi, soupçonner des perfides.
Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789) Le mariage trouble la raison, si c'est du nectar, c'est aussi du poison.
Marie-Joseph Chénier - Les trois amours (1800) Un fils craint aisément pour un père qu'il aime.
Marie-Joseph Chénier - Tibère (1819) L'amour a ses tourments, l'amitié ses outrages.
Marie-Joseph Chénier - Vers à la Grande-Chartreuse (1785) La pitié qu'on inspire adoucit les malheurs.
Marie-Joseph Chénier - Fénelon, II, 3 (1793) Le ciel peut tout pardonner, hors l'inhumanité.
Marie-Joseph Chénier - Fénelon, IV, 4 (1793) Il vaut mieux être enfin l'innocent abattu, mourant dans les tourments, mais avec sa vertu, épuisant les horreurs d'un arrêt tyrannique, que le juge souillé d'un jugement inique.
Marie-Joseph Chénier - Jean Calas (1791) Qui dit la vérité l'écoute sans faiblesse.
Marie-Joseph Chénier - Charles IX (1789) On peut persécuter, mais non forcer à croire.
Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824) La terreur ne fait que des esclaves.
Marie-Joseph Chénier - Timoléon, II, 6 (1794) Un seul grand homme vaut cent rois.
Marie-Joseph Chénier - Ode sur la mort de Mirabeau (1791) De mes douleurs, sur le marbre où tu sommeilles, tu sentiras couler mes pleurs.
Marie-Joseph Chénier - Ode sur la mort de Mirabeau (1791) Si la jeunesse a l'espérance, la vieillesse a le souvenir.
Marie-Joseph Chénier - Loin des murs bruyants (1788) Un sage avec lenteur doit tout approfondir.
Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824) À de vils préjugés rien ne peut asservir.
Marie-Joseph Chénier - Caius Gracchus, III, 2 (1792) C'est demain que l'avenir commence, et le présent n'est jamais qu'aujourd'hui.
Marie-Joseph Chénier - La raison (1807) La vertu, sous le glaive, implore son auteur, et dans le Ciel au moins cherche un consolateur.
Marie-Joseph Chénier - Henri VIII, IV, 2 (1791) Par votre bienfaisance, consolez la douleur, secourez l'indigence.
Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824) Le prix du bienfait est en notre puissance.
Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824) L'imposture nuit ; l'erreur n'est bonne à rien.
Marie-Joseph Chénier - Nathan le sage (Posthume, 1824) Par des bienfaits nouveaux cimentez vos bienfaits.
Marie-Joseph Chénier - Œdipe roi, I, 1 (1811) Le pouvoir des bienfaits le trouve inaccessible.
Marie-Joseph Chénier - Philippe II, I, 1 (posthume, 1824)
3 — La liste des auteurs populaires :