Monsieur Bergeret à Paris, d'Anatole France.

1 - En quelle année fut publiée cette oeuvre ?

Photo / portrait d'Anatole France Monsieur Bergeret à Paris est un roman incontournable de l'écrivain François Anatole Thibault, dit Anatole France publié en 1901. Il est le dernier volume de la tétralogie « Histoire contemporaine » parue chez l'éditeur Calmann-Lévy entre 1897 et 1901. Résumé de l'histoire : Dans la France de l'affaire Dreyfus, le scandale de Panama et des complots royalistes, l'idéaliste Monsieur Bergeret, est nommé professeur à la Sorbonne et vient s'installer à Paris. La venue du professeur n’est pas accueillie par tous avec aménité. L'heure est à l'effervescence dans la capitale où les « Trublions » s'énervent. Qui sont-ils ? L'âme de la meute qui hurlait aux chausse d'Émile Zola en réclamant l'étouffement de l'Affaire Dreyfus. Comme Zola, M. Bergeret, auquel Anatole France prête nombre de ses idées, est du parti de la révision de l'Affaire.

2 - Les 25 citations et pensées d'Anatole France :

Aucune maladresse n'est possible au défenseur d'une cause perdue.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

C'est beau de construire avec les hommes de bonne volonté la république nouvelle. Mais ce serait encore plus beau d'établir la société nouvelle, où chacun recevrait le prix de son travail.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Les hommes sont bons naturellement, mais le temps est loin encore où ils seront doux et bienveillants les uns pour les autres. Le temps est loin où ils ne feront plus la guerre entre eux et où les tableaux qui représentent des batailles seront cachés aux yeux comme immoraux et offrant un spectacle honteux.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Je crois que le règne de la violence durera longtemps encore, que longtemps les peuples s'entre-déchireront pour des raisons frivoles, que longtemps les citoyens d'une même nation s'arracheront furieusement les uns aux autres les biens nécessaires à la vie, au lieu d'en faire un partage équitable.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Le bras allongé d'un misérable est une barrière que je ne saurais franchir. C'est une faiblesse que je ne puis vaincre. Donne à ce truand. C'est pardonnable. Il ne faut pas s'exagérer le mal qu'on fait.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

La charité véritable, c'est le don des œuvres de chacun à tous, c'est la belle bonté, c'est le geste harmonieux de l'âme qui se penche comme un vase plein de nard précieux et qui se répand en bienfaits, c'est le don répandu dans sa plénitude heureuse, l'argent coulant pêle-mêle avec l'amour et la pensée.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Vivre sans illusions, c'est le secret du bonheur.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Quand les lois seront justes, les hommes seront justes.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

La raison est ce qui effraie le plus chez un fou.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Qui est le jouet des apparences se laisse séduire par des mensonges.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

La charité est justice, elle est amour, et les pauvres y sont plus habiles que les riches.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Exécrable pratique de l'aumône ! Pitié barbare de l'élémosyne !

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

L'aumône avilit celui qui la reçoit, et celui qui la fait.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

L'avocat du malheur est toujours éloquent.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Les hommes craignent le changement : l'inconnu est ce qui leur fait le plus de peur.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

À qui sait s'exprimer, la parole abat les violents et fait tomber les forts.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

L'avenir, il y faut travailler comme les tisseurs de haute lice travaillent à leurs tapisseries, sans le voir.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Qui travaille de bon cœur travaille à bâtir sa maison future.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Tous les hommes sont bons naturellement, c'est la société qui les rend méchants.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Le temps seul suffit à nous user.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

La bienfaisance universelle, c'est que chacun vive de son travail et non du travail d'autrui.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

La charité humaine, c'est le concours de tous dans la production et le partage des fruits.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Qui est vaincu peut espérer une revanche.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

Par le malheur il ne faut point être vaincu, les faibles ont toujours torts.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

La bêtise réussit le mieux en ce monde, les hommes d'esprit sont des sots.

- Monsieur Bergeret à Paris (1901)

4 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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