Les citations de Pierre-Claude-Victor Boiste.

1 - Qui est Pierre-Claude-Victor Boiste ?

Photo / portrait de Pierre-Claude-Victor Boiste Biographie courte : Lexicographe, linguiste, romaniste et poète français né en 1765 à Paris, Claude Boiste est décédé le 24 avril 1824 à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne.

Etudes et formation :

Avocat de formation, puis imprimeur, Boiste est surtout connu pour son Dictionnaire universel de la langue française. Publié pour la première fois en 1800, son dictionnaire a été quinze fois revu, augmenté et réédité, notamment par Charles Nodier, jusqu'en 1866. Claude Boiste a consacré toute sa vie à la littérature, il a également publié un recueil de poésie.

Ses principales oeuvres :

Le Dictionnaire universel de la langue française (1800), L'Univers, poème en prose, en douze chants (1801), le Dictionnaire de géographie universelle (1806), les Nouveaux principes de grammaire (1820), le Dictionnaire des belles-lettres (1821), et le Dictionnaire complet des synonymes publiée en 1839. (Pierre-Claude-Victor Boiste sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 306 citations et pensées de Pierre-Claude-Victor Boiste :

La pelure, aux yeux des sots, recommande le fruit.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'allégorie sert de base aux religions : l'homme ne peut voir Dieu face à face.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Plaisir est le mot d'ordre, le mot magique de la vie chez l'homme-machine.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'y a de vrai plaisir que celui d'aimer.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'homme qui disserte sur Dieu a moins de sens qu'un ciron qui disserterait sur l'éléphant.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La dureté de l'esprit se communique au cœur.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le bonheur est incertain et passager ; le devoir seul est certain et éternel.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Dix écus que l'on gagne à la sueur de son front ont plus de valeur que cent que l'on hérite.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Ceux-là seuls croient pouvoir tout faire qui ne font jamais rien.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Chaque génération doit apporter sa pierre, son labeur, son dévouement à l'œuvre d'avenir de l'humanité.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il faut examiner longtemps ce sur quoi on ne peut statuer qu'une fois.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Si l'on connaissait tout le charme de la vertu, on ne s'en éloignerait que par démence.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Un homme prééminent n'est pas toujours un homme supérieur, car la place suffit pour donner la prééminence ; il n'y a que le mérite qui puisse donner la supériorité.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La hauteur n'a jamais les grâces et la majesté de la vraie grandeur.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Un despote est préférable à un corps despotique.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le temps tue souvent ceux qui cherchent à le tuer.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'est rien de plus antipathique à l'orgueilleux que l'orgueil et la vanité d'autrui.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'encre de la médisance est indélébile.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Un bon juge ne favorise jamais une partie au préjudice de l'autre.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La bienfaisance change l'or en panacée universelle.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'eau parvient toujours à creuser le roc qu'elle amollit.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le grand penseur est un explorateur, une sentinelle, un guide.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Ce n'est que dans les pays de barbarie ou de philosophisme que le métier de tueur d'hommes peut être le premier de tous.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les traits de la médisance, acérés par les deux bouts, blessent aussi celui qui les enfonce.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La guerre durera tant que les hommes auront la sottise d'admirer et de seconder ceux qui les tuent par milliers.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Achat à crédit, c'est payer deux fois.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'y a qu'un seul service que nous aimons à rendre aux autres sans leur demander le pareil ; c'est de les avertir de leurs torts et de leurs défauts.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il vaut mieux chanter avec les rossignols que hurler avec les loups.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Défiez-vous de quiconque parle toujours de sa probité, comme de quiconque parle toujours de sa bravoure.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'y a pas d'ami plus fidèle plus complaisant et plus utile qu'un bon livre.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'aisance est toujours prête à se donner au travail, à la modération.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

De la rancune à la haine il n'y a qu'un pas, et celle-ci va toujours grandissant.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le limaçon, plastronné, rampant, tenace et couvrant de bave brillante le fruit qu'il ronge, est la véritable image des courtisans.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Jurer de s'aimer toujours, c'est affirmer que deux êtres essentiellement muables ne changeront jamais.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

On est embarrassé sur tout lorsqu'on n'est de bonne foi sur rien.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'inaction forcée fut une longue agonie pour celui dont l'ambition ébranla le globe.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'y a qu'un ange qui puisse interroger la pudeur sans la flétrir.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Trancher n'est pas résoudre. En voulant trancher toutes les difficultés par l'arbitraire, on ne fait que les multiplier.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il ne faut pas se charger trop tard de fardeaux dont l'habitude pourrait alléger le poids ; on ne pourrait plus les porter.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le malheur allonge la vie, le plaisir l'abrège.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le bel esprit est un hochet fait pour amuser des enfants.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Beaucoup d'hommes savent se conduire ; peu savent conduire les autres.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le scrupule est l'extrême délicatesse de la conscience qui pèse les moindres actions.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La manie de convertir est absurde quand elle n'est pas dangereuse.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Pour bien discerner les choses, il ne faut être ni trop près ni trop loin.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Un rien nous inspire de l'éloignement ; un rien nous rapproche.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le divertissement le plus facile est celui que donne le changement d'occupations.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il faut laisser une certaine latitude à l'esprit, trop de liens l'énervent.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

C'est se rendre complice d'une impertinence que d'en rire.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le despote aime mieux accorder des grâces que de rendre justice.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Celui qui croit pouvoir se faire blanchir ne craint pas de se salir.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les mécontents sont souvent moins malheureux qu'ils ne voudraient.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Nos vœux insatiables, toujours renouvelés, font que pour nous les plus grands des biens sont l'avenir et l'espérance.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Celui qui met sa confiance sur les hommes s'appuie sur un faible roseau.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le plaisir de la veille fait souvent la douleur du lendemain.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le vague de la musique et des perspectives plaît à l'imagination.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le pouvoir surmonte le devoir.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il ne faut jamais se fier à ceux qui manquent de probité quels que soient leurs talents.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il faut se fier aux hommes comme on se fie au temps.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'appétit est l'assaisonnement indispensable d'un bon repas, il faut savoir l'attendre.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il faut prendre conseil de soi-même : qui mieux que nous sait nos besoins ?

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'y a pas de honte à porter le joug de la nécessité.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Combien de personnes fréquentent assidûment les maisons du Seigneur et qui ne sont pas dignes d'y entrer !

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Un esprit lumineux et un cœur droit réunis écartent les passions et les erreurs ; séparés, ils font, l'un des fripons, l'autre des dupes.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Distinguez bien la sensibilité pour soi de la sensibilité pour autrui : l'une, très commune, n'est que la susceptibilité de l'égoïsme ; l'autre, plus rare, est ta compassion.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Donner un conseil à un homme vaniteux est presque une injure : c'est afficher une supériorité, c'est soulever les susceptibilités de l'amour-propre.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La raillerie n'est presque jamais qu'une méchanceté timide et déguisées.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il faut allier, par un sage tempérament, une force qui retienne les enfants sans les rebuter, et une douceur qui les gagne sans les amollir.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'humeur annonce plus souvent le secret mécontentement de soi-même que des autres.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le cabaret est un lieu où l'on vend la folie par bouteilles.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le vice et la vertu, l'égoïsme et la bonté, font mauvais ménage ensemble.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La haine se blesse elle-même en voulant frapper son ennemi.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'innocence de la vie en fait le repos ; il faut bien vivre pour être heureux.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'enthousiasme est l'exaltation fiévreuse de l'âme dans une idée qui la subjugue l'embrase et l'absorbe.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La réussite de toutes les grandes affaires dépend presque toujours des menus détails.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Je pense, donc je suis immortel ; car la pensée est impérissable.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La plupart des glorieux sont, comme les ballons, brillants et vides.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Toutes les œuvres de la Divinité sont pleines de sa providence.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Celui qui prend la volupté pour compagne de sa couche la voit bientôt remplacée par la douleur.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le lendemain fait souvent perdre le jourd'hui et la veille.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'esprit dans l'homme est le plus difficile à connaitre ; la pensée est plus compliquée que le sentiment.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les erreurs, les préjugés proscrits par le temps se réfugient dans les rides de la vieillesse.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le malheur n'instruisant personne, le retour des mêmes circonstances ramène les mêmes erreurs, les mêmes fautes.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les charlatans sèment les erreurs agréables ; ils savent qu'elles se ramassent avec plus d'empressement que les vérités utiles.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Bien des personnes n'ont contre elles que leur langue.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'est point de beaux jours sans nuages.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Que de beaux jours qui n'ont pas de lendemain !

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Certaines gens, en ne briguant pas, veulent être parés tout à la fois de leur dignité et de leur modestie.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

De toutes les affectations, la plus difficile est celle de la libéralité.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le temps n'est plus où l'autorité était sans devoir, et l'obéissance sans droits.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Un léger mécontentement ne doit pas faire oublier de longs services.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

En tout l'abus est voisin d’un fréquent usage.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Celui qui n'a pas un style à lui n'a pas un caractère prononcé.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'homme vain se flatte toujours d'une action facile, comme d'une prouesse.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Attaquer durement les opinions de quelqu'un, c'est les lui inculquer dans l'esprit et les graver dans son cœur.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'humeur est un corrosif qui use le cœur et dépolit les mœurs.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Quand on n'a plus rien à désirer, on a tout à craindre.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

On court venger une offense légère, et l'on pardonne souvent un tort bien grave.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Opprimer est le passe-temps des despotes.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le pouvoir nous aveugle sur nos propres défauts.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Ne vous gênez pas pour moi, car je ne me gêne pas pour vous.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'y a qu'embarras et soucis dans la duplicité.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Quand il y a de la prévention, il est difficile de bien juger des choses.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'aigreur et l'opiniâtreté des femmes ne font qu'augmenter leurs maux et les mauvais procédés de leurs maris.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Qui se vante trop de sa bravoure n'est bien souvent qu'un fanfaron.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La candeur est pure comme la couleur blanche qui est son image.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

On ne s'arrête pas à l'écorce quand on veut pénétrer l'essence des choses.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les arrêts sont des ancres qui fixent les lois comme les lois fixent la constitution de l'État.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

En toutes choses il y a un terme auquel il faut s'arrêter.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Réprimez les excès d'une injuste colère ; soyez grand, généreux, montrez-vous comme un père.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il faut mitrailler le despotisme par la raison.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Approchez-vous des hommes cultivés, et vous deviendrez cultivé.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Tout champ rend des fruits selon qu'il est cultivé.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le savoir, c'est avoir acquis plus de connaissances que n'en a le vulgaire.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Un fou avise bien un sage.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Qui dit averti, dit muni.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

On ne récolte pas du froment où l'on a semé de l'ivraie.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La vanité cherche l'approbation et les éloges d'autrui ; la vraie gloire, le témoignage secret de la conscience.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le bavard dit et redit cent fois la même chose.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le grand secret pour qu'un bavard se taise c'est de souffrir qu'il bavarde à son aise.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le Mal est bavard, les Bons ne parlent pas du bien qu'ils font.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'amant constant aime constamment la même personne ; l'amant fidèle n'en aime point d'autre. Il est inconstant s'il a cessé d'aimer, mais il est fidèle. De même la constance peut n'être pas toujours accompagnée de la fidélité.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La Fortune réduit souvent les grands de la terre à implorer le secours de cette populace qu'ils conspuaient.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Qui va à la bonne foi, les poux le mangent.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Ce qui est né de la discorde est destiné à mourir par la discorde.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il est moins contraire à la nature de souffrir et de mourir que de ravir le bien du prochain.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les larmes soulagent et diminuent la douleur.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le moyen le plus prompt d'augmenter sa fortune c'est de diminuer ses besoins.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La bienfaisance est une fleur qui se fane au grand jour.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

C'est une des plus cruelles perfidies que d'affecter la bienfaisance parce que c'est une des plus sûres et des plus secrètes trahisons.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La présomption est une pyramide sans base.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La beauté se passe d'ajustements ; la laideur physique ou morale en a besoin.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La loi a presque toujours pour les avocats deux sens, deux acceptations, double langage et double visage.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Sans la probité, et elle est rare, l'avocat dégénère en déclamateur, il déguise ou il exagère les faits, il cite faux, il calomnie, il épouse la passion et les haines de ceux pour qui il parle.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Un avocat est un homme qui fait des lois ce que les cordonniers font du cuir, qu'ils allongent, plient et battent jusqu'à ce qu'ils l'aient mis au point qu'il leur plait.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La honte consiste à persister dans l'injustice.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Nul ne peut se constituer le tuteur ou le maitre d'un autre, quoiqu'il n'ait que l'intention de le servir et de lui être utile.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'ambitieux sur un trône est une fourmi sur une taupinière.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Tous les accidents fâcheux ont l'avantage de nous rejeter ordinairement vers nous-même.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'adversité est le creuset de l'homme ; il s'y évapore, ou s'y épure.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Ne se laisser éblouir de rien, c'est le seul, oui, le seul moyen d'être toujours heureux.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les abus se renouvellent aisément par ceux qui en vivent lorsque le temps a fait oublier leurs excès.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les abus appellent les abus.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

D'une absurdité il en naît mille autres.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La vie n'est pas un don, mais un prêt.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La clémence est le plus beau fleuron de la couronne d'un monarque.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Quand un ne veut pas, deux ne peuvent quereller.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les hypothèses sont sans fin.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La musique est un des plus nobles, un des plus puissants auxiliaires de l'amour.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La musique est le couronnement, la suprême fleur des arts.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Ceux en qui l'égoïsme et la vanité dominent, ont rarement le sentiment du vrai, du bon et du beau.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les hommes désirent allonger leur vie en gros et la raccourcir en détail.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La finesse et la ruse sont les armes de la faiblesse.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les lois d'exception, toujours odieuses, ne sont qu'un despotisme légal.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'imprévoyance nous perd, la vigilance nous garde.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'homme insensé est un clavecin sans cordes.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La vérité est Dieu, l'opinion est le nuage qui l'entoure.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le paresseux trouve que le soir est toujours trop lent à venir et le matin trop prompt.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les plus hautes dignités sont des piédestaux qui rapetissent les hommes sans mérite.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le pouvoir absolu est nécessairement hostile et spoliateur.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il ne se peut que la femme qui fait des heureux soit longtemps heureuse.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le mariage entre deux amants éperdus est un contrat passé dans le transport de la fièvre.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les châtiments ne sont souvent que des actes de la vengeance armée du glaive de la loi.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La vie est un joli songe pour les gens heureux, et un mauvais rêve pour les malheureux.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Qui offense ne pardonne jamais.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La jalousie a des yeux de lynx.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'esprit sans jugement est un bien mauvais meuble.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'étendue de l'esprit donne quelquefois la maladie de l'incertitude.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le suprême bon ton est donné par l'industrie à la fatuité qu'elle exploite.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La négative est le refuge de l'imbécile ignorance.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il existe une musique de style, et celui qui ne la possède pas, ne saura jamais écrire.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il est une fermeté douce qui ressemble à une barre de fer entourée de velours.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Toute femme qui cède à son amant est une idole renversée.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Toute puissance appuyée sur l'opinion doit suivre ses mouvements ou renverser.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il est plus facile de renverser que d'élever.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le sage raisonne sur et non pas contre les faits.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Si l'on n'est pas toujours maître de tenir sa promesse, on l'est presque toujours de n'en pas faire.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Si les hommes avaient une juste idée de Dieu, ils n'auraient plus besoin de ses représentants.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La philosophie n'applique ses mépris qu'aux choses ; le philosophisme l'applique aux hommes.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le menteur a besoin d'une mémoire exquise.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La raison est le flambeau de l'intelligence.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La plupart des hommes ne sont ni à aimer, ni à haïr, mais juste à supporter.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Qui a deux cordes à son arc se tire d'une mauvaise affaire.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le cœur d'une femme est la plus grande des contradictions ; rien n'est plus indéchiffrable que ses sentiments, et la pénétration la plus vive s'égare dans le labyrinthe de ses passions.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les extrêmes se touchent : l'homme réellement supérieur et l'homme vil ne se peuvent offenser.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le médisant, le calomniateur et le traître se proscrivent eux-mêmes, ils sont comme exilés au sein même de leur patrie.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La crainte d'un malheur imaginaire nous précipite quelquefois à la rencontre d'un réel, dont nous pouvons au moins mesurer toute l'étendue, comme on aime mieux voir un danger en face que le sentir derrière soi.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

L'orgueil vient de Satan, et le pédantisme vient de l'ignorance.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Sans la grandeur d'âme, on ne peut trouver les nuances entre le ton de l'arrogance et celui de la dignité.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le pédantisme, enivré de sa vaine science, est tout bouffi d'arrogance.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les personnes aimantes ont plus de jouissances que les autres.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le fanatisme change en religion de haine une religion d'amour.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le bien vivre n'a d'autre mobile que le bien mourir.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le plus malheureux des hommes est celui qui fait le plus de malheureux.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le pouvoir absolu sous des formes populaires est le grand œuvre du machiavélisme.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il n'y a de louanges désirables que celles des hommes louables.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Le mariage est une loterie, chacun doit y prendre lui-même son billet.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Il y a des espérances qui ne valent pas mieux qu'un billet perdant de loterie déjà tirée.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

La nature loge la douleur à l'endroit d'où elle chasse le plaisir.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)

Les désirs de l'homme sont sans limite, ils ont l'univers pour perspective.

Claude Boiste - Dictionnaire universel (1843)
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