Les citations célèbres de Pierre-Claude-Victor Boiste.

1 - Notre citation favorite de Pierre-Claude-Victor Boiste :

Photo / portrait de Pierre-Claude-Victor Boiste Un adulateur ingénieux épiera les traces de votre amour-propre qui est le plus grand de tous les flatteurs, et ne manquera pas de vous louer par le titre qui vous chatouille davantage, a écrit Pierre-Claude-Victor Boiste. Sur le même sujet, dans son Dictionnaire universel de la langue française, il a dit : Méfiez-vous des flatteurs ! La flatterie bien souvent agit pour vous soutirer des aveux, vos secrets, vos projets et des confidences. Et dans son Dictionnaire universel de la langue française, édition de 1835 revue, corrigée et considérablement augmentée par Charles Nodier de l'Académie française, Pierre-Claude-Victor Boiste a écrit : Celui qui aime mieux se faire craindre que se faire aimer doit craindre tous ceux qui ne l'aiment pas.
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2 - Les pensées et citations célèbres de Pierre-Claude-Victor Boiste :

La faim donne au pauvre le droit sacré d'importuner le riche.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Toutes les femmes ne savent pas combien la douceur leur donnerait d'empire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La candeur est le plus bel ornement des femmes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le gourmand qui a toujours le nez sur son assiette ne voit rien au-delà.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La réputation est une fleur qui ne rapporte pas toujours du fruit.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Bienfaiteurs des humains, qui vous plaignez de leur ingratitude, vous oubliez le sort de Jésus-Christ.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La fortune est un enfant peu difficile en jouets, elle ballote aussi bien un pauvre hère qu'un potentat.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On peut se glorifier d'avoir pris un bon billet à la loterie avec autant de raison que de sa naissance.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'impartialité consiste à avoir même poids et même mesure pour chacun.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Souffrir ! Terrible expression des destinées de l'homme et comment tous ne s'entendent-ils pas pour en affaiblir le sens ?

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le souris est une marque de bienveillance, d'applaudissement et de satisfaction intérieure.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Comme les martyrs, les auteurs sont livrés aux bêtes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le meilleur livre est celui qui renferme le plus de vérités.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Je ne l'ai que trop éprouvé, le bonheur est une balle après laquelle nous courons tant qu'elle roule, et que nous poussons du pied quand elle s'arrête.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le cimetière est pour nous le champ de l'égalité.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qu'un aigle crie ou qu'un lion rugisse, il suffit de les entendre pour juger de leur force.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La calomnie creuse sous nos pas comme la taupe, et nous fait trébucher.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La morale est dans la tête, et la moralité dans le cœur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il n'y a rien de plus choquant ni de plus incivil que l'indiscrétion des gens.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

En France le droit de chasse estime plus la vie d'un lièvre que la liberté d'un homme.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les serments ne font rien qu'avilir en effet celui qui les demande, et celui qui les fait.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'âme la plus vile est celle qui s'avilit pour plaire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La plus douloureuse lassitude est celle des plaisirs.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les personnes aimantes ont plus de jouissances que les autres.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

De l'abus d'une chose ne concluez pas contre son usage.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La probité s'arrête aux devoirs de la justice, l'honnêteté s'étend à tous les services.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Des niaiseries bien imprimées et bien reliées n'en paraissent que plus plates.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La méthode est aux ouvrages d'esprit ce que la régularité des traits est à la beauté.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le respect, l'estime, l'attachement s'acquièrent et ne se commandent pas.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'honneur est comme la neige dont la blancheur est ternie par les pas qui la foulent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La routine fait les trois quarts de la besogne dans le travail de la vie, demain comme hier.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il n'est rien de plus insupportable qu'un pauvre gueux arrogant.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La présomption est compagne de l'inexpérience.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il est peu de choses et de personnes qui ne puissent se remplacer, si ce n'est la vertu et ceux qui la suivent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Nos goûts s'émoussent par la satiété, la privation les réveille.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On n'acquiert le superflu qu'aux dépens du nécessaire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Mettez-vous à la place de celui à qui vous voulez faire une injure, et vous ne l'offenserez jamais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il faut examiner longtemps ce sur quoi on ne peut statuer qu'une fois.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Quiconque viole un engagement dégage celui qui l'a souscrit.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Parmi les bêtes sauvages, la plus à craindre est le tyran.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un sage appelait son corps sa bête ; il la nourrissait, la vêtissait, la promenait, la soignait avec attention ; mais il ne l'écoutait jamais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La hauteur n'a jamais les grâces et la majesté de la vraie grandeur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le divertissement le plus facile est celui que donne le changement d'occupations.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La dureté de l'esprit se communique au cœur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'encre de la médisance est indélébile.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il faut laisser une certaine latitude à l'esprit, trop de liens l'énervent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Quand on s'accoutume à parler des vices d'autrui, on ne fait plus attention à leurs vertus.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le courtisan peut être un homme honnête, l'homme courtisan est nécessairement un malhonnête homme.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne faites pas votre joie du malheur d'autrui.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un despote est préférable à un corps despotique.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Entre deux vrais amis, celui qui oblige est le plus heureux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le despote aime mieux accorder des grâces que de rendre justice.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le pardon ôte à un ennemi le pouvoir d'altérer votre caractère ou votre repos.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La bienfaisance change l'or en panacée universelle.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les traits de la médisance, acérés par les deux bouts, blessent aussi celui qui les enfonce.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La plus sotte des occupations est de s'adorer dans un miroir.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'être le plus féroce de la création, c'est une âme humaine sans pitié.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'homme se fait plus de maux à lui-même que ne lui en fait la nature.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le malheur allonge la vie, le plaisir l'abrège.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le travail sauve de l'ennui.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les mécontents sont souvent moins malheureux qu'ils ne voudraient.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les lois d'exception, toujours odieuses, ne sont qu'un despotisme légal.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'imprévoyance nous perd, la vigilance nous garde.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'homme insensé est un clavecin sans cordes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les plus hautes dignités sont des piédestaux qui rapetissent les hommes sans mérite.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le mariage entre deux amants éperdus est un contrat passé dans le transport de la fièvre.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La négative est le refuge de l'imbécile ignorance.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il existe une musique de style, et celui qui ne la possède pas, ne saura jamais écrire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il est une fermeté douce qui ressemble à une barre de fer entourée de velours.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On ne peut s'empêcher de sourire en voyant les médisants et les calomniateurs se tuer à qui mieux mieux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Si l'on n'est pas toujours maître de tenir sa promesse, on l'est presque toujours de n'en pas faire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Si les hommes avaient une juste idée de Dieu, ils n'auraient plus besoin de ses représentants.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La philosophie n'applique ses mépris qu'aux choses ; le philosophisme l'applique aux hommes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le menteur a besoin d'une mémoire exquise.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La plupart des hommes ne sont ni à aimer, ni à haïr, mais juste à supporter.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui a deux cordes à son arc se tire d'une mauvaise affaire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le bien vivre n'a d'autre mobile que le bien mourir.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le plus malheureux des hommes est celui qui fait le plus de malheureux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le pouvoir absolu sous des formes populaires est le grand œuvre du machiavélisme.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il n'y a de louanges désirables que celles des hommes louables.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le mariage est une loterie, chacun doit y prendre lui-même son billet.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il y a des espérances qui ne valent pas mieux qu'un billet perdant de loterie déjà tirée.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les désirs de l'homme sont sans limite, ils ont l'univers pour perspective.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le jeune homme doit s'attacher au vieillard, comme le lierre à l'orme.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le beau parleur aime mieux avoir les mains et les pieds liés que la langue.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Une jeunesse licencieuse ne transmet à la vieillesse qu'un corps usé.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'esprit, comme le corps, a sa lassitude ; il fonctionnera mal si vous ne lui accordez aucun repos.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On se lasse de plaindre ceux qui se plaignent toujours.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'homme se connaît par sa langue, de même qu'une mauvaise noix à sa légèreté.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Dans l'amour, si l'inconstance donne des plaisirs, la constance seule donne le bonheur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le malheur est aux lieux qu'on habite, et le bonheur où l'on n'est jamais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Celui qu'on aime n'a point de défauts, et si l'on vient à le haïr, il n'a plus de vertus.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les insultes sont toujours les raisons de ceux qui ont tort.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui ne plaint personne ne mérite pas qu'on le plaigne.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne jugeons promptement de personne ni en bien ni en mal.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le despotisme aime l'ignorance qui n'a d'opinion que celle qu'il lui donne.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne séparez jamais l'homme que vous jugez des circonstances où il se trouvait.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Nous n'avons pas de plus dangereux flatteurs que nous-mêmes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les courtisans voient de trop près, le peuple voit de trop loin, les citoyens éclairés se placent au vrai point de vue.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Tout livre est l'art d'un homme, mais la nature est l'art de Dieu.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ceux qui croient que l'argent fait tout sont sujets à tout faire pour de l'argent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On n'aime pas longtemps ceux qu'on n'estime pas.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Laissez parler les médisants, ils se montrent et se font connaître tout seuls.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La vraie connaissance de Dieu est une parfaite ignorance de lui.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ni le trône, ni le sceptre ne préservent du malheur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Toute femme qui cède à son amant est une idole renversée.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Toute puissance appuyée sur l'opinion doit suivre ses mouvements ou renverser.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il est plus facile de renverser que d'élever.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le sage raisonne sur et non pas contre les faits.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le cœur d'une femme est la plus grande des contradictions ; rien n'est plus indéchiffrable que ses sentiments, et la pénétration la plus vive s'égare dans le labyrinthe de ses passions.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les extrêmes se touchent : l'homme réellement supérieur et l'homme vil ne se peuvent offenser.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le médisant, le calomniateur et le traître se proscrivent eux-mêmes, ils sont comme exilés au sein même de leur patrie.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La crainte d'un malheur imaginaire nous précipite quelquefois à la rencontre d'un réel, dont nous pouvons au moins mesurer toute l'étendue, comme on aime mieux voir un danger en face que le sentir derrière soi.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'orgueil vient de Satan, et le pédantisme vient de l'ignorance.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Sans la grandeur d'âme, on ne peut trouver les nuances entre le ton de l'arrogance et celui de la dignité.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le pédantisme, enivré de sa vaine science, est tout bouffi d'arrogance.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Rien de beau que le vrai, mais tout ce qui est vrai n'est pas beau.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La source de la véritable science est dans les faits.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La raillerie n'est presque jamais qu'une méchanceté timide et déguisées.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La cupidité est la ruine de la charité ; la charité est la destruction de la cupidité.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La vanité fait des prodiges de mémoire en racontant sa vie.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les drapeaux des partis sont des linceuls dans lesquels on ensevelit la patrie.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il y a des gens qui, à force de raconter les mêmes fables, finissent par les croire vraies.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il faut allier, par un sage tempérament, une force qui retienne les enfants sans les rebuter, et une douceur qui les gagne sans les amollir.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les habits sont des surfaces artificielles, et les hommes s'y arrêtent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'amabilité ressemble souvent au duvet doux et brillant de fruits durs et amers.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'innocence se prend au piège de l'amour.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les extases d'une admiration feinte sont un piège auquel se prennent la pudeur, et la femme qu'elle embellissait.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Que de choses, que d'heureux hasards, que de complaisances de la fortune et des hommes il faut pour le bonheur d'un capricieux !

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

De capricieux à capricieux, et de brave à brave malaisément la concorde y règne.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui peut dominer les sentiments de son cœur reste maître de ses actions.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne vous pressez jamais de publier votre ouvrage : chaque jour amène perfection.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'obéissance est nécessaire dans toute association, même entre des rebelles.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Nos désirs s'étendent à mesure que la fortune les satisfait.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le pressentiment est un messager du destin.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le vice et la vertu, l'égoïsme et la bonté, font mauvais ménage ensemble.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'humeur annonce plus souvent le secret mécontentement de soi-même que des autres.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La bonne éducation double l'homme ; le bon usage double la fortune.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Tout homme qui veut dominer sort du rang, et ne se fait que des ennemis.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)
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