Les citations de Pierre-Claude-Victor Boiste.

1 - Qui est Pierre-Claude-Victor Boiste ?

Photo / portrait de Pierre-Claude-Victor Boiste Biographie courte : Lexicographe, linguiste, romaniste et poète français né en 1765 à Paris, Claude Boiste est décédé le 24 avril 1824 à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne.

Etudes et formation :

Avocat de formation, puis imprimeur, Boiste est surtout connu pour son Dictionnaire universel de la langue française. Publié pour la première fois en 1800, son dictionnaire a été quinze fois revu, augmenté et réédité, notamment par Charles Nodier, jusqu'en 1866. Claude Boiste a consacré toute sa vie à la littérature, il a également publié un recueil de poésie.

Ses principales oeuvres :

Le Dictionnaire universel de la langue française (1800), L'Univers, poème en prose, en douze chants (1801), le Dictionnaire de géographie universelle (1806), les Nouveaux principes de grammaire (1820), le Dictionnaire des belles-lettres (1821), et le Dictionnaire complet des synonymes publiée en 1839. (Pierre-Claude-Victor Boiste sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 239 citations et pensées de Pierre-Claude-Victor Boiste :

L'enthousiasme est l'exaltation fiévreuse de l'âme dans une idée qui la subjugue l'embrase et l'absorbe.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La femme qui s'endort sur une pensée de vengeance se réveille pour l'accomplir.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La réussite de toutes les grandes affaires dépend presque toujours des menus détails.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Je pense, donc je suis immortel ; car la pensée est impérissable.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La plupart des glorieux sont, comme les ballons, brillants et vides.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Toutes les œuvres de la Divinité sont pleines de sa providence.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Celui qui prend la volupté pour compagne de sa couche la voit bientôt remplacée par la douleur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le lendemain fait souvent perdre le jourd'hui et la veille.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'esprit dans l'homme est le plus difficile à connaitre ; la pensée est plus compliquée que le sentiment.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les erreurs, les préjugés proscrits par le temps se réfugient dans les rides de la vieillesse.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le malheur n'instruisant personne, le retour des mêmes circonstances ramène les mêmes erreurs, les mêmes fautes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les charlatans sèment les erreurs agréables ; ils savent qu'elles se ramassent avec plus d'empressement que les vérités utiles.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Bien des personnes n'ont contre elles que leur langue.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il n'est point de beaux jours sans nuages.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Que de beaux jours qui n'ont pas de lendemain !

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Certaines gens, en ne briguant pas, veulent être parés tout à la fois de leur dignité et de leur modestie.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

De toutes les affectations, la plus difficile est celle de la libéralité.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le temps n'est plus où l'autorité était sans devoir, et l'obéissance sans droits.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Défiez-vous de quiconque parle toujours de sa probité, comme de quiconque parle toujours de sa bravoure.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un léger mécontentement ne doit pas faire oublier de longs services.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

En tout l'abus est voisin d’un fréquent usage.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Celui qui n'a pas un style à lui n'a pas un caractère prononcé.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'homme vain se flatte toujours d'une action facile, comme d'une prouesse.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Attaquer durement les opinions de quelqu'un, c'est les lui inculquer dans l'esprit et les graver dans son cœur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'humeur est un corrosif qui use le cœur et dépolit les mœurs.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Quand on n'a plus rien à désirer, on a tout à craindre.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On court venger une offense légère, et l'on pardonne souvent un tort bien grave.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Opprimer est le passe-temps des despotes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne vous gênez pas pour moi, car je ne me gêne pas pour vous.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il n'y a qu'embarras et soucis dans la duplicité.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Quand il y a de la prévention, il est difficile de bien juger des choses.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'aigreur et l'opiniâtreté des femmes ne font qu'augmenter leurs maux et les mauvais procédés de leurs maris.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui se vante trop de sa bravoure n'est bien souvent qu'un fanfaron.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La candeur est pure comme la couleur blanche qui est son image.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On ne s'arrête pas à l'écorce quand on veut pénétrer l'essence des choses.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les arrêts sont des ancres qui fixent les lois comme les lois fixent la constitution de l'État.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

En toutes choses il y a un terme auquel il faut s'arrêter.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui ne montre aucune pitié ne mérite aucune clémence.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Réprimez les excès d'une injuste colère ; soyez grand, généreux, montrez-vous comme un père.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il faut mitrailler le despotisme par la raison.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Approchez-vous des hommes cultivés, et vous deviendrez cultivé.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Tout champ rend des fruits selon qu'il est cultivé.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le savoir, c'est avoir acquis plus de connaissances que n'en a le vulgaire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un fou avise bien un sage.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui dit averti, dit muni.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On ne récolte pas du froment où l'on a semé de l'ivraie.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La vanité cherche l'approbation et les éloges d'autrui ; la vraie gloire, le témoignage secret de la conscience.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Tirer vanité de quelque chose, c'est prouver qu'on n'y est pas encore accoutumé.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le bavard dit et redit cent fois la même chose.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le grand secret pour qu'un bavard se taise c'est de souffrir qu'il bavarde à son aise.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le Mal est bavard, les Bons ne parlent pas du bien qu'ils font.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'amant constant aime constamment la même personne ; l'amant fidèle n'en aime point d'autre. Il est inconstant s'il a cessé d'aimer, mais il est fidèle. De même la constance peut n'être pas toujours accompagnée de la fidélité.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Celui qui met sa confiance sur les hommes s'appuie sur un faible roseau.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui va à la bonne foi, les poux le mangent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ce qui est né de la discorde est destiné à mourir par la discorde.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

C'est se rendre complice d'une impertinence que d'en rire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les larmes soulagent et diminuent la douleur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le moyen le plus prompt d'augmenter sa fortune c'est de diminuer ses besoins.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La bienfaisance est une fleur qui se fane au grand jour.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un bienfait est une chaine délicate qui lie notre cœur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La présomption est une pyramide sans base.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La loi a presque toujours pour les avocats deux sens, deux acceptations, double langage et double visage.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Sans la probité, et elle est rare, l'avocat dégénère en déclamateur, il déguise ou il exagère les faits, il cite faux, il calomnie, il épouse la passion et les haines de ceux pour qui il parle.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un avocat est un homme qui fait des lois ce que les cordonniers font du cuir, qu'ils allongent, plient et battent jusqu'à ce qu'ils l'aient mis au point qu'il leur plait.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La honte consiste à persister dans l'injustice.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'ambitieux sur un trône est une fourmi sur une taupinière.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Tous les accidents fâcheux ont l'avantage de nous rejeter ordinairement vers nous-même.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'adversité est le creuset de l'homme ; il s'y évapore, ou s'y épure.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le plus adroit l'emporte toujours sur le plus fort.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne se laisser éblouir de rien, c'est le seul, oui, le seul moyen d'être toujours heureux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les abus se renouvellent aisément par ceux qui en vivent lorsque le temps a fait oublier leurs excès.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les abus appellent les abus.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

D'une absurdité il en naît mille autres.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La clémence est le plus beau fleuron de la couronne d'un monarque.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Quand un ne veut pas, deux ne peuvent quereller.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les hypothèses sont sans fin.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La musique est un des plus nobles, un des plus puissants auxiliaires de l'amour.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le vague de la musique et des perspectives plaît à l'imagination.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La musique est le couronnement, la suprême fleur des arts.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ceux en qui l'égoïsme et la vanité dominent, ont rarement le sentiment du vrai, du bon et du beau.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les hommes désirent allonger leur vie en gros et la raccourcir en détail.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La vérité est Dieu, l'opinion est le nuage qui l'entoure.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il ne se peut que la femme qui fait des heureux soit longtemps heureuse.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La vie est un joli songe pour les gens heureux, et un mauvais rêve pour les malheureux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui offense ne pardonne jamais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La jalousie a des yeux de lynx.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'esprit sans jugement est un bien mauvais meuble.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'étendue de l'esprit donne quelquefois la maladie de l'incertitude.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le suprême bon ton est donné par l'industrie à la fatuité qu'elle exploite.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La raison est le flambeau de l'intelligence.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Quelque opinion qu'aient les hommes, ils veulent y soumettre tout le monde.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Chaque auteur s'imagine qu'à l'apparition de son livre il verra le ciel entr'ouvert. Combien d'admirateurs ! Que d'éloges ! Et que de mécomptes !

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On ne peut rien fonder sur des cadavres, ils s'affaissent et l'édifice s'écroule.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La raison pour ceux qui cherchent un prétexte de tumulte n'est qu'une plume dans la balance.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les châtiments, les supplices ne sont trop souvent que des actes de vengeance confiés au glaive de la loi.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Pourquoi Dieu a-t-il permis qu'il y eût, parmi les hommes qui sont tous frères, des riches et des pauvres, si ce n'est pour que les uns se fassent à ses yeux un mérite de leurs richesses et les autres de leur pauvreté ?

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui ne sait l'histoire que par les imprimés du temps n'en connait que le squelette.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La religion est l'aromate qui empêche la science de se corrompre.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un indiscret est une lettre décachetée que tout le monde peut lire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne confondez pas des affamés avec des séditieux, la faim ne conspire pas.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La faim donne au pauvre le droit sacré d'importuner le riche.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Toutes les femmes ne savent pas combien la douceur leur donnerait d'empire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La candeur est le plus bel ornement des femmes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le gourmand qui a toujours le nez sur son assiette ne voit rien au-delà.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La réputation est une fleur qui ne rapporte pas toujours du fruit.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Bienfaiteurs des humains, qui vous plaignez de leur ingratitude, vous oubliez le sort de Jésus-Christ.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La fortune est un enfant peu difficile en jouets, elle ballote aussi bien un pauvre hère qu'un potentat.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On peut se glorifier d'avoir pris un bon billet à la loterie avec autant de raison que de sa naissance.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'impartialité consiste à avoir même poids et même mesure pour chacun.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Souffrir ! Terrible expression des destinées de l'homme et comment tous ne s'entendent-ils pas pour en affaiblir le sens ?

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le souris est une marque de bienveillance, d'applaudissement et de satisfaction intérieure.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Comme les martyrs, les auteurs sont livrés aux bêtes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le meilleur livre est celui qui renferme le plus de vérités.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Je ne l'ai que trop éprouvé, le bonheur est une balle après laquelle nous courons tant qu'elle roule, et que nous poussons du pied quand elle s'arrête.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le cimetière est pour nous le champ de l'égalité.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qu'un aigle crie ou qu'un lion rugisse, il suffit de les entendre pour juger de leur force.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La calomnie creuse sous nos pas comme la taupe, et nous fait trébucher.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La morale est dans la tête, et la moralité dans le cœur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il n'y a rien de plus choquant ni de plus incivil que l'indiscrétion des gens.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

En France le droit de chasse estime plus la vie d'un lièvre que la liberté d'un homme.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les serments ne font rien qu'avilir en effet celui qui les demande, et celui qui les fait.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'âme la plus vile est celle qui s'avilit pour plaire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La plus douloureuse lassitude est celle des plaisirs.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les personnes aimantes ont plus de jouissances que les autres.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

De l'abus d'une chose ne concluez pas contre son usage.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La probité s'arrête aux devoirs de la justice, l'honnêteté s'étend à tous les services.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Des niaiseries bien imprimées et bien reliées n'en paraissent que plus plates.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La méthode est aux ouvrages d'esprit ce que la régularité des traits est à la beauté.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le respect, l'estime, l'attachement s'acquièrent et ne se commandent pas.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'honneur est comme la neige dont la blancheur est ternie par les pas qui la foulent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La routine fait les trois quarts de la besogne dans le travail de la vie, demain comme hier.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il n'est rien de plus insupportable qu'un pauvre gueux arrogant.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La présomption est compagne de l'inexpérience.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il est peu de choses et de personnes qui ne puissent se remplacer, si ce n'est la vertu et ceux qui la suivent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Nos goûts s'émoussent par la satiété, la privation les réveille.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On n'acquiert le superflu qu'aux dépens du nécessaire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Mettez-vous à la place de celui à qui vous voulez faire une injure, et vous ne l'offenserez jamais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il faut examiner longtemps ce sur quoi on ne peut statuer qu'une fois.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Quiconque viole un engagement dégage celui qui l'a souscrit.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Parmi les bêtes sauvages, la plus à craindre est le tyran.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un sage appelait son corps sa bête ; il la nourrissait, la vêtissait, la promenait, la soignait avec attention ; mais il ne l'écoutait jamais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La hauteur n'a jamais les grâces et la majesté de la vraie grandeur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le divertissement le plus facile est celui que donne le changement d'occupations.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La dureté de l'esprit se communique au cœur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'encre de la médisance est indélébile.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il faut laisser une certaine latitude à l'esprit, trop de liens l'énervent.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Quand on s'accoutume à parler des vices d'autrui, on ne fait plus attention à leurs vertus.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le courtisan peut être un homme honnête, l'homme courtisan est nécessairement un malhonnête homme.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne faites pas votre joie du malheur d'autrui.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Un despote est préférable à un corps despotique.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Entre deux vrais amis, celui qui oblige est le plus heureux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le despote aime mieux accorder des grâces que de rendre justice.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le pardon ôte à un ennemi le pouvoir d'altérer votre caractère ou votre repos.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La bienfaisance change l'or en panacée universelle.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les traits de la médisance, acérés par les deux bouts, blessent aussi celui qui les enfonce.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La plus sotte des occupations est de s'adorer dans un miroir.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'être le plus féroce de la création, c'est une âme humaine sans pitié.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'homme se fait plus de maux à lui-même que ne lui en fait la nature.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le malheur allonge la vie, le plaisir l'abrège.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le travail sauve de l'ennui.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les mécontents sont souvent moins malheureux qu'ils ne voudraient.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les lois d'exception, toujours odieuses, ne sont qu'un despotisme légal.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'imprévoyance nous perd, la vigilance nous garde.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'homme insensé est un clavecin sans cordes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les plus hautes dignités sont des piédestaux qui rapetissent les hommes sans mérite.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le mariage entre deux amants éperdus est un contrat passé dans le transport de la fièvre.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La négative est le refuge de l'imbécile ignorance.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il existe une musique de style, et celui qui ne la possède pas, ne saura jamais écrire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il est une fermeté douce qui ressemble à une barre de fer entourée de velours.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On ne peut s'empêcher de sourire en voyant les médisants et les calomniateurs se tuer à qui mieux mieux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Si l'on n'est pas toujours maître de tenir sa promesse, on l'est presque toujours de n'en pas faire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Si les hommes avaient une juste idée de Dieu, ils n'auraient plus besoin de ses représentants.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La philosophie n'applique ses mépris qu'aux choses ; le philosophisme l'applique aux hommes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le menteur a besoin d'une mémoire exquise.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

La plupart des hommes ne sont ni à aimer, ni à haïr, mais juste à supporter.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui a deux cordes à son arc se tire d'une mauvaise affaire.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le bien vivre n'a d'autre mobile que le bien mourir.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le plus malheureux des hommes est celui qui fait le plus de malheureux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le pouvoir absolu sous des formes populaires est le grand œuvre du machiavélisme.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il n'y a de louanges désirables que celles des hommes louables.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le mariage est une loterie, chacun doit y prendre lui-même son billet.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Il y a des espérances qui ne valent pas mieux qu'un billet perdant de loterie déjà tirée.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les désirs de l'homme sont sans limite, ils ont l'univers pour perspective.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le jeune homme doit s'attacher au vieillard, comme le lierre à l'orme.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le beau parleur aime mieux avoir les mains et les pieds liés que la langue.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Une jeunesse licencieuse ne transmet à la vieillesse qu'un corps usé.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'esprit, comme le corps, a sa lassitude ; il fonctionnera mal si vous ne lui accordez aucun repos.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

On se lasse de plaindre ceux qui se plaignent toujours.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

L'homme se connaît par sa langue, de même qu'une mauvaise noix à sa légèreté.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Dans l'amour, si l'inconstance donne des plaisirs, la constance seule donne le bonheur.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le malheur est aux lieux qu'on habite, et le bonheur où l'on n'est jamais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Celui qu'on aime n'a point de défauts, et si l'on vient à le haïr, il n'a plus de vertus.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les insultes sont toujours les raisons de ceux qui ont tort.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Qui ne plaint personne ne mérite pas qu'on le plaigne.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne jugeons promptement de personne ni en bien ni en mal.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Le despotisme aime l'ignorance qui n'a d'opinion que celle qu'il lui donne.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Ne séparez jamais l'homme que vous jugez des circonstances où il se trouvait.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Nous n'avons pas de plus dangereux flatteurs que nous-mêmes.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Les courtisans voient de trop près, le peuple voit de trop loin, les citoyens éclairés se placent au vrai point de vue.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)

Tout livre est l'art d'un homme, mais la nature est l'art de Dieu.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1843)
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