Les citations de Pierre Corneille.

1 - Qui est Pierre Corneille ?

Photo / portrait de Pierre Corneille Biographie courte : Avocat général à la table de Marbre de Normandie, auteur dramatique, académicien et poète français né le 6 juin 1606 à Rouen en Seine-Maritime, Pierre Corneille, aussi nommé « le Grand Corneille », est mort le 1er octobre 1684 à Paris à l'âge de 78 ans.

Considéré comme l'un de nos plus grands auteurs tragiques, avec Jean Racine, Pierre Corneille donne sa première pièce, Mélite, ou les fausses lettres, en décembre 1629. Élu le 22 janvier 1647 à l'Académie française au fauteuil 14, un fauteuil qui sera occupé par son frère Thomas Corneille après sa mort, il nous a laissé huit comédies, vingt-trois tragédies, et trois discours en prose sur l'art dramatique.

Fils de Pierre Corneille (1572-1639), licencié en droit, Maître enquêteur des Eaux et Forêts du bailliage de Rouen, et de Marthe Le Pesant (1585-1652), fille d'un avocat, et soeur d'un notaire, de leur union célébrée le 9 juin 1602 à Rouen naît Pierre Corneille le 6 juin 1606. Ses parents eurent huit enfants. Outre Pierre, trois autres garçons qui sont : Vincent (1603-1611), Antoine (1611-1657), et Thomas Corneille (1625-1709). Et quatre filles : Marie (1609-1664), Madeleine (1618-1629), Marthe (1623-1696), et Marguerite Corneille (1630-1677).

En 1615, Pierre Corneille fait ses études chez les Jésuites au Collège de Bourbon à Rouen. Il obtient deux prix de versification latine en 1618 et 1620. Après de brillantes études de droit, comme certains membres de sa famille, il prête serment comme avocat le 18 juin 1624 au Parlement de Rouen. Timide et peu éloquent, il renonce à plaider. Tout en continuant son métier d'avocat, qui lui apporte les ressources financières nécessaires pour nourrir sa famille, il se tourne vers l'écriture et le théâtre. À partir de 1637, Pierre Corneille s'oriente vers la tragédie historique et réalise ses chefs-d'œuvre : Le Cid (1637), Horace (1640), Cinna ou la Clémence d'Auguste (1641), Polyeucte martyr (1642), Nicomède (1651), etc.

Depuis des mois malade, Pierre Corneille meurt à Paris le 1er octobre 1684 à 78 ans. Son plus jeune frère Thomas, juriste et auteur dramatique, lui succède à l'Académie française l'année suivante. Jean Racine, le 2 janvier 1685, prononça son discours de réception à l'Académie qui fut, pour l'essentiel, un vibrant hommage de Pierre Corneille. Inhumé en l'église Saint-Roch, sa paroisse, dont son tombeau fut profané à la Révolution, une plaque située sur un pilier à gauche en entrant dans l'église rappelle l'inhumation en ce lieu de Pierre Corneille.

Ses principales œuvres : La veuve (1632), La place Royale (1634), Médée (1635), L'illusion comique (1636), Le Cid (1637), Horace (1640), Cinna (1641), La mort de Pompée (1643), Le menteur (1644), Rodogune (1647), et Suréna, une tragédie publiée en 1674. (Pierre Corneille sur Wikipédia)

2 - Les 167 pensées et citations de Pierre Corneille :

La raison, mon cher ami, n'a jamais eu d'empire ni sur les fous ni sur les sots, et voilà juste pourquoi elle peut être d'usage quelque peu pour les gens sensés.

Pierre Corneille - Lettre à Jean de Rotrou, le 14 juillet 1637.

Qui veut tout retenir laisse tout échapper.

Pierre Corneille - La place royale (1634)

Apprends à te connaître, et descends en toi-même.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

Qui n'appréhende rien présume trop de soi.

Pierre Corneille - Polyeucte (1641)

Qui ne peut rien prétendre a le droit d'abandonner.

Pierre Corneille - La suivante (1634)

Le cuisant souvenir d'une action méchante au moindre mot nous donne l'épouvante.

Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632.

Aux plus âpres tourments un chrétien est en butte.

Pierre Corneille - Polyeucte (1641)

Tout vice aura sa peine à lui seul destinée.

Pierre Corneille - L'imitation de Jésus-Christ (1651-1659)

Quel ennui qu'un amour extrême dont la joie est réduite aux douceurs d'y penser !

Pierre Corneille - La suivante (1634)

Qui punit le vaincu ne craint pas le vainqueur.

Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642)

Qui pardonne aisément invite à l'offenser.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

Le devoir d'une fille est dans l'obéissance.

Pierre Corneille - Horace(1640)

Amour, sur ma vertu prends un peu moins d'empire !

Pierre Corneille - Suréna, I, 2, le 14 décembre 1674.

Ma plus douce espérance est de perdre l'espoir.

Pierre Corneille - Le Cid, I, 2 (1636)

Un bien acquis sans peine est un trésor en l'air.

Pierre Corneille - La suite du menteur (1645)

La perfidie est noble envers la tyrannie.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

Chaque jour, chaque instant, s'offre à mille hasards.

Pierre Corneille - Héraclius, I, 1 (1647)

Toujours l'impatience à l'amour est mêlée.

Pierre Corneille - La suivante (1634)

Une femme hargneuse est un mauvais voisin.

Pierre Corneille - La galerie du palais (1633)

Les grands courages savent, en généreux, repousser les outrages.

Pierre Corneille - Don Sanche d'Aragon (1649)

Qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre.

Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642)

Nos plaisirs les plus doux ne vont pas sans tristesse.

Pierre Corneille - Horace (1640)

Quand on a tout perdu, on n'a plus rien à craindre.

Pierre Corneille - Horace (1640)

Plus l'offenseur est cher, et plus grande est l'offense.

Pierre Corneille - Le Cid, I, 5 (1636)

Une fausse louange est un blâme secret.

Pierre Corneille - Mélite, I, 4, le 15 décembre 1629.

Ce que fait l'amour, l'amour aussi l'excuse.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, II, 3 (1670)

L'amour est un tyran qui n'épargne personne.

Pierre Corneille - Le Cid, I, 2 (1636)

Un bienfait perd sa grâce à le trop publier.

Pierre Corneille - Théodore, I, 2 (1645)

Un menteur est toujours prodigue de serments.

Pierre Corneille - Le menteur, III, 5 (1644)

Le temps est un grand maître, il règle bien des choses.

Pierre Corneille - Sertorius (1662)

En attente de ce qu'on aime une heure est fâcheuse à passer.

Pierre Corneille - La suivante (1634)

Le trop de confiance attire le danger.

Pierre Corneille - Le Cid (1636)

À vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

Pierre Corneille - Le Cid (1636)

Chaque instant de la vie est un pas vers la mort.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, IV, 1 (1670)

Si l'amour vit d'espoir, il périt avec lui, c'est un feu qui s'éteint, faute de nourriture.

Pierre Corneille - Le Cid, I, 2 (1636)

Mourant sans déshonneur, je mourrai sans regret.

Pierre Corneille - Le Cid, II, 9 (1636)

On s'expose aisément quand on n'a rien à craindre.

Pierre Corneille - Andromède, V, 2 (1650)

Qui marche assurément n'a point peur de tomber.

Pierre Corneille - Polyeucte (1641)

Aisément l'amitié jusqu'à l'amour nous mène.

Pierre Corneille - Héraclius, III, 1 (1647)

Un ami véritable à toute heure s'acquitte.

Pierre Corneille - La suite du menteur (1645)

Qui vit haï de tous ne saurait longtemps vivre.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste, I, 2 (1641)

Point de plaisir sans trouble.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste, II, 1 (1641)

Qui nous donne fait plus que qui nous récompense.

Pierre Corneille - Le menteur, I, 2 (1644)

L'exemple touche plus que ne fait la menace.

Pierre Corneille - Polyeucte (1641)

L'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur.

Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641)

Un homme de bien agit et raisonne en homme de bien, un méchant agit et raisonne en méchant.

Pierre Corneille - Discours du poème dramatique (1660)

Heureux est celui qui de cœur et d'esprit sait goûter ce que c'est que d'aimer.

Pierre Corneille - L'imitation de Jésus-Christ (1651-1659)

Le cœur est un port où n'entre la tempête que par la vaine anxiété.

Pierre Corneille - L'imitation de Jésus-Christ (1651-1659)

Pour t'élever de terre, homme, il te faut deux ailes : La pureté du cœur et la simplicité.

Pierre Corneille - L'imitation de Jésus-Christ (1651-1659)

Une âme suffit à deux amants.

Pierre Corneille - Clitandre, I, 10 (1630)

Qui se venge en secret, en secret en fait gloire.

Pierre Corneille - Clitandre, I, 9 (1630)

Qui s'expose au péril veut bien trouver sa perte.

Pierre Corneille - Polyeucte (1641)

Qui n'a que ce qu'il doit a peu de perte à faire.

Pierre Corneille - Théodore, I, 2 (1645)

Quand la perte est vengée, on n'a plus rien perdu.

Pierre Corneille - Horace (1640)

On pardonne aisément à qui trouve son mieux.

Pierre Corneille - Mélite, II, 6, le 15 décembre 1629.

Chacun en son affaire est son meilleur ami.

Pierre Corneille - Mélite, II, 4, le 15 décembre 1629.

De deux amis, apaisez la querelle.

Pierre Corneille - Mélite, I, 2, le 15 décembre 1629.

L'hymen qui succède à de folles amours, après quelques douceurs, a bien de mauvais jours.

Pierre Corneille - Mélite, I, 1, le 15 décembre 1629.

S'attacher pour jamais aux côtés d'une femme ! Perdre pour des enfants le repos de son âme ! Voir leur nombre importun remplir une maison ! Ah ! qu'on aime ce joug avec peu de raison !

Pierre Corneille - Mélite, I, 1, le 15 décembre 1629.

L'hymen est un si lourd fardeau, qu'il faut l'appréhender à l'égal du tombeau.

Pierre Corneille - Mélite, I, 1, le 15 décembre 1629.

Bien qu'une beauté mérite qu'on l'adore, pour en perdre le goût, on n'a qu'à l'épouser.

Pierre Corneille - Mélite, I, 1, le 15 décembre 1629.

Si le crime n'est nécessaire, il n'est point légitime.

Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642)

Chacun a son avis.

Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642)

La timide équité détruit l'art de régner.

Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642)

Le droit consiste à ne rien épargner.

Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642)

Quand on craint d'être injuste, on a toujours à craindre.

Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642)

S'il a ma confidence, il a mon amitié.

Pierre Corneille - Suréna, IV, 3, le 14 décembre 1674.

C'est un triste honneur pour une grande âme, que d'accabler un frère et contraindre une femme.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, II, 2 (1670)

Qui se vainc une fois peut se vaincre toujours.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, II, 2 (1670)

Quittez qui vous quitte.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, I, 2 (1670)

Tout mon cœur vous préfère à cet heureux rival ; pour m'avoir toute à vous, devenez son égal.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, I, 2 (1670)

Je ne veux point vous le dissimuler, mon cœur va tout à vous quand je le laisse aller.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, I, 2 (1670)

Si l'amour quelquefois souffre qu'on le contraigne, il souffre rarement qu'une autre ardeur l'éteigne.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, I, 1 (1670)

Aimez pour être aimé.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, I, 1 (1670)

Mon chagrin, tout injuste qu'il est : Je le chasse, il revient ; je l'étouffe, il renaît.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, I, 1 (1670)

Allons où je n'aurai que vous pour souveraine, où vos bras amoureux seront ma seule chaîne.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, III, 5 (1670)

Vous êtes son amour, craignez d'être sa haine.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, V, 3 (1670)

C'est un grand ressort qu'un peu d'amour jaloux.

Pierre Corneille - Tite et Bérénice, IV, 4 (1670)

Qui veut pouvoir tout ne doit pas tout oser.

Pierre Corneille - Don Sanche d'Aragon, II, 1 (1650)

Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père.

Pierre Corneille - Don Sanche d'Aragon, I, 3 (1650)
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