Les Misérables, de Victor Hugo.
1 - En quelle année fut publiée cette oeuvre ?
Les Misérables est un roman de
Victor Hugo publié en 1862, l'un des plus vastes et des plus notables de la littérature du XIX
e siècle. Victor Hugo décrit dans son œuvre la vie de pauvres gens dans Paris et la France provinciale du premier tiers du XIX
e siècle, l'auteur s'attachant plus particulièrement au destin du bagnard
Jean Valjean ; ce roman a donné lieu à de nombreuses adaptations, au cinéma et sur d’autres supports. Les Misérables est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux du célèbre poète et romancier concernant la nature humaine. Préface de
Victor Hugo , écrite à Hauteville House en 1862 :
Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l'asphyxie sociale sera possible ; en d'autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. (
Source : Wikipédia )
2 - Les 87 citations et pensées de Victor Hugo :
Les jeunes filles bruissent et bavardent comme des fauvettes échappées.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Les êtres odieux ont leur susceptibilité, les monstres sont chatouilleux.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Certaines natures ne peuvent aimer d'un côté sans haïr de l'autre.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Une jolie femme est un casus belli ; une jolie femme est un flagrant délit.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Penser, voilà le triomphe vrai de l'âme.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Les soupçons ne sont autre chose que des rides ; la première jeunesse n'en a pas.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) La poésie d'un peuple est l'élément de son progrès.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Se quereller et se dire vous, uniquement pour mieux se dire tu ensuite.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) C'est une terrible chose d'être heureux ! Comme on s'en contente ! Comme on trouve que cela suffit ! Comme, étant en possession du faux but de la vie, le bonheur, on oublie le vrai but, le devoir !
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Beaucoup d'hommes ont un monstre secret, un mal qu'ils nourrissent, un dragon qui les ronge, un désespoir qui habite leur nuit. Tel homme ressemble aux autres, va, vient. On ne sait pas qu'il a en lui une effroyable douleur parasite aux mille dents, laquelle vit dans ce misérable, qui en meurt.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Dieu produit ses miracles comme bon lui semble.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Les prédestinations ne sont pas toutes droites, elles ne se développent pas en avenue rectiligne devant le prédestiné ; elles ont des impasses, des cæcums, des tournants obscurs, des carrefours inquiétants offrant plusieurs voies.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Pour but, le salut ; pour moyen, le sacrifice.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) La joie est le reflux de la terreur.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Ange est le seul mot de la langue qui ne puisse s'user.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) On s'aime, on se sourit, on se fait des petites moues avec le bout des lèvres, on s'entrelace les doigts des mains, on se tutoie, et cela n'empêche pas l'éternité.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Le vrai nom du dévouement, c'est désintéressement.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Quand l'amour a fondu et mêlé deux êtres dans une unité angélique et sacrée, le secret de la vie est trouvé pour eux ; ils ne sont plus que les deux termes d'une même destinée ; ils ne sont plus que les deux ailes d'un même esprit. Aimez, planez !
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Si l'infini n'avait pas de moi, le moi serait sa borne ; il ne serait pas infini ; en d'autres termes, il ne serait pas. Or il est. Donc il a un moi. Ce moi de l'infini, c'est Dieu.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Qui aime bien cingle bien.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) L'orgueil est en nous comme la forteresse du mal.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu'on n'a pas vu de ses yeux une guillotine.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Une évasion, c'est une guérison.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Quelle grande chose, être aimé ! quelle chose plus grande encore, aimer ! Le cœur devient héroïque à force de passion : il ne se compose plus que de rien de pur ; il ne s'appuie plus que sur rien d'élevé et de grand. Une pensée indigne n'y peut pas plus germer qu'une ortie sur un glacier. L'âme haute et sereine, inaccessible aux passions et aux émotions vulgaires, dominant les nuées et les ombres de ce monde, les folies, les mensonges, les haines, les vanités, les misères, habite le bleu du ciel, et ne sent plus que les ébranlements profonds et souterrains de la destinée, comme le haut des montagnes sent les tremblements de terre.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Cœurs profonds, esprits sages, prenez la vie comme Dieu la fait ; c'est une longue épreuve, une préparation inintelligible à la destinée inconnue : cette destinée, la vraie, commence pour l'homme à la première marche de l'intérieur du tombeau, alors il lui apparaît quelque chose, et il commence à distinguer le définitif : le définitif, songez à ce mot. Les vivants voient l'infini ; le définitif ne se laisse voir qu'aux morts. En attendant, aimez et souffrez, espérez et contemplez. Malheur, hélas ! à qui n'aura aimé que des corps, des formes, des apparences ! La mort lui ôtera tout : tâchez d'aimer des âmes, vous les retrouverez.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) J'ai rencontré dans la rue un jeune homme très pauvre qui aimait : son chapeau était vieux, son habit était usé ; il avait les coudes troués ; l'eau passait à travers ses souliers, et les astres à travers son âme.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Oh ! être couchés côte à côte dans le même tombeau, la main dans la main, et de temps en temps, dans les ténèbres, nous caresser doucement un doigt, cela suffirait à mon éternité.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) C'est une chose étrange, savez-vous cela ? Je suis dans la nuit. Il y a un être qui en s'en allant a emporté le ciel !
Victor Hugo - Les Misérables (1862) L'amour vrai a besoin de l'éternité pour son dévouement et ses espérances.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Le progrès est le mode de l'homme.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Vous rappelez-vous notre douce vie lorsque nous étions si jeunes tous deux, et que nous n'avions au cœur d'autre envie, que d'être bien mis et d'être amoureux !
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Le mariage est une greffe, cela prend bien ou mal.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Peu mentir n'est pas possible ; celui qui ment, ment tout le mensonge.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Mieux vaut être la dent que l'herbe.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Bon sens ne peut mentir.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Comme l'âme est triste quand elle est triste par l'amour !
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Là où il y a vraiment mariage, c'est-à-dire où il y a amour, l'idéal s'en mêle.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) On n'empêche pas plus la pensée de revenir à une idée que la mer de revenir à un rivage.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Le jour où une femme qui passe devant vous dégage de la lumière en marchant, vous êtes perdu, vous aimez.
Victor Hugo - Les Misérables (1862) Aimer un être, c'est le rendre transparent.
Victor Hugo - Les Misérables (1862)
3 - Quelques œuvres de Victor Hugo :
4 - La liste des auteurs populaires :