Les proverbes hongrois.
2 - Le dictionnaire contient 59 proverbes et dictons hongrois :
Autant est coupable celui qui lance la pierre que celui qui lui la donne.
Trop d'une bonne chose peut être mauvais.
Un cochon affamé rêve de glands.
Un menteur est attrapé plus tôt qu'un chien boiteux.
Le fruit défendu est le plus sucré.
La nécessité est le plus grand des enseignants.
Les livres sont des maîtres silencieux.
On ne tire pas le lard du chien.
Le chien est atteint de rage quand il n'est pas à plaindre.
Qui croit est heureux, qui doute est sage.
Nul n'est pendu pour une pensée.
Si quelqu'un te lance une pierre, lance-lui du pain.
Même dans l'enfer (le malheur) il y a des fêtes.
L'enfant qui est aimé a plusieurs noms.
Une ville royale n'est pas plus qu'un gentilhomme.
On ne mange pas le gruau (bouillie de sarrasin grillé) aussi chaud qu'on le prépare.
Celui qui veut se faire pêcheur ne doit pas avoir peur de l'eau.
Chacun considère son problème comme problème majeur.
La vache noire elle-même donne du lait blanc.
Pour qui n’a pas d'occupation ici-bas la vie est un supplice.
Un bon conseil à propos vaut plus que l'or.
Le Hongrois est né à cheval (cavalier).
Ne bénis ta journée que lorsque le soleil se couche.
La vie de l'âme est plus précieuse que celle du corps.
Les hiboux voient dans leur fils un faucon.
Un idiot attache son cheval par la queue.
Qui travaille a de quoi tremper dans le lait.
L'hypocrite, son pain quotidien est le mensonge.
Celui qui te demande si tu en as besoin ne donne pas de bon cœur.
Tout se passe comme la femme le désire.
Ne t'attriste de rien, tant que tu peux encore aimer.
Ce n'est pas toujours la plume, mais souvent les armes qui rédigent la loi.
Celui qui n'aime pas la paix ne peut combattre la guerre.
Celui qui méprise le marteau ne sera jamais forgeron.
Même au diable, il faut allumer un cierge.
Les oies nombreuses ont raison d'un cochon.
Mieux vaut un oiseau aujourd'hui qu'une outarde demain.
Mieux vaut un ami avec sept péchés qu'un étranger.
Le diable tente tout le monde, sauf l'oisif qui tente le diable.
Celui qui se lève tôt trouvera de l'or.
La vieillesse ôte les jambes au cheval, mais ne l’empêche pas de hennir.
Peccadilles dans mon pays, grands péchés à l'étranger.
Nul ne peut reposer dans son ombre.
Les étincelles s'envolent même d'une petite forge.
Tel est l'homme, tel est son travail.
L'homme pauvre fait sa cuisine avec de l'eau.
Celui que frappe la foudre n'entend pas le tonnerre.
Un homme prudent ne fait pas du bouc son jardinier.
Le buisson ne bruit pas tant que le vent se tait.
Un flatteur est un ennemi secret.
À la vieille marmite, longue durée.
Qui vend du poisson prend une enseigne fleurie.
La médisance peut allumer un grand feu.
Balai neuf balaie bien.
Mieux vaut la peur que l'effroi.
Si ton épée est trop courte, allonge-la d'un pas.
Dans l'obscurité, toutes les vaches sont noires.
Qui reste assis sur la terre ne tombe pas.
Les moulins du Bon Dieu tournent lentement.