Les proverbes hongrois.
2 - Le dictionnaire contient 56 proverbes et dictons hongrois :
A la longue, le chien fit un compromis avec le chat.
Ne te désole de rien tant que tu peux encore aimer.
La nécessité est le plus grand des enseignants.
Le fruit défendu est le plus sucré.
Un menteur est attrapé plus tôt qu'un chien boiteux.
Les livres sont des maîtres silencieux.
Trop d'une bonne chose peut être mauvais.
Autant est coupable celui qui lance la pierre que celui qui lui la donne.
On ne tire pas le lard du chien.
Le chien est atteint de rage quand il n'est pas à plaindre.
Une ville royale n'est pas plus qu'un gentilhomme.
La vache noire elle-même donne du lait blanc.
L'enfant qui est aimé a plusieurs noms.
Chacun considère son problème comme problème majeur.
Peccadilles dans mon pays, grands péchés à l'étranger.
Ce n'est pas toujours la plume, mais souvent les armes qui rédigent la loi.
La vie de l'âme est plus précieuse que celle du corps.
On ne mange pas le gruau (bouillie de sarrasin grillé) aussi chaud qu'on le prépare.
Qui travaille a de quoi tremper dans le lait.
Celui qui se lève tôt trouvera de l'or.
Pour qui n’a pas d'occupation ici-bas la vie est un supplice.
Celui qui méprise le marteau ne sera jamais forgeron.
Celui qui te demande si tu en as besoin ne donne pas de bon cœur.
Un bon conseil à propos vaut plus que l'or.
L'hypocrite, son pain quotidien est le mensonge.
Même dans l'enfer (le malheur) il y a des fêtes.
Tout se passe comme la femme le désire.
Si quelqu'un te lance une pierre, lance-lui du pain.
Celui qui veut se faire pêcheur ne doit pas avoir peur de l'eau.
Mieux vaut un oiseau aujourd'hui qu'une outarde demain.
La vieillesse ôte les jambes au cheval, mais ne l’empêche pas de hennir.
À la vieille marmite, longue durée.
Mieux vaut un ami avec sept péchés qu'un étranger.
Les oies nombreuses ont raison d'un cochon.
Le Hongrois est né à cheval (cavalier).
Les étincelles s'envolent même d'une petite forge.
Tel est l'homme, tel est son travail.
Ne t'attriste de rien, tant que tu peux encore aimer.
Celui qui n'aime pas la paix ne peut combattre la guerre.
Un flatteur est un ennemi secret.
Qui croit est heureux, qui doute est sage.
Nul n'est pendu pour une pensée.
Les hiboux voient dans leur fils un faucon.
Un homme prudent ne fait pas du bouc son jardinier.
Le buisson ne bruit pas tant que le vent se tait.
Même au diable, il faut allumer un cierge.
L'homme pauvre fait sa cuisine avec de l'eau.
Nul ne peut reposer dans son ombre.
Celui que frappe la foudre n'entend pas le tonnerre.
Qui vend du poisson prend une enseigne fleurie.
Balai neuf balaie bien.
Mieux vaut la peur que l'effroi.
Qui reste assis sur la terre ne tombe pas.
Si ton épée est trop courte, allonge-la d'un pas.
Dans l'obscurité, toutes les vaches sont noires.
Les moulins du Bon Dieu tournent lentement.