Le dictionnaire des proverbes, adages et dictons juifs :
Descends d'un degré pour choisir une femme ; monte d'un grade en choisissant un ami.
Le jeune homme dit à la veuve : Je t'épouserai quand tu seras vierge !
Femme sans moralité, repas sans sel.
Le menteur finit par ne plus obtenir créance, même en disant vrai.
Un chien ne peut être boucher, et un célibataire ne peut être marieur.
Si le gendre est bon, tu as gagné un fils ; s'il est mauvais, tu as perdu même ta fille.
Dieu fait miséricorde pour tout sauf pour la prostitution.
Une amitié qui a pu vieillir ne doit pas mourir.
Où règne la débauche, s'installe l'anarchie.
Qui se vautre dans la débauche est submergé par la vieillesse.
Qui va voir une prostituée finira par quémander un morceau de pain.
L'inaction conduit à la débauche.
L'œil et le cœur sont les deux courtiers du péché.
Le péché bouche le cœur de l'homme.
Que l'homme soit attentif à l'honneur dû à sa femme.
L'homme timide n'apprend pas, ni l'homme colère n'enseigne.
La joie du cœur c'est la femme.
On peut tout remplacer sauf la femme de sa jeunesse.
La seule science de la femme c'est la quenouille.
Il est plus facile d'apaiser l'homme que la femme.
Une femme méchante, c'est aussi dur qu'un jour d'orage.
Sur dix mesures de bavardages imparties au monde, les femmes en ont pris neuf.
Ne fais pas cuire dans la marmite de ton voisin.
Pour une courtisane, on peut être réduit à une miche de pain.
L'homme n'épouse que la femme qu'il mérite.
Que nul ne boive de telle coupe en portant les yeux sur telle autre.
Un juif sans épouse est un homme sans joie, sans bénédiction, sans bien.
Si tu veux qu'on te comprenne, fais-toi comprendre.
Nul bien pour l'impie.
Le charbon qui ne brûle pas à temps ne brûlera jamais.
Chacune de nos misères est une pièce du veau d'or.
Le suaire n'a pas de poche.
Quand même tu aurais un millier d'amis, ne dis ton secret qu'à un seul.
Sous le nom de Dieu, on commet toute sorte de mal.
Il y a plus de pommiers dans une pomme que dans un pommier.
Parle peu, et fais beaucoup.
Ne dis pas : Je verrai quand j'aurai le loisir ; qui t'a dit que tu en auras ?