Le dictionnaire contient 91 adages et proverbes hébreux :
Tout selon l'usage du pays ; la coutume fait loi.
L'étude exige un esprit aussi serein que l'est le jour quand le ciel est dans toute sa clarté.
Un mauvais cœur est capable de tout, surtout du pire.
Comme tu as frappé avec le bâton, de même tu seras frappé à ton tour.
La persévérance est une royauté sans couronne.
Laissez s'apaiser le premier mouvement de la colère, et alors il sera facile de faire naître la conciliation.
Qui marche dans la bonne voie se rend Dieu propice.
Toute personne qui médit mériterait d'être lapidée.
Médire est aussi grave que renier la Divinité.
Sois plutôt le maudit que celui qui donne la malédiction.
Mâche bien ta nourriture, et tu t'en ressentiras jusqu'aux talons.
Pendant que tu prépares ton repas, tu peux aussi le préparer pour deux.
Il faut purifier son cœur avant de commencer à faire la prière.
Les préceptes religieux n'ont été prescrits que pour épurer les hommes.
Être orgueilleux, c'est aussi grave que de professer l'athéisme.
À l'égard de tout homme orgueilleux, Dieu dit : Moi et lui, nous ne pouvons pas exister ensemble dans le monde.
N'exprime pas tes secrets dans une plaine entourée de collines.
Soyez toujours souples comme le roseau ; évitez d'être durs comme le cèdre.
Celui qui fait rougir son prochain en public n'aura point part à la vie future.
La Loi sacrée commence par un trait de charité et finit trait de charité.
On ne doit pas distribuer en aumônes plus du cinquième de sa fortune. De peur qu'on ne soit réduit à recourir soi-même à la charité.
Le pauvre qui reçoit l'aumône doit exercer la charité.
Ce qui donne du mérite au jeûne, c'est l'aumône.
Aujourd'hui des vêtements mêlés de soie et de laine ; demain des vêtements pure soie.
Le pauvre est partout suivi de la pauvreté.
Ôtez le sel de la viande, elle ne sera plus bonne qu'à être jetée aux chiens.
Un médecin qui vient de loin est un œil aveugle.
Un médecin qui donne ses soins pour rien ne sert à rien.
Il est défendu de se laisser aller à trop de joie dans ce bas monde.
Quiconque jouit de quoi que ce soit en ce monde, sans en remercier préalablement le Créateur, commet un sacrilège.