Dieu n'est pas dans la force, mais dans la vérité.
Il n'est rien de préférable aux usages ; il n'est rien de profond comme la pensée.
Si tu frappes de la pointe de l'épée, elle ne pourra pas résister.
Il prépare un berceau de fer pour le fils qui n'est pas encore né.
Chaque jour apprends un nouveau mot par cœur.
Que la même chose soit faite aux autres que tu peux désirer être faite pour toi-même.
En faisant le bien, n'examine pas le mal.
Ne t'assujettis pas aux paroles des esclaves et des femmes.
Ce qui est abhorré dans les supérieurs, ne le faites pas à vos inférieurs.
L'homme naît à la maison et meurt au désert.
Il prend les serpents avec les mains des autres.
Si tu présentes une commission en te servant des sots, ils te perdront l'affaire.
Quand il faut marcher, il aime à s'asseoir, et quand il faut s'asseoir, il aime à marcher.
Il ne naîtra pas de rejeton d'une semence pourrie.
S'il ne tombe pas d'eau dans la saison des pluies, il y aura des calamités.
Il voit clairement la pensée des autres comme la figure dans un miroir.
Quand la lune est brouillée, avec un chien tu peux monter à cheval.
On peut acquérir des esclaves, on ne peut pas acquérir des frères.
Il a la doctrine dans la bouche, mais non dans le cœur.
Quand une seule maison est pacifique, la paix se répand parmi le peuple.
Si tu te lies avec de mauvais amis, les mauvaises actions s'augmenteront.
Il n'y a pas de gangue au jaspe ; il n'y pas de rouille au fer poli.
L'âne efface les pas du cheval.
En accumulant de petites choses, on arrive à former ce qui est haut et grand.
Pour voler la clochette, il se bouche les oreilles.
Au moment de la mort, ne pense à avoir secours de quiconque, excepté de la religion.
Un étranger ne peut pas s'accorder avec un autre étranger, comme un fémur d'élan ne peut pas entrer dans une marmite.
Oh ! jeunes gens ! ne raillez pas les vieillards aux cheveux blancs.
L'homme qui a dit une seule fois une fausse parole, quoiqu'il dise une parole vraie, le doute naîtra dans l'esprit.
Bien que les eaux du fleuve du Gange aient un bon goût, elles deviennent salées lorsqu'en arrivant elles se versent dans la mer.
Lorsqu'on boit du vin, on devient bavard.
Naître et mourir est le sort de tous.
Si les hommes se querellent entre eux, ils deviendront la proie des étrangers.
Le lion, en marchant sur la neige, ne se gèlera pas les pieds.
On ne doit contredire ni son père ni son roi.
Si tu t'approches du feu, tu le brûleras ; si tu t'en éloignes, tu ne réchaufferas pas.
N'entre pas dans la maison du méchant ; ne te chagrine pas sans utilité.
On ne doit pas être négligent même dans les petites affaires.
La bouche d'une femme est un nid de mauvaises paroles.
Si tu ne tailles pas le jaspe, il ne pourra devenir un vase.
Brise-toi les os plutôt que de nuire à ta réputation.
La terre est la mère de tous les êtres vivants, elle les nourrit tous sans exception.
Se réjouir en tout temps est très diilicile.
Une robe trop longue entortille les jambes ; une langue trop longue embrouille la tête.
La fermeté d'esprit d'un homme se montre par la sincérité de ses paroles.
Celui qui a l'esprit satisfait est supérieur à celui qui a beaucoup de richesses.
Pour se voir soi-même, il faut un miroir.
Ceux qui voient clair peuvent montrer le chemin à un aveugle.
Les bienfaits des parents sont aussi illimités que l'étendue du ciel.
Bien que vous puissiez mourir demain, apprenez la sagesse aujourd'hui.
Ne transgresse pas l'ordre du prince.
Au temps prospère, on est ami avec tout le monde ; lorsque les richesses sont dissipées, on devient ennemi de tous.
Au moyen d'artifices et de mensonges, comment acquérir la sainteté de Bouddha ?
L'homme sot est celui qui a honte d'apprendre.
La rémunération suit, comme une ombre, les bonnes et les mauvaises œuvres.
S'il est un mot que tu ne sais pas, demande-le.
L'homme qui, pendant sa vie, n'étudie pas, est semblable à celui qui marche dans une nuit obscure.
Les hommes par la nature sont rapprochés les uns des autres ; par l'instruction, ils sont mutuellement éloignés.
Quoique son corps soit à l'école, son esprit n'est pas dans les livres.
Quoiqu'il ait épuisé la science, l'homme encore ne sait rien.
Ne faites pas amitié avec ceux qui ne s'accordent pas avec votre personne.
Si l'homme est d'esprit tranquille, il ne parle pas ; si l'eau est dormante, elle ne coule pas.
S'il rit, à cause de lui, je me réjouis ; s'il pleure, à cause de lui, je me chagrine.
Il faut accroître le soleil de la religion au pays des Mongols ignorants.
L'homme a son corps plus orné par la vertu que par les richesses.
Écris les caractères mongols avec un roseau.
Une femme d'une conduite déréglée n'est qu'une fille des Chimnous.
Un mauvais chien aboie en mordant de rage.
Les passions sont comme des souillures.
Si tu sèmes une seule graine de vertu, il en sortira une quantité de fruits.
Ne pense pas éclairer les vastes ténèbres avec la lumière du ver luisant.
L'oiseau, sans ailes, ne peut pas s'envoler dans les airs.
Celui qui est emporté par les eaux ne peut pas sauver celui que les eaux emportent.
L'oiseau trouve lui-même le trou pour s'abriter.
Ne fais pas de liaison avec l'orgueilleux, quoiqu'il se vante d'être bon.
Le fils doit fixer ses pensées dans la piété filiale.
Le renard ne peut pas répandre le mugissement du lion.
Le corbeau, en voulant imiter le canard, s'est noyé en entrant dans l'eau.
Si l'on est sans bateau, comment traverser la mer ?
Les pierres précieuses, quoique petites et légères, sont d'un grand prix.
Celui qui est aveugle ne peut pas conduire un autre aveugle.
Le cheval fougueux n'a pas de repos ; l'homme inconstant n'a pas de bonheur.
Deux têtes de bœufs ne peuvent rentrer dans une marmite.
Quoique tu écoutes beaucoup, laisse un moment pour le doute.
Sans avoir vu la rivière, il a déjà ôté ses bottes.
Si tu t'approches trop du chien, tu seras tout près de la morsure.
Ne vous livrez pas à la débauche, soyez modéré et sans excès pour le boire et le manger.
Il n'a pas d'autre ami que son ombre ; il n'a pas d'autre houppe que sa queue.
Les fruits produits par de bonnes semences seront bons.
Ne faites pas le paresseux à la fin, ayant eu du zèle au commencement.
Quoique ce soit que tu verses dans un vase troué, il ne restera rien.
Tu te couperas la langue en léchant avec ta langue le miel collé sur la pointe du couteau.
Quand on a pris le miel, on se lèche les doigts.
Bien que tu souffres à présent, sans doute à la fin tu te réjouiras.
On ne peut comparer la lumière du ver luisant ni au soleil ni à la lune.
Ne te soumets pas à la volonté des autres ; n'écoute que ta propre conscience.