Le dictionnaire des proverbes, adages et dictons de la Suède :
Comme les vieux chantaient gazouillent les jeunes.
L'heure du matin porte de l'or dans sa bouche.
La faim est la meilleure herbe.
Qui donne doit donner de main chaude (volontiers).
Le plus malheureux des enfants est l'orphelin de père et de mère.
Vient le temps, vient le conseil.
Plus bête que méchant l'orgueilleux fait pitié.
Elles sont rares, les pierres élevées sur la tombe des morts, par d'autres mains que celles des fils.
Il n'y a pas de service auquel l'homme se porte avec plus de satisfaction que de donner un conseil.
À un savant qui m'ennuie je préfère un singe qui m'amuse.
La fidélité est le plus grand trésor que l'on saurait trouver.
La femme sous les traits d'un ange est un démon pernicieux.
La honte est dans le crime, non dans le repentir.
L'ingratitude du méchant ne fait pas de tort au bon.
Il meurt plus d'hommes par le tort d'eux-mêmes que par celui de la nature.
Ce qui se brise en un instant met plusieurs années à se réparer bien souvent.
Le diable n'a de pouvoir sur nous qu'autant que nous voulons bien lui en accorder.
L'amour-propre est la racine de nos vices et le ressort de notre volonté.
Être jeune est un défaut qui s'améliore de jour en jour.
Qui n'aime point les enfants, les fleurs et le soleil, est indigne de vivre.
L'espoir garde le pauvre en vie, la peur tue le riche.
Au malheureux ce que tu peux donner demain, donne-le dès aujourd'hui.
Parmi les faibles, le plus fort est celui qui n'oublie pas sa faiblesse.
Pour atteindre le sommet de l'arbre, il te faut viser le ciel.
Après avoir accordé ta confiance, rien ne t'empêche de garder les yeux bien ouverts.
L'ours a la force de six hommes et la sagesse de douze.
La foi du riche est dans son coffre.
La chance ne donne pas, elle ne fait que prêter.
Le Bon Dieu aide le marin, mais le marin doit ramer lui-même.
La jeunesse a une belle face, la vieillesse une belle âme.
Par une trop longue absence, on tombe dans l'oubli.
Les mépris vengent noblement un grand cœur.
Il n'y a point de plaisir sans gloire, ni de gloire sans plaisir.
On peut louer les actions sans louer ceux qui les font.
On est toujours aussi heureux et malheureux qu'on le croit.
La pauvreté a un privilège bien glorieux, c'est celui d'être l'hôtesse de la tempérance.
Le polygame ressemble à celui qui pratique plusieurs religions : sa foi s'éparpille et se perd.
Les plaisirs sont amers, sitôt qu'on en abuse.
Qui laboure la nuit perd un pain à chaque sillon.