Si un proche t'accuse, ne te fâche pas contre d'autres.
Le mollet ne décide pas pour la cuisse.
Qui veut de l'argent, travaille.
Où la barbe apparaît, l'enfance disparaît.
Argent prêté ne sauve pas son créancier.
Ne donnez une houe qu'à celui qui sait l'employer.
Le mauvais danseur attribue ses maladresses au batteur de tamtam.
Les liens du sang sont sans fin, les liens d'argent prennent fin.
Il faut réfléchir avant de parler.
Le mariage suit, la naissance précède.
Si on t'ordonne d'exécuter, exécute ; si on t'ordonne de suspendre, suspends.
Personne ne doit exposer une affaire sans d'abord avaler sa salive.
Un petit peut causer la perte d'un grand.
Mourir cause des ennuis, vivre entraîne des souffrances.
Lave-toi les mains, et tu mangeras avec les notables.
Là où tu fais asseoir un aîné, il faut que cela soit propre.
Marie-toi, mais avant regarde-moi, et observe mon caractère.
On ne regarde pas les poux sur la tête de N-teeba (grand chef).
Celui qui doit mourir sera forcément méchant.
À causer, à causer, l'oiseau (mis à rôtir) est carbonisé.
Ce que tu ne manges pas, tu peux le donner à manger à ton prochain.
Qui a un chef le respecte.
Une chèvre sans parent est une proie pour le léopard.
L'éducation d'un orphelin exige un cœur patient.
À fuir son lieu de repos, le vaurien finit par commettre des délits.
Voyages, et tu verras quantité de choses !
L'orphelin, tel le gombo, grandit à l'écart.
La maladie se guérit, un défaut ne se guérit pas.
Le rat et le serpent ne dorment pas dans le même trou.
Le mariage n'est pas fait pour corriger un caractère.
C'est grâce à sa ténacité que l'insecte Kantodo fabrique la glue.
Si tu aimes la gloire, apprends à souffrir.
Une seule banane pourrie, en fait pourrir d'autres.
L'épaule ne fuit pas le bras parce qu'il est malade.
La femme dans son jeune âge, au mariage ; la vieille femme, au village.
On emprunte pas un chemin où il y a discussion.
Energie à l'ordalie, tu as la conscience tranquille.
Tout cadet grandit avec le clan.
La veuve qui ne pleure pas vit d'espoir.
Mange, mais gardes-en bien ; toujours la faim revient.
Qui a enfanté la femme, doit élever l'enfant.
Mon père me donne, ma mère ramasse pour moi.
L'homme généreux est souriant ; l'avare est contracté.
Généreux est l'homme qui compte peu.
Le rassasiement est passager, manger demeure.
Quand l'obscurité tombe, la sagesse s'enfuit.
J'étais chef, je suis devenu esclave.